XI• Mon choix

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(Il y a une musique en média, je vous le direz quand la mettre, si vous le voulez.)

-Kit-

Lorsque je l'ai vu contre le mur, et lui presqu'en train de poser ses lèvres sur celles qui m'appartiennent, j'ai craqué.

Je n'aurais pas dû m'imposer, mais je ne le regrette pas.

Ce que je regrette au contraire, c'est l'impression d'avoir dérangé Nahara. Elle avait l'air déçu que je sois là. Comme si elle ne voulait pas me voir. Alors que si je suis venu plus tôt, c'était pour la voire. Je fais ça pour elle.

Parce que c'est clair maintenant. Nahara est mon choix. Elle est ce que je veux. Personne d'autre ne peut prendre la place qu'elle occupe.

Mais j'ai fui quand elle m'a parlé.

J'avais encore cette imagine d'elle sa tête s'approchant de celle de Maëlo.

Je ne pouvais pas non.

Alors j'ai été dehors et c'est comme ça que je me suis retrouvé à parler avec Élira après qu'elle soit sortie de la maison en larme.

— Elle a quelque chose, m'affirme son amie.

— Comment ça ?

— C'est pas Nahara, elle est pas comme ça, pleure t'elle.

— Pourquoi ?

— Cette version de Nahara qu'il y a dans cette maison. C'en est une autre, elle n'est pas normale. Il s'est passé quelque chose, me fixe t'elle comme si j'en étais la cause.

Je baisse les yeux et regarde mes pieds, retirant cette idée de ma tête. Ce n'est pas pour ça, non. Et vu comment Élira me regarde, elle ne sait pas.

— Qu'est-ce qu'on peut faire, je questionne.

— Toi ? Rien. Vous... vous n'êtes pas proche, non ? Il n'a aucun sentiment qui vous rassemble, demande t'elle suspicieuse.

— Non, non rien, je mens ouvertement.

— Ok, répond t'elle en hochant la tête de haut en bas. C'est ma meilleure amie et je suis en train de la perdre.

Malheureusement, je suis impuissant. Je ne peux
rien faire pour elle. Pour son amitié avec Nahara. Puisque ça ne me concerne pas réellement.

Cependant, elle a raison. Nahara a un comportement différent. Depuis un moment même.

Au final, je ne la connais pas vraiment assez. Du moins, pas comme je le pensais.

— Il faut que je te raconte quelque chose, lui dis-je d'un ton sérieux en la fixant. Mais il faut que tu sois franches, aussi en retour.

— Je te dirai tout ce que je sais, si tu es sincère.

— Pour Nahara, je ferai tout ce que je peux.

— J'écoute avec impatience, m'informe t'elle les yeux pétillants.

Yeux dans les yeux, je laisse parler mon cœur et lui parle de tout.

Puis je t'ai vuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant