Chapitre 15 : Au secours !

1.3K 65 20
                                    


Vous avez marché pendant de nombreuses heures, et vous êtes maintenant arrêtés car les hobbits étaient à bout de force. Gimli, Merry et Pippin allument un feu, puis vous mangez et vous couchez. Ces derniers soirs, tu as pris l'habitude de dormir à côté de Legolas, depuis que tu as dormi collée à lui sur la montagne. Il est donc allongé en face de toi, qui est assise. Tu as bien envie d'aller faire un brin de toilette dans le rivière que vous longez, alors tu décide d'y aller quand tout le monde sera endormi.

Tu attends une petite heure, puis voyant que plus personne ne bouge, tu y va. Tu te diriges vers un coin un peu caché dans des branchages et des gros rochers et te déshabille. Tu rentres dans l'eau à l'endroit le plus profond, l'eau t'arrive à la taille -ouuuh c'est froid !!!- et tu plonges la tête pour rincer tes cheveux.

Tu pataugeais tranquillement quand tu entends un bruit d'éclaboussure derrière toi. Tu te figes.

??? : Belle soirée n'est ce pas ?

Tu reconnais tout de suite la voix désagréable et faussement aimable. Boromir.

Boromir : Vous êtes très jolie, vous savez ?

Un frisson de dégout et de gêne te parcoure. Tu l'entends avec horreur se rapprocher et tu as soudain la certitude qu'il est également nu.

Toi(pensées): Oh non berk...

Boromir : Vous êtes bien peu bavarde...

Toi : Je suis seulement surprise que vous n'ayez pas eu le bon sens ou la courtoisie de me laisser seule quand vous avez vu que je souhaitait un peu d'intimité.

Boromir : Mais nous avons de l'intimité, ce n'est pas ce qui manque !

Tu l'entends se rapprocher de plus en plus.

Toi(pensées): J'aurai du rester armée... Bon je vais calmement lui dire de ficher le camp et ça sera réglé.

Tout se passe alors très vite : tu allais te retourner pour lui dire de partir, quand il te saute dessus -il était beaucoup plus près que ce que tu pensais- , t'attrape à l'arrière de la nuque et colle ses lèvres contre les tiennes. Puis il essaye de t'embrasser et sa langue essaye de forcer le passage de ta bouche que tu essayes de garder hermétiquement close. Tu te débat mais il te retient fermement avec son autre main au niveau de ta taille.

Sa main commençait à descendre dangereusement vers tes fesses quand tu arrive enfin à libérer ta bouche et crier de toutes tes forces :

Toi : AU SECOURS !!!

Mais il sort un bâillon de nulle part et te le fourre dans la bouche. Il se place alors derrière toi et tenant fermement  d'une main les deux tiennes et de l'autre il commence à te toucher la poitrine.

Là c'en est trop. Tu sens une colère folle écraser ta peur et tu lève le pied pour donner un coup de pied là où ça fait mal. Tu le touche à l'entre jambe -ce qui te dégoute au plus haut point- et il lâche une de tes mains. Tu en profite pour lui donner un bon coup de coude dans la figure qui le fait saigner du nez et tu réussis à te dégager et à fuir. Tu te précipites sur la berge, tu enlèves ton bâillon et tu cherches une arme.

Se tenant le nez, il patauge jusqu'à la rive et tente de te rattraper mais une flèche siffle juste devant lui. Il s'arrête net.

??? : Encore un pas et la prochaine se logera dans votre crâne.

Tu tentes de te couvrir un minimum quand tu vois Legolas sauter par dessus les buissons et se positionner devant toi, face à ton agresseur. Il lui crache au visage :

Legolas : Vous me dégoutez. J'avais espoir que vous soyez un homme bien, mais vous n'êtes qu'un porc.

Boromir ne trouve rien à répondre et se contente de lui jeter un regard de haine. Legolas se tourne vers toi, te regardant bien droit dans les yeux:

Legolas : Rhabillez vous, je le surveille.

Et il se remet dos à toi. Tremblante de colère et de gêne, tu enfiles en vitesse tes vêtements, et tu fais signe à l'elfe que tu t'en va. Il te dit qu'il t'accompagne. Soudain, quelque chose se brise en toi et tu fonds en larmes. Gandalf et maintenant ça ? Tu sens que l'elfe te prend dans ses bras et tu pleures de plus belle.

Tu as fini par plus ou moins te calmer et vous revenez au campement le plus silencieusement possible. Au moment de se coucher, tu le regarde les yeux encore pleins de larmes, et il ouvre les bras en te souriant calmement. Tu comprends que c'est une invitation alors tu te blottis contre lui et tu te laisse aller au sommeil, peuplé de rêves du visage déplaisant de l'homme du Gondor. 




Legolas x reader La dernière quête (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant