XIII• Confessions

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-Nahara-

Tout c'est passé très vite. Connor m'a embrassé, puis il m'a ramené chez moi. Une fois devant ma porte il m'a embrassé la joue et est parti.

Je ne sais pas si c'est l'alcool qui circule dans mon sang qui m'a fait perdre le contrôle des choses ce soir, mais je ne regrette rien.

Ça a dut faire du mal à Maëlo, s'il ressentait quelque chose pour moi, mais maintenant il sait que mon coeur n'appartient qu'à une seule et que ça sera comme cela pour toujours. Enfin, je l'espère surtout.

Je souris rien qu'en repensant aux regards de tout le monde sur nous. Cette fois-ci, on avait attiré tous les regards et je n'ai même pas eu peur. Je me sentais en sécurité, protégée au près de Connor. Je n'ai pas ressenti ça depuis longtemps. Comme s'il arrivait à me protéger rien qu'en se tenant à mes côtés.

« Le vendredi soir. »

Quand il a prononcé ces mots, mon cœur s'est mit à battre pour lui, pour la énième fois de la soirée. Je dirais même, pour la énième fois ces dernières semaines.

Cependant, c'est beaucoup trop rapide. Ça ne fait que presque deux ou trois semaines qu'on se connaît. À vrai dire on ne se connaît pas, on se parle, on s'embrasse, on est attiré l'un de l'autre, mais c'est tout.

— Nahara, m'appelle une voix.

Je retourne ma tête tout sourire et me lève en titubant.

— Papaaaaaaaa, je cris en fonçant dans ses bras.

— Oh là, qu'est-ce que tu fais dehors ma puce ? Faut aller dormir, m'informe t'il.

Je jette un coup d'œil et me rend compte que j'étais bien dehors. C'est fou je ne m'en étais même pas rendu compte.

— Oups.

Seul mot que j'arrive à prononcer.

Ma bouche se ferme automatiquement et mon père grimace déjà. Il ouvre la porte en grand et je cours au toilette du bas pour pouvoir rejeter tout ce que mon corps ne supporte pas.

Une fois débarrassé, je m'assoie à côté des toilettes et allonge ma tête sur la cuvette.

En fermant les paupières j'aperçois encore Kit m'embrasser. Me tenir par les hanches de façon possessive. Les papillons qu'il m'offre ne voulaient pas s'enfuir. Ils s'entassaient même. Et moi j'aimais ça. J'aimais cette sensation. Wow c'est dingue comment il me plait. Comment j'ai envie d'être avec lui à ce moment-là. Merde ce mec est vraiment un aimant, on a vraiment envie de se coller à lui et de ne plus jamais faire un mouvement par peur qu'il ne s'accroche plus.

— Oh là là mais quelle horreur, dit une voix.

Je n'ai pas la force d'ouvrir les yeux, ni de bouger car le sommeil m'emporte. Alors je me laisse faire.

Je me sens voler. Mon corps ne touche plus le sol et pendant un moment j'ai l'impression d'avoir des pouvoirs. Cependant, l'effet de l'alcool s'estompe de plus en plus et j'entends les grognements de mon père qui est en train de me porter jusqu'à ma chambre, je pense.

Est-ce que vous vous êtes déjà réveillé, un matin, en ayant l'impression qu'une énorme casserole vous est tombée au dessus de votre crâne ? Mais bien positionné au dessus du front. Parce que c'est ce qui m'arrive. Je ne sais pas m'a assommé mais ça fait tellement mal.

Puis je t'ai vuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant