Chapitre 8 : Récits et prophéties

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Legolas : Bien sûr que nous vous suivrons ! Mais une questions se pose dans mon esprit depuis que vous êtes revenu : que vous est il donc arrivé en Moria ? Vous ne voulez donc pas nous le dire ?

Gandalf : J'ai attendu trop longtemps, le temps presse. Et même si j'avais une année, je ne pourrai pas tout vous raconter.

Tu as également très envie de savoir ce qui est arrivé au magicien, alors tu renchéris :

Toi : Dîtes nous alors ce que vous voulez, dans le temps que nous avons !

Le magicien reste silencieux un moment, puis commence à raconter :

Gandalf : Longtemps je tombai. Longtemps je tombai et Lui tomba avec moi. Son feu m'entourai. J'en fus brûlé. Nous finîmes par plonger dans une eau profonde, et glacée. Alors, tout devint noir.

Puis, je parvins enfin au fond de cet abîme, et Lui demeurait avec moi. Nous combattîmes loin sous la terre des vivants, là où le temps n'est point compté. Toujours il m'étreignait, toujours je le tailladais, jusqu'à ce qu'il se sauvât dans de sombres galeries. Je marchais en ces lieux, poursuivant mon ennemi qui finit par me ramener sur les chemins secrets de Khazad-dûm, jusqu'à atteindre l'Escalier sans Fin. Une fois qu'il eut gravit les plusieurs milliers de marches -moi sur ses talons-, il bondit au dehors sur le pinacle de la Tour de Durin.

Il s'entoura de nouvelles flammes et le tonnerre retentit alors, tandis qu'il se mit à pleuvoir de la glace. Je terrassais mon ennemi qui tomba de ce haut lieu, se brisant dans sa vertigineuse chute.

Puis les ténèbres me prirent, et je passai hors de la conscience et du temps. Pourtant je fut renvoyé pour que ma tâche soit accomplie, et je me trouvais alors, nu, de nouveau sur notre champ de bataille. Mais j'étais seul, oublié, et chaque jours était aussi long qu'un âge terrestre.

Et c'est ainsi qu'encore une fois, Gwaihir le Seigneur du Vent, sur ordre de la dame Galadriel, me prit et m'emporta pour me mener en Lothlorien. J'y trouvai la guérison, et je fus revêtu de blanc. On me raconta que vous veniez de partir, et on me donna de vos nouvelles. Des conseils je donnai et d'autres je reçus.

De là je vins par d'étranges chemins et j'apporte des messages à certains d'entre vous.

Gandalf : A Aragorn, on m'a prié de dire ceci :


Où sont les Dunedains, Elessar, Elessar ?

Pourquoi tous tes parents vont-ils de toutes parts?

Bientôt viendra le temps des égarés du Nord,

Et la Compagnie Grise accourra en renfort.

Mais sombre est le chemin que le sort t'a ouvert :

Les Mort gardent la voie qui mène à la Mer.


A Legolas, la dame envoie ces paroles :

Legolas Vertefeuille à l'ombre du bois vert

La joie tu as connu. Méfies-toi de la Mer !

Si tu entends le cri de la mouette sur l'eau,

Ton cœur dans la forêt n'aura plus de repos.


Puis, le magicien se tait et ferme les yeux. Tu es un peu déçue que la Dame n'est pas pensée à toi, et aussitôt, Gimli formule ta déception :

Gimli : Elle ne m'envoie donc aucun message ? Ni à (ton nom) ?

Gandalf (rouvrant les yeux) : Comment ? Pardon Gimli, j'étais à méditer ces missives. Mais elle vous a bien adressé des mots :

A Gimli fils de Gloin, transmettez les salutation de sa Dame.

Porteur de Boucle, où que tu ailles, ma pensée t'accompagne.

Mais assure-toi de porter ta hache au bon arbre !


Et à (ton nom), elle voulait faire parvenir ceci :

Le second arbre de la Forêt Sombre vous appelle !

Ouvrez vos yeux et votre cœur !


Tandis que Gimli gambade littéralement de joie -tu le soupçonne de bien aimer la Dame de la Lorien-, tu te demande ce que peux bien vouloir dire cette énigme. Comment trouver le deuxième arbre d'une forêt ? Peut-être que la Dame voulait parler du deuxième plus grand, ou plus âgé ?

Gandalf : Maintenant, venez ! Nous avons écoulé tout le temps qu'il est permis d'accorder à des retrouvailles d'amis. Il faut maintenant nous hâter !

Legolas x reader La dernière quête (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant