Chapitre 38

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Évidemment, Alex ne me répond pas... Le taxi arrive, je rentre à l'intérieur et me laisse bercer par la route. Je finis par m'endormir... Quelqu'un m'appelle, je me réveille en sursaut !

-Madame, nous sommes arrivés... Me dis gentillement le chauffeur du taxi.
-Oh... Désolée je me suis endormie... Dis je.

Je le paie et sors du taxi. Je me dirige vers la maison des Olsen, je regarde mon téléphone et envoie un message à Hugo pour lui dire que je suis bien rentrée. Toujours aucun message de la part d'Alex... J'entre dans la maison pour aller m'enfermer dans ma chambre. Je m'endors rapidement...

Le lendemain, je décide d'aller chez Yolly's au cas où Alex viendrait. Il est 11h30, Alex n'est toujours pas là, je commence à me demander si il viendra. Au moment où je range mes affaires pour rentrer chez moi, la porte du café s'ouvre sur Alex. Il me regarde et viens à ma table.

-Salut ! Je suis contente que tu sois venu ! Dis je.
-Je suis juste venu pour mettre les choses au clair, ne te réjouis pas trop vite. Répond Alex.
-J'avais oublié ton côté ronchon. Me moquais je.
-Bon, je vais pas attendre trois mille ans, accouches.
-Très bien, je voulais qu'on parle de ce qu'il s'est passé à mon anniversaire. Suzie a diffusé une vidéo de nous... Je voulais savoir ce qu'on devait faire maintenant... Est ce qu'on doit sortir ensemble où au contraire ne plus se parler ? Dis je.
-Qui te dis que c'était moi qui t'embrassais dans la vidéo ?
-On nous voyais Alex, tout le monde nous a vu ! M'écriais je.
-Effectivement, tout le monde nous a vu, mais ma version de l'histoire est différente de la tienne... J'ai raconté à Suzie que tu m'avais sauté dessus pour m'embrasser, je n'ai pas eu le temps de réagir. Elle a gobé mon mensonge, nous sortons toujours ensemble !
-Quoi ? Mais quel menteur ! Tu es vraiment un connard ! Me dénigrer de la sorte... Je te déteste ! M'ennervais je.
-Ça, c'est faux. Dis Alex.
-Qu'est ce qui est faux ? Demandais je.
-Tu ne me déteste pas...
-Si, bien sûr que si ! Qui aimerais un mec qui l'humilie en public ?
-Peut être toi...
-Quoi ? Repliquais je.
-Non, rien... Oui t'as raison, je suis con... Désolé, ça te va ?
-Non, malgré ton caractère de cochon tu as des sentiments ! Tu ne peux pas continuer à faire semblant de me détester alors qu'on est attiré l'un par l'autre...
-N'importe quoi !
-Et si... Je vais te montrer que ce que tu ressens est loin, très loin de la haine... Dis je.

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