Chapitre 3 : Rencontre

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Voilà deux jours que vous êtes repartis, et tu vas beaucoup mieux. Tu sais que le poison est toujours en toi, mais tu espères que ton corps réussira à s'en débarrasser tout seul.

Vous avez dépassé une petite chaine de colline, et étrangement, c'est comme si vous aviez laissé le désert derrière vous ; les prairies qui s'étalent sous vos yeux sont de nouveau verdoyantes et brillantes. Cette belle vue vous redonnant du courage, vous avancez plus vite.

Mais plus tard dans la journée, vous découvrez quelque chose d'étrange. Un groupe d'orques morts gisent à terre dans une marre de sang noir.

Vous vous précipitez pour regardez de plus près.

Aragorn : Voici quelque uns de ceux que nous poursuivons...

Toi : Mais que font ils ici ?

Legolas : Ils ont dû se disputer pour un chemin à prendre, ou un bout de nourriture... Une telle chose n'est pas rare chez cette ignoble espèce... Mais, les Valar soient loués, il n'y a pas de trace de sang de hobbit !

Aragorn : Mais il y a des traces de pas de hobbits ! Venez voir. Elles se dirigent par là... Regardez !

Toi : Une broche de Lothlorien ?

Gimli : Il voulait sûrement nous assurer qu'ils sont vivant !

Aragorn : Venez, repartons, pas de temps à perdre !

Vous reprenez la route avec espoir, et une fois la nuit tombée, tous tes compagnons -et toi même- sont contents de se reposer.

Le lendemain, c'est Legolas qui vous réveille en s'exclamant :

Legolas : Réveillez vous, nous ne sommes plus seuls !

Tu bondis sur tes pieds, en même temps que le nain et l'Arpenteur

Toi : Des orques ??!!

Legolas : Non, des cavaliers ! Il y en a environ une centaine !

Aragorn : Vous nous avez fait peur ! Et à quoi ressemblent-ils ?

Legolas : Ils sont grand, ont la chevelure blonde, et sont montés sur des chevaux rapides et robustes.

Aragorn : Ce sont les Rohirrims.

Gimli : Dans un tel pays, impossible de leur échapper !

Aragorn : Descendons de cette colline et attendons-les, ils auront peut être des nouvelles pour nous.

Gimli : Ou des lances !

Toi : Ou des chevaux !

Legolas : Malheureusement, rien ne nous dit qu'ils voudrons nous aider...

Vous dévalez donc la colline et vous attendez impatiemment les cavaliers.

Une fois les hommes du Rohan suffisamment approchés, Aragorn les interpelle d'une voie forte :

Aragorn : Quelles nouvelles du Nord, cavaliers du Rohan ?

Mais en un clin d'œil, vous vous retrouvez encerclés, une forêt de lances pointée sur vous.

Le plus grand des cavaliers s'avance vers vous et lance d'une voix dure :

cavalier : Qui êtes vous, et qu'avez vous à faire dans ce pays ?

Aragorn : On m'appelle l'Arpenteur. Nous chassions une tribu d'orques.

cavalier : J'ai d'abord cru que vous étiez vous même des orques. Mais si vous les aviez rattrapés, vous seriez passés de chasseurs à proie ; ils étaient nombreux et bien armés. Mais vous avez une allure bien étrange, êtes vous un elfe ?

Aragorn : Non, seuls Legolas, fils de Thranduil du royaume de Mirkwood, et Dame (ton nom) le sont.

cavalier : Une femme ?

Toi : Oui, une femme, ça vous pose un problème ?

cavalier : Non, c'est juste... surprenant. (se tournant vers Legolas et Gimli) Et vous, vous êtes muets ?

Le nain se dressa de toute sa -petite- taille, et, les yeux lançant des éclairs, lança :

Gimli : Donnez moi votre nom, maître équestre, alors je vous donnerai le mien, et plus encore !

cavalier : L'étranger doit être le premier à se faire connaître, mais je me nomme Eomer fils d'Eomund, et je suis connu comme le troisième maréchal du Riddermark.

Gimli : Eh bien, Eomer fils d'Eomund, je vous avertit de surveiller vos paroles, et de cesser de nous prendre de haut et de dire du mal de notre compagnie, sinon vous pourriez le regretter !

Eomer (s'enflammant et brandissant sa lance) : Je vous couperai la tête, maître nain, si elle n'était pas aussi proche du sol.

Legolas (bandant son arc): Elle ne s'y trouve pas seule ! Vous seriez mort avant que votre coup ne porte !

Avant que tout ne tourne mal, Aragorn eu le bon sens de calmer le jeu et de repartir sur un terrain moins glissant :

Aragorn : Vous aurez compris que nous poursuivions une troupe d'orques ayant emmené nos amis. Qu'avez vous à nous dire ?

Eomer : Inutile de poursuivre, ils ont péri jusqu'au dernier.

Toi : Avez vous vu des hobbits ?

Eomer : Je vous demande pardon ?

Toi : Des hobbits ! De petites personne avec de grands pieds !

Eomer : Non, nous n'avons rien vu de tel. Nous avons fouillé tous les corps, avant d'empiler les carcasses pour les brûler, comme le veux nos coutumes.

autre cavalier : Seigneur, le temps presse !

Eomer : Dit à l'eored de se rassembler sur le chemin, et préparez vous à chevaucher au pas de l'Ent.

Le cavalier s'éloigne et vous laisse seuls. Eomer vous demande alors la vraie raison de votre venue, et Aragorn se lance dans le récit de vos aventures -sans toute fois dévoiler le but principal-. Une fois achevé, le rohirrim déclare :

Eomer : Je vais faire le choix de vous aider. Vous pouvez partir, et je vous prêterai des chevaux. Mais je demande seulement que une fois votre quête accomplie ou vaine, vous les rapportiez à la maison où Théoden notre roi siège à présent.

Aragorn : Vous avez ma parole.



eored = bataillon

Legolas x reader La dernière quête (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant