Chapitre 20 : Le Palantir

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Vous sortez de l'enceinte inondée, et vous repassez devant la colonne de la Main Blanche (à laquelle tu n'avais pas prêté attention à l'aller). Elle est à présent fracassée au sol, et noircie.

Gandalf : Les Ents font attention aux moindres détails !

La nuit tombe pendant que vous poursuivez votre route.

Merry : Irons-nous loin, cette nuit ? Tout cela m'a fatigué !

Gandalf : Voyez vous ça !

Toi : Il est vrai que moi aussi, j'aimerais bien me reposer un peu...

Merry : Merci de votre soutient, Madame ! Voyez, Gandalf, je suis sûr que tout le monde ici est épuisé !

Gandalf : Bon. Nous chevaucheront quelques heures, jusqu'à arriver au bout de la vallée. Mais demain, il faudra aller plus vite. Nous avons changé nos plans : au lieu de retourner directement à Edoras, nous retournerons au gouffre de Helm.

La route défile lentement, serpentant à travers la vallée jusqu'à ce que les dernières collines de la chaîne apparaissent. Enfin, il fait maintenant nuit, vous émergez sur une vaste plaine que vous distinguez à la lueur de la lune presque pleine. Vous vous installez près d'un taillis et allumez un feu. Les gardes du roi surveillent deux par deux les alentours.

Legolas s'assoie gracieusement à terre, tandis que tu t'effondres littéralement à côté de lui tellement tu as mal partout, et que tu es fatiguée.

Tout le monde se prépare à dormir, mais tu remarques que Pippin semble curieusement agité... Il se tourne et se retourne sur sa couche de fougère séchées. Tu entends Merry le réprimander, et tous les deux commencent à discuter à voix basse. Mais tes paupières sont si lourdes que tu ne tardes pas à t'endormir...

Soudain, un cri perçant déchire l'air et tu sautes sur pied. Les gardes, alertés, ainsi que tous les membres de votre compagnie se précipitent vers la source du cri. C'est alors que vous découvrez Pippin, étendu au sol derrière un buisson, serrant dans ses mains crispées l'objet rond et sombre qui était tombé de la tour de Saruman. Le hobbit balbutie des paroles incompréhensibles, jusqu'à ce que Gandalf le fasse reprendre ses esprits.

Pippin : Gandalf ! Gandalf je suis désolé !

Gandalf : Qu'avez vous fait ?!

Pippin ferme les yeux et frissonne.

Gandalf : Parlez !

Pippin : ...J'ai vu un ciel sombre et de hauts remparts. Et de minuscules étoiles qui ont commencé à clignoter, éclipsées par des créatures ailées, très grandes, et l'une d'elle s'est mise à voler droit sur moi. J'ai essayé de m'enfuir, parce que j'ai cru qu'elle allait sortir du globe, mais quand elle l'a eu complètement recouvert, elle a disparu. Puis il est venu, Lui. Il ne m'a pas parlé avec des mots que je pouvais entendre. Il me regardait, et je comprenais. "Ainsi, vous voilà revenu ? Pourquoi avoir négligé de rendre compte de vous-même pendant si longtemps ?" Je n'ai pas répondu. Puis, il a ajouté : "Qui êtes vous ?". Je ne voulais pas répondre, mais ça faisait mal, alors j'ai dit : "Un hobbit." Alors il a ri. D'un rire froid et cruel. J'ai eu peur, et je me suis débattu, mais il a continué : "Attends un peu ! Nous nous reverrons bientôt. Dit à Saruman que ce  bibelot n'est pas pour lui. Je l'envoie chercher sur-le-champ. Compris ? Dis seulement cela !" Alors il m'a regardé avec une joie perverse. Voilà, c'est tout ce dont je me souvient.

Gandalf : Regardez moi !

Le hobbit plante son regard dans les yeux du magicien, puis le visage de ce dernier s'adoucit, et il lui tapote l'épaule en disant :

Gandalf : C'est bon ! N'en dîtes pas plus ! Vous n'avez pris aucun mal, et je ne vois pas dans vos yeux l'ombre du mensonge. Vous êtes un sot, mais un sot honnête ! Mais bon, à présent, dormons ! Et, de grâce, ne mettez plus de cailloux sous mon coude.

Il allait retourner se coucher, quand ta curiosité l'emporte et tu ne peux t'empêcher de demander :

Toi : Gandalf, excusez-moi, mais qu'est ce que c'est que cet objet ?

Gandalf : C'est un Palantir, une pierre de vision. À la base, il y en avait sept, qui communiquaient entre eux. Ils n'ont pas été créés par Sauron, ils sont d'ailleurs bien plus vieux que lui...

Mais alors que vous parlez, la lueur de la Lune s'éteint, et un froid glacé s'installe. Tu observes en tous sens, sentant que quelque chose ne va pas. Les gardes du roi se jettent ventre à terre, et tu vois dans le ciel nocturne une immense silhouette ailée passer par dessus vous, la même que Legolas avait abattue quelques jours avant la mort de Boromir.

Gandalf : Un Nazgûl ! Un messager du Mordor ! En selle, n'attendez pas l'aube !

Puis il part en courant chercher les chevaux. Quand il revient, la moitié du camp est déjà levée, et il embarque Pippin, le pose devant lui sur sa monture, s'écrie en s'éloignant déjà :

Gandalf : Suivez nous sans tarder ! En avant, Scadufax !

Vous vous affairez tous à finir de lever le camp, et une fois sur vos montures, Merry, assis devant Aragorn, ironise :

Merry : Une très belle nuit, très reposante !

Il est vrai que une fois la poussé d'adrénaline redescendue, tu te sens de nouveau fatiguée et courbatue, et tu te dis que jamais tu ne pourras résister ne serai-ce qu'une heure.

Alors, tu vas timidement demander à Legolas si, éventuellement, vu que tu es fatiguée, et si ça ne le dérange pas, tu pourrais monter avec lui. Le rouge te montes aux joues, et tu ne peux pas t'empêcher de sourire quand il te répond, en te tendant sa main :

Legolas : Pas de problème, montez !



Bonjour à tous ! Merci beaucoup de suivre mon histoire, j'espère qu'elle vous plaît toujours!

Le tome 2 est fini, ainsi que le 3e. Merci de votre soutien et bonne lecture !

Legolas x reader La dernière quête (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant