Chapitre 9 : Oups

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Vous voilà enfermés dans la Moria, du moins de ce côté. Boromir grogne (encore... tu as l'impression que dès qu'il ouvre la bouche c'est pour se plaindre) que c'est bien contre son gré qu'on se retrouve ici.

Boromir : Qui va nous guider, maintenant ? Il fait noir comme dans un four !

Gandalf : Moi !

Le magicien allume son bâton, et la lumière fait apparaître un grand escalier, et tout en haut, un passage voûté. Tu plisses les yeux, éblouie par cette soudaine clarté.

Gandalf : Montons jusque là haut, et ensuite nous pourrons nous reposer. Après la longue réflexion d'aujourd'hui, et l'horreur que nous venons de vivre, nous en avons bien besoin ! Mais à partir de maintenant, mes amis, parlons plus doucement.

Vous grimpez jusqu'en haut des marches et vous vous asseyez par terre en cercle.

Gimli : C'est étrange qu'il n'y ait personne... Il y aurait dû avoir des gardes...

Tu te sens mal de ne pas pouvoir dire au nain de s'attendre au pire, et tu essayes de penser à autre chose. Tu regardes autour de toi et tu te demandes comment un aussi petit peuple a pu creuser d'aussi hauts plafonds...

Vous vous êtes reposés et avez remangé un peu pour vous donner du courage, et vous êtes repartis. Vous marchez depuis plusieurs heures dans un couloir en pente douce, et l'air frais de l'entrée de la montagne se change peu à peu en air chaud et suffocant. Vous enlevez vos capes. Tu remarques que du chemin principal que vous suivez découlent plein d'autres petites galeries ou escaliers, et tu pense qu'il vaut mieux rester groupés.

A un moment, le chemin se sépare en trois grosses galeries, et pour le moment, vous êtes tous, même Gandalf, dans l'incapacité de dire quel chemin prendre, alors vous faites une nouvelle pause pour réfléchir. Chacun fait des allées et venues devant les ouvertures afin de décider laquelle prendre. Vous finissez par trouver à côté des trois passages une porte de pierre à moitié ouverte et qui s'ouvre facilement quand Gandalf la pousse. Pippin et Merry se précipitent à l'intérieur, mais Gandalf les arrête :

Gandalf : Doucement ! Doucement ! Vous ne savez pas encore ce qu'il y a là dedans ! Je vais passer devant.

Il entre d'un pas prudent, les hobbits juste derrière lui et le reste de la compagnie à leur suite. Tu discernes dans la semi-obscurité une pièce de taille moyenne avec en son centre un grand trou semblable à un puit, avec des restes de chaines rouillées trainant au bord et descendant dans le gouffre noir.

Gandalf : Voyez ! À vous précipiter comme des sots, vous auriez pu tomber, et être encore entrain de vous demander quand vous toucherez le fond !

Le magicien se détourne et observe autour de lui.

Gimli : Cela me semble être une salle de garde pour la surveillance des trois galeries.

Tu remarques que pendant que les autres font un état des lieux, Pippin s'approche en douce du puit. Tu restes sur tes gardes pour l'attraper au cas ou il perdrait l'équilibre. Il se met à quatre patte, prends une grosse pierre, et la lâche dans le trou. Tu n'entends un plouf distant que de très nombreuses secondes après, mais il est amplifié par l'écho et le silence, si bien que tout le monde se retourne vers le jeune hobbit.

Gandalf : Qu'est ce que c'est que ça ?!

Pippin lui avoue d'un air piteux sa bêtise. Tu vois certains de tes compagnons (dont Legolas) prendre un air qui veut clairement dire "mais quel imbécile", et tu souris.

Gandalf : Touck sans cervelle ! Ceci est un voyage important, pas une promenade d'agrément entre hobbits ! Jetez vous dedans la prochaine fois, cela vous mettra hors d'état de nuire ! Maintenant restez tranquille !

Tu arrêtes de sourire et tu tends l'oreille avec les autres. Vous n'entendez rien pendant quelques minutes, puis soudain, vous entendez de faibles coups monter des profondeurs : poum poum...poum poum... Ils s'arrêtèrent, puis reprirent de plus belle.

Gimli : C'est le son d'un marteau !

Gandalf : Oui, et je n'aime pas cela. Ça n'a peut-être rien à voir avec la pierre de notre jeune ami, mais il est probable qu'elle ai réveillé quelque chose qu'il aurait mieux fallu laisser tranquille. Bon maintenant, dormez tous, je prend le tour de garde.

Legolas x reader La dernière quête (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant