Mon téléphone se mit soudain à vibrer dans ma poche. Il n'y a pas pire qu'un téléphone pour interrompre ce genre de moment.
Je glisse ma main dans ma poche, c'est peut être important.
Moi: Excuse moi..
Livaï ne me quitte pas des yeux. Les miens se dirigent sur mon écran: Eren. Je décroche.
Moi: Oui ? Eren: Je suis désolé de t'appeler, je sais que tu es avec les autres et que tu t'amuses sûrement. Moi: Tu ne me dérange pas Eren, qu'est ce qu'il se passe ? Eren: Tu es seule ?
J'ignore si Livaï entend notre conversation, nous sommes seul sur le balcon et de toute façon il n'y a pas d'autre endroit où je puisse téléphoner tranquillement. Livaï s'est remis à fumer et a détaché ses yeux de moi comme pour me laisser de l'espace.
Moi: Oui, je suis partie m'isoler un peu dehors. Eren: Je comprend. Moi: Tu voulais me parler de quoi ? Eren : Tu veux manger chez moi vendredi prochain ? Moi: Oui bien sûr.
Je pourrais presque l'entendre sourire à travers le téléphone. Cela me fais sourire aussi.
Moi: Tu m'as appelé pour ça ? Eren : Eh bien je sais que j'aurais pu t'envoyer un message mais je préfère entendre ta confirmation verbalement Eren: Bon je te laisse profiter de la soirée on se voit lundi en cours ! Moi: Oui à lundi, bisous. Eren: Bisous
Il a raccroché. Livaï regarde encore les jardins.
Livaï : Je ne savais pas que vous étiez proche à ce point. Moi: Nous sommes amis. Livaï : Il avait l'air de tenir vraiment à cœur que tu ailles passer du temps chez lui. Moi: C'est simplement parce qu'il veut que je rencontre sa mère.
Livaï se tourne vers moi et arque un sourcil.
Moi: Qu'est ce qu'il y a ?
Pourquoi l'ambiance s'est refroidi d'un coup ? On vient d'avoir notre second baiser. Il soupire
Livaï : Zoé, tu n'as pas remarqué ?
Moi: De quoi tu-
La porte du balcon s'ouvrit dans un fracas.
Petra : Eh! Qu'est ce que vous faites ici bande de coquins !!
Elle éclate de rire.
Petra : Livaï tu te souviens de Ana ? Livaï : Très vite fait pourquoi ? Petra : Donc tu te souviens d'elle ! Petra : Viens là !
Elle l'a tiré par le bras et il l'a suivi sans trop résister, un air blasé que le visage.
La porte se refermit derrière lui. Il ne m'a même pas adressé un dernier regard.
Il fait froid. Je réajuste la veste posée sur mes épaules. La sienne.
Il est temps de profiter un peu de la soirée.
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Ça fait 6 mois que je n'avais pas écrit 🤨
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