Invisible Wall

Chapitre 17

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Message : Cette fic prend en considération les livre d'Harry Potter, mais emprunte certaines choses du livre 5 (Notamment l'armée de Dumbledore)

Chapitre 17

Drago regarda sans véritablement broncher le corps de sa mère disparaître dans un océan de flammes. Il ne portait pas du tout attention aux aurors qui l'entouraient, s'attendaient-ils donc à ce qu'il essaye de faire quelque chose de drastique comme se jeter dans les flammes à la suite de sa mère? Non, il n'était pas encore rendu à ce stade, peut-être qu'un jour penserait-il à ça, mais pour le moment il se contentait la fin d'une vie... La fin de la vie de sa mère. Il aurait voulu l'enterrer... Non, encore mieux, il aurait voulu, au moins, la brûler à côté du corps de son père, mais il n'avait aucun espoir de revoir un jour le corps de Lucius Malfoy. Et... même s'il devait le revoir un jour, il était convaincu que cette vision le hanterait pour le restant de sa vie. Il ne voulait pas voir l'étendu des dommages que le Seigneur des Ténèbres avait dû lui causer.

-Au revoir Monsieur Malfoy. Déclara l'un des aurors, le sortant brusquement de sa torpeur.

Le blond se contenta d'hocher la tête et ne prit même pas la peine de regarder les aurors partirent. Voilà donc ce qu'il restait de sa mère, un tas de cendres méconnaissables. Il n'avait pas d'argent pour l'enterrer, et il se refusait à accepter l'aide de Potter. Il aurait pu accepter la générosité de n'importe qui... mais, pas de Potter. Il pouvait encore sentir la chaleur de ses bras autour de son corps, l'odeur qui se dégageait de ses vêtements... Était-il complètement idiot? Il n'aurait jamais dû se laisser consoler par le Griffondor. Il n'aurait jamais dû le laisser s'approcher de lui. Bon, cela importait peu, ce qui était fait était fait, il ne pouvait qu'accepter ses erreurs et avancer. Essayer d'avancer... Essayer de se battre...

-Tu viendras me rejoindre bien assez tôt...

Son cœur se crispa violemment dans sa poitrine, et il s'obligea à ne pas faire la grimace. Il voulait vivre. Pendant quelques minutes, il avait oublié son seul souhait... son unique prière... Il voulait vivre comme une personne normale. Il voulait choisir la personne avec qui il allait passer sa vie. Il voulait pouvoir dépendre uniquement de lui-même. Il voulait pouvoir toucher Potter sans que cela ne signifie sa perte... Il voulait avoir le contrôle de sa propre destinée. Sa mère ne l'avait jamais compris... elle n'avait jamais essayé de changer les choses... elle s'était résignée à son sort comme s'il s'agissait d'une fatalité. Mais, ce n'était pas en acceptant son destin qu'il allait être heureux. Loin de là. Il refusait de dépendre de Potter. Il refusait de finir comme sa mère et sa grand-mère. Il en avait le droit, non?

-Tu penses pouvoir échapper encore longtemps à ton destin?

Il n'essayait pas d'échapper à son destin; il voulait créer son propre destin! Était-ce trop demandé d'avoir une chance au bonheur? Une seule petite chance... Il essuya vivement ses joues en sentant les larmes amères qui y coulaient. Il ne serait pas faible. Il se mit alors à genoux, fixant les cendres qui avaient été sa mère. Il ne finirait pas comme ça. Il allait peut-être mourir, mais ce ne serait pas à cause de l'amour ou de sa condition de Veela. Non, il mourrait parce qu'il l'avait décidé, et non avant. Il mourrait parce qu'il le voulait bien. Il ne mourrait pas parce que Potter ne faisait plus partie de sa vie, ou parce qu'il s'était marié avec Weasley. Non, il mourrait en se battant, ou de vieillesse, ou d'ivresse pourquoi pas! Mais, pas d'amour... Oh non... pas d'amour... Il laissa alors les cendres de sa mère à la lisière de la forêt interdite et partit vers Poudlard, les mains dans les poches. L'A.D devait être entrain de s'entrainer maintenant, il allait sûrement être en retard, mais au moins, il serait là. Il se dirigea à pas rapides jusqu'à la Salle sur Demande et ouvrit brusquement la porte. Il ignora aisément les regards choqués qui se posèrent sur sa personne préférant observer Potter qui le regardait comme s'il ne l'avait jamais vu. Le Griffondor ne perdit pas une seule seconde avant de se diriger vers lui au pas de course et de l'entrainer à l'extérieur.