-Nahara-
Actuellement assise devant la table, et totalement prête pour l'arrivé de Kit. J'attends avec impatience que mon père parte car c'est bientôt l'heure.
Puis s'il voit Kit devant la porte, je vais avoir le droit à une énorme leçon de morale.
— Est-ce que tu trouves que ce nouveau short me va bien, me demande mon père en tournant sur lui même.
Mon père est un acheteur assez... compulsif. C'est exactement le même short que les autres.
Une fois, j'ai fais l'erreur de dire que l'un, était identique à l'autre. Il m'a fait une leçon sur le fait qu'une crêpe à le même goût qu'une gaufre, mais qu'elles sont toutes les deux opposées.
Je n'ai absolument pas compris, mais j'ai tout de suite changé d'avis sur son short, en lui montrant à quel point ça le met en valeur.
Pourtant ça reste le même...
Il ne faut pas trop le frustrer.
Il est... légèrement... sensible.
Tel père, tel fille.
— À merveille, dis-je entre deux bouchées du gâteau qu'il a fait la veille.
Qu'est-ce que j'aime ses gâteaux aux citrons. De pures merveilles. Je pourrais en manger une tonne, mais malheureusement, je l'ai déjà finis. En même temps il n'en a fait qu'un...
— Tu as mangé touuut le gâteau Nahara ? s'étonne t'il.
Comme s'il n'avait pas l'habitude.
— Peut-être que oui, peut-être que non. C'est de ta faute aussi, il est délicieux ton gâteau, affirmai je en débarrassant la table.
— Tu t'es réveillée en retard, mais si tu as faim, tu as une assiette de gratin aux courgettes dans le frigo, m'informe t'il.
C'est vrai que j'ai bien dormis. Il est midi et demi et je me suis levé il n'y a qu'une trentaine de minutes.
— D'accord, merci.
— Tu fais quelque chose aujourd'hui ? me demande t'il les yeux dans les yeux.
J'aimerais bien te dire que Kit va rentrer dans ta maison d'ici quelques minutes, mais tu me tueras.
Je suis sûr qu'il lit dans mes pensées en me fixant comme ça. Pense à autre chose Nahara.
Ça m'a fait penser à la trilogie des gemmes. Le Comte de Saint Germain lit dans les pensées, ce gros psychopathe.
Voyons, ton père n'est pas un psychopathe. Juste un peu... dérangé, rien de spécial.
— Non ! Je... je vais... regarder la télé avec... avec un gros pot de pop-corn, je crois, dis-je stressée.
— Hmm d'accord. Bon, il faut que j'y aille ma puce. À toute à l'heure, me dit-il en embrassant mon front et en sortant de la maison.
Dès qu'il referme la porte avec un dernier salut, je fonce en direction de ma chambre et la range vite fait. Je me suis endormis comme une idiote hier soir, alors rien n'est préparé. C'est étonnant que je dorme aussi bien, sachant que mon obsession est en chemin jusqu'à chez moi actuellement.
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Puis je t'ai vu
RomanceChaque vendredis soirs elle se rendait à la petite supérette d'à côté de chez elle pour s'acheter le même gâteau qu'elle ne supportait plus de jour en jour. Juste pour pouvoir voir son crush en dehors du lycée qui y travaillait. Elle le connaissait...