Le prince et l'adepte [Xiao x Aether]

Chapitre 5

Je ne suis pas retourné voir Lumine depuis la dernière fois. J'ai été beaucoup trop prit par notre projet pour me soucier d'elle. Je ne sais pas si elle est encore à Liyue ou non. Mais là, j'ai terminé alors je vais pouvoir y aller.

-Portail.

Mon subordonné s'exécute et je traverse celui-ci. Je me retrouve sur cette même montagne, ce qui veut dire qu'elle est encore ici. Je ne ressens pas la présence de l'autre adepte dans le coin. Je regarde dans la ville et je la trouve au salon de thé. Elle parle avec une femme que je n'ai jamais vu mais si je veux je peux savoir qui elle est. En tout cas, elle semble assez proche de Lumine. Je me demande qu'elle genre d'aventure elles ont vécu ensemble.
Puis sans cri égard, soudainement, la présence écrasante de Xiao. Je me retourne faisant apparaître mon épée mais celui-ci esquive mon attaque en passant très proche de moi. Il s'arrête à une distance de sûreté et me regarde. Quelque chose a changé. Déjà il semble en colère mais pas autant que ce que j'aurais imaginé. Je reste sur la défensive, épée à la main.

-La vérité ne t'a pas plu ?

-Discutons, Aether.

Son ton se fait particulièrement menaçant. Je serre les dents et je me redresse sereinement. Je commence à fouiller dans ma poche pour être près à partir en cas d'urgence mais le cube a disparu. Je tourne la tête vers Xiao et il le tien entre ses deux doigts.

-C'est ça que tu cherches ?

L'enfoiré ! Il a dû me le prendre quand il m'a attaqué par surprise.

-Du coup, je disais, discutons.

Je m'apprête à charger, plein de colère mais celui-ci pointe en direction de Lumine. Je me retrouve donc déconcentré et il en profite pour se propulser en ma direction pour me plaquer contre la pierre. Il a comprit ce petit con que Lumine est mon point faible.

-Allons discuter dans un endroit où on ne prendra pas le risque de se faire interrompre.

Sans que je ne puisse réagir, il me porte en sac à patate me faisant lâcher mon épée qui disparaît et il saute avant d'utiliser ses capacités de propulsion pour se déplacer à une vitesse ahurissante. Je ne parviens pas a réfléchir correctement dans cette situation et avant que je ne puisse trouver une solution, il s'arrête au milieu de nul part et me jette au sol.
Quand je rencontre la terre de façon très violente, mon crâne tape en premier, faisant naître une nouvelle douleur. Mais la colère prend plus vite le contrôle sur la douleur et je cherche à me relever mais je n'ai pas le temps de m'en remettre qu'il vient me plaquer à nouveau au sol en me tenant par le col. Ma tête bourdonne doucement et j'essaie de reprendre mon souffle mais avec son genoux sur ma poitrine, c'est assez compliqué.
Je ne crains l'avoir sous-estimé ce connard.

-T'es vraiment qu'un petit con de prince.

Mes yeux ne le lâchent plus. Je vais le tuer ce couillon. Je vais l'étriper. Il commence a faire pression au niveau de mon cou, me coupant encore plus le souffle. Déjà qu'il est lourd sur ma poitrine alors s'il fait pression dans mon cou aussi.

-Tu sais ce qui s'est passé ces derniers jours ?! Lumine a encore faillit mourir et devine qui l'a sauvé ?! Bah c'est pas toi !

Elle encore faillit mourir ? Où ? Quand ? Comment ?

-Tu sais quoi, je lui ai sauvé la vie ! Et toi tout ce que tu trouves à faire c'est nous haïr pour des histoires passées alors qu'on a aidé et sauvé ta soeur bien plus de fois que tu as pu le faire dans ta petite vie !

Un petit rire me prend.

-Tu veux quoi ? Des remerciements ? C'est pas ma faute si tu t'en veux tellement pour tes frères et sœurs que tu te sens obligé de la protéger elle !

Il ressert la pression et s'en est trop. Je me charge en anemo et je créer une espèce de champ de force qui l'éloigne de quelques centimètres de moi. J'en profite pour me reculer et me relever rapidement faisant apparaître mon arme. Entre ma tête et mon souffle qui revient petit à petit, il m'a vraiment bien eut ce connard !

-Exactement ! Je la protège parce que je la considère comme un être chère ! Alors pourquoi tu ne fais pas pareil ?!

-Parce que ce que je fais ici, c'est pour elle aussi !

-Mais cela ne servira à rien si elle meurt au court de son exploration !

La colère m'emporte et je décide de l'attaquer avec la puissance que je suis capable de mettre pour l'instant, c'est-à-dire pas beaucoup au vu de mon état physique. Il arrête mon épée avec sa lance et nos regards se croisent.

-Je ne comprends vraiment pas en quoi être avec ses êtres voués à la destruction va t'aider !

Je continue d'attaquer, accélérant le rythme au maximum. Celui-ci esquive ou par toutes mes attaques les une après les autres. Si je combat dans cet état là, je suis voué a l'échec. Je dois simplement récupérer le petit cube puis je lui réglerais son compte plus tard !

-Pourquoi tu es horrible avec les autres ? Les temps changent Aether et tu dois changer avec !

-Je ne vous pardonnerais jamais !

Je lance une attaque plus puissante que les autres, le mettant à genoux. J'en profite pour analyser sa tenue et je repère le cube dans une de ses poches. Dans une autre attaque pour renforcer son instabilité, j'en profite pour lui dérober une nouvelle fois le cube et lui en profite pour me propulser.

-Qu'est-ce qu'on t'a fait ?!

J'atterris que les pieds et je glisse quelques centimètres. Je pose ma main au sol et avec l'autre j'écrase le cube. Je vais esquiver son petit interrogatoire. La suite dans la prochaine épisode Xiao.

-Xiao, tu vas regretter soit s'en sûr !

Un portail apparaît derrière moi, irritant fortement Xiao. Il a encore échoué, il le sait. En outre, je me dépêche de traverser le portail et de l'autre côté, je manque de tomber dans les marches d'escaliers. C'est mon subordonné qui me rattrape juste à temps. Mon souffle est cours et mon corps se relâche rapidement.

-Prince !

Je me redresse difficilement en me tenant le crâne. Je remarque même que ma main est en sang...

-Qui vous a fait cela ?!

Je me retourne, les regardant tous d'un air menaçant.

-Ne vous mêlez pas de ça. Je réglerais le problème moi-même.

Et sur ces mots, je décide de m'enfuir dans ma chambre pour me soigner seul. Ce petit con, il ne paie rien pour attendre.