Chapitre 2 : Un petit problème

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Comme il faut avancer plus vite que vous ne l'avez jamais fais jusque là, vous avez laissé à votre ancien campement tout ce qui est le moins utile et qui ne pouvait être emporté.

Vous suivez maintenant au pas de course la piste des orques.

Legolas : Quelle désolation ! Ces brutes tailladent tous ce qui est vivant, que ce soit ou non sur leur passage !

En effet, les pousses, les troncs d'arbres, les petites plantes et autres arbustes sont tranchés, tailladés, coupés, massacrés et piétinés sur un chemin de dix mètres de large. Au moins, vous êtes sûrs de ne pas perdre leur trace !

Quand la nuit tombe, vous ne vous arrêtez pas -à ton grand désarroi-. Le paysage a changé, et ce n'est plus les collines verdoyantes parsemées d'arbres mais un paysage sec et rocailleux constituées de petites montagnes arides, il est donc beaucoup plus compliqué de suivre la trace des orques, car il n'y a aucune végétation à piétiner ici.

Vous marchez toute le nuit et vous vous reposez un peu à l'aube. Tu t'effondres par terre et tu t'endors aussitôt.

Mais beaucoup trop vite à ton goût, on te secoue doucement pour te réveiller.

Legolas : On vous a laissé dormir le plus longtemps possible mais il est temps de partir.......Vous allez bien ? Vous êtes vraiment pâle...

En effet, tu as un mal de tête atroce, la nausée et ton cou te brûle. Tu réfléchis à ce qui t'arrive et ça te reviens brusquement.

L'orc maigrelet. Le poignard. Il était empoisonné.

Merde.

Legolas : Vous allez bien ?

Toi (pensée) : Je lui dit ou pas ? ..... oui .....-purée j'ai envie de vomir-

Toi : Emh vous pouvez regarder la coupure que j'ai sur le cou ?

Tu penches la tête en arrière et tu attends. Puis tu le regardes et sa tête ne dit rien qui vaille...

Legolas : Vous avez l'estomac bien accroché ?

Toi : Pas vraiment mais allez y...

Legolas : Eh bien disons que nous avons un problème. Votre blessure a une teinte violette dedans, et .... verdâtre autour.

Toi : Super.

Tu essayes de rester calme, mais tu sens la panique t'envahir.

Legolas : Aragorn ! Venez voir, nous avons un problème !

Tu dois vraiment avoir une mine de déterré car l'Arpenteur a un air qui en dit long quand il te vois.

Aragorn : Ah, oui en effet... Que vous es-t-il arrivé ?

Tu racontes la scène du combat avec le petit orque, puis tu demandes d'un ton quasiment suppliant si quelqu'un s'y connait en antidote.

Legolas : Pas beaucoup, mais je connais une petite plante qui ralentira l'expansion du poison, et calmera la douleur et la fièvre.

Toi : Parfait, et c'est quoi ?

Legolas  : De l'athelas. Gimli, mon ami, venez par ici !

Le nain, occupé à rassembler les dernières affaires un peu plus loin, accourt en trottinant.

Gimli : Que se passe-t-i.... Oh, oh, quelque chose ne tourne pas rond chez vous, Dame (ton nom)....

Toi (irritée) : Merci, je sais !

Puis tu te reprends :

Toi : Désolée, je ne me sens pas très bien...

Legolas et Aragorn présentent la situation à Gimli, qui se propose volontaire pour chercher la plante. Une fois parti, l'Arpenteur se désole :

Aragorn : Nous prenons beaucoup de retard dans la poursuite de nos amis... Il faudrait que nous ayons des montures, mais où en trouver dans ce désert ?

Toi : Je suis vraiment désolée, je ferai un effort pour avancer plus vite, je vous le promet !

Gimli (revenant tout essoufflé) : Par chance, j'ai trouvé sans doute l'unique pied qui pousse ici, au pied de broussailles.

Tu sens un grand soulagement t'envahir ; ce n'est pas un antipoison, mais cela te soulagera beaucoup.

Legolas prépare dans un bol en bois un cataplasme à partir de l'athelas et un peu d'eau, et te l'étale dans le cou. Tu sens le rouge te monter au joues et tu essayes de ne pas croiser son regard.

Gimli : Regardez, ça va déjà mieux, elle reprend des couleurs !

Toi : Oui, merci, ça brûle déjà moins...

Aragorn : Bon, maintenant, il faut partir, mais marchez à votre rythme pour ne pas vous épuiser.

Legolas te tends sa main pour t'aider à te lever. Tu la saisis, tu commences à te relever, mais tu es brusquement prise d'un violent tournis et tu t'effondre sur lui, à moitié évanouie.

Legolas : Doucement ! Vous tenez à peine debout !

Toi : ....S'cusez moi...

Tu reprends tes esprits et tu t'efforces de te tenir droite sur tes pieds.

Legolas : Ça va mieux ?

Toi : Oui, c'est bon, on peux y aller. De toute façon, je nous ai déjà fais trop perdre de temps. Allez, allons-y !

Aragorn : Vous êtes sûre ?

Toi : Mais oui !

Gimli : Ne vous en faites pas pour votre sac, je le prendrai en plus du mien.

Et vous repartez, Aragorn et le nain devant, et toi derrière, accompagnée de l'elfe qui te surveille au cas où tu tomberai une nouvelle fois.

Legolas x reader La dernière quête (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant