Le magicien leva son bâton une nouvelle fois, et la lumière du jour revint.
Gandalf : Tout n'est pas sombre ! Reprenez courage, Seigneur de la Marche, car vous ne trouverez pas meilleure aide. Maintenant, je vous invite à sortir devant vos portes pour contempler vos terres. Il y a trop longtemps que vous êtes assis dans l'ombre des récits sournois.
Le roi se lève lentement, et la femme derrière lui, qui n'avait pas bougé jusque là, se précipite pour lui donner son bras. D'un pas chancelant, il descend de l'estrade et marche jusque devant les portes, accompagnées du magicien.
Toi, Legolas, Aragorn et Gimli, êtes toujours plantés devant le trône, et quand Eowyn -tu avais entendu le roi l'appeler ainsi- revint, congédiée par Gandalf, elle se fige devant vous, regardant l'Arpenteur droit dans les yeux. Tu remarques que malgré son allure froide et austère, un émerveillement point dans son regard. Puis elle se retourne vivement et s'engage dans un couloir au fond de la salle.
Gimli (grognant) : Si Gandalf ne s'en était pas occupé, je lui aurais appris, moi, à ce Langue de Serpent, de dire du mal de la dame Galadriel ! Comment ose-t-il la souiller avec sa langue impure !
Toi : Laissez tomber, il a eu le sort qu'il méritait. Je me demande bien ce que Gandalf dit au roi...
Au bout de quelques temps, vous voyez le magicien dans l'encadrement de la grande porte vous faire signe de le rejoindre. Une fois arrivé à l'extérieur, il vous déclare :
Gandalf : Il n'y a pas le temps de vous dire tout ce que vous devriez entendre, mais une occasion se présentera normalement d'ici peu où je pourrais m'exprimer plus longuement. Mais voyez !
Des marches de pierre où vous êtes, il montre l'horizon Est. Du haut de la colline, la vue est magnifique.
Gandalf : Le Rohan et le Gondor ne sont plus seuls. La puissance de l'ennemi dépasse notre imagination, mais nous avons un espoir qu'il ne perçoit pas encore.
Puis, à voix basse, il se remet à parler au roi, assis quelques marches plus bas. Tes compagnons et toi restez silencieux. Quand le magicien a fini, il se dresse de toute sa hauteur et braque son regard perçant vers le nid de l'Ennemi. Le roi -tu crois qu'il va tomber en poussière- se lève, et à ta grande surprise, il se tient à présent droit, fier, et la détermination se lit dans son regard où toute lassitude a disparu. C'est comme s'il venait de rajeunir de trente ans. Puis, Gandalf reprend tout haut :
Gandalf : En vérité, c'est là-bas que réside notre espoir, là où siège notre plus grande crainte.
Alors tu te demandes ; ou en est le Porteur de l'Anneau ? A-t-il des ennuis, ou cela se passe-t-il bien pour lui ? Tu penses qu'avec son fidèle Sam à ses côtés, il est déjà un peu protégé. Mais si une centaine d'orques leur tombe dessus ? S'en sortirons-t-ils ?
Les paroles de Théoden te sortirent de tes pensées :
Théoden : Maudit soit le sort qui m'a réservé des jours funestes.
Gandalf : Vos doigts se rappelleraient mieux de leur force d'antan s'ils agrippaient la poignée d'une épée !
Le roi porta la main à sa hanche, mais aucune épée ne pend à sa ceinture.
Théoden : Où Grima l'a-t-il cachée ?
Tu sursautes quand tu entends parler dans ton dos :
??? : Prenez celle-ci, seigneur bien-aimé ! Elle fut toujours à votre service.
Tu te retournes et tu vois Hàma le Huissier, accompagné de Eomer, le Rohirrim que vous avez déjà croisé dans votre périple. Il est à genoux devant son souverain, lui présentant sa propre épée. Un silence s'installe, et personne ne bouge.
Gandalf : N'allez vous pas la prendre ?
Théoden tend lentement la main, ses doigts se referment sur la poignée, et vous êtes tous surpris de la fermeté de sa poigne. Tout à coup, il soulève la lame et la fait tournoyer dans les airs. Tu as un mouvement de recul, et le roi clame haut et fort, sa voix résonnant dans la vallée :
Théoden : Debout ! Debout, Cavaliers de Théoden ! C'est l'heure des hauts faits, il fait sombre à l'Est. La selle soit montée, le corps soit sonné ! Forth Eorlingas ! En avant !
Des gardes, alertés, se précipitent pour vous rejoindre, et quand ils voient leur roi, stupéfaits, ils tirent leur épée et déclarent :
Gardes : Commandez nous !
Eomer : C'est une joie Monseigneur, que de vous trouver dans une telle forme. Gandalf, plus jamais nous ne dirons que vous apportez le malheur !
Théoden : Reprends ton épée, Eomer, fils de sœur ! Et toi, Hàma, va chercher la mienne, Grima l'a en sa possession. Maintenant, Gandalf, je suis prêt à entendre vos conseils.
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Legolas x reader La dernière quête (tome 2)
FantasyBonjour ! Si tu tombes sur cette partie de l'histoire en premier, je t'invite à lire d'abord le tome 1 ! Bonne lecture ! Tu es une semi elfe mi elfe mi humaine. Tu fais partie de la Communauté de l'Anneau qui a été créée dans le but de jeter l'annea...