SIENNA | tome 1

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Cette nuit à était plus qu'horrible.

Je n'arrivais pas à dormir sans avoir des pensées horribles, sans penser à ce qu'il va bien pouvoir m'arriver.

J'espérais fermer les yeux et les réouvrir chez moi, dans un lieu où je me sens bien et en sécurité.

Le soleil commence à se lever baignant la pièce dans une lumière orangé, cette lumière que j'aimais tant quand je vivais ici.

Vivre en Espagne me manque énormément, l'ambiance du pays, l'odeur, absolument tout.

Samir saute à côté de moi sur le lit en me poussant me faisant presque tomber.

- Aller la marmotte il est 7h prépare toi, on rejoint Gianni dans le hall et après on va sur le lieu du rendez-vous ma jolie alors bouge tes jolies fesses.

Si je pouvais je fusionnerait avec ce matelas.

- Vas te préparer je t'ai mis des affaires dans la salle de bain.

Une fois de plus je ne lui réponds pas et me contente de me diriger vers cette maudite salle de bain.

Je fixe mon reflet dans le miroir au-dessus de la salle de bain et je n'arrive pas à me reconnaître.

Mes yeux sont rouge vif, des cernes bleues marques le dessous de mes yeux, je suis blanche à tel point qu'on dirait un mort vivant et je ne vois plus aucune joie sur mon visage.

Je me déshabille et rentre dans la douche en mettant l'eau la plus froide possible pour essayer, je dis bien essayer de me réveiller.

Honnêtement c'est mission impossible.

Je sors de la douche et je commence à me prépare, je met le jogging blanc avec le sweat et les basket que Samir à mis dans un sac dans la pièce.

En sortant de la salle de bain, je tombe nez à nez avec Samir qui attendait face à la porte.

On se dirige alors vers le hall.

Il place son bras autour de mes épaules dans un geste qui se veut sûrement protecteur mais ça n'a que l'effet de me stresser instantanément.

Il semble le remarquer mais n'enlève pas son bras pour autant.

- Détends toi ma jolie, ça va bien se passer.

- Mais oui ma mère est là, je me suis kidnapper par un chef de cartel complètement dingue et on va me faire faire quelque chose dont j'ignore tout mais qui peut me tuer si j'obéi pas, j'en suis sûr tout va aller super bien.

Il ne répond rien mais je vois bien qu'il se retient de dire quelque chose, finalement il ne me lance qu'un sourire compatissant.

On arrive dans le hall et je tombe nez à nez avec ma mère tenant à peine debout, sûrement défoncé par je ne sais quelle drogue qu'elle à l'habitude de prendre depuis des années.

Le plus étonnant c'est que ma mère ne soit pas encore morte d'overdose et enterrer six pieds sous terre.

Samir toujours accroché à mon cou m'amène jusqu'à une voiture garé devant l'hôtel

Mais avant de rentrer à l'intérieur, les toutous de Gianni me prennent par le bras et me bande les yeux.

Comme si j'allais pouvoir faire quoi que ce soit si je vois la route.

- Moi c'est Tony, le bras droit du capo on est obligé de te bander les yeux mais n'essaye pas de l'enlever je le verrai et si tu as le malheur de le retirer je te plombe le crâne compris ?

- Écoute cabrón ton patron veut déjà le faire donc ça sera un peu compliqué. J'ai compris que je ne dois pas faire de connerie, allez me casse pas les couilles je suis fatigué il est 7h alors détends ton slip et laisse moi monter dans cette voiture.