Chapitre 9 : Arrivée au Rohan

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Il s'enveloppe à nouveau dans sa vieille cape défraichie, et vous le suivez jusqu'à sortir de Fangorn.

Legolas : Les chevaux ne sont pas revenus...

Gandalf : Nous ne marcherons pas, le temps manque.

Il bascule alors la tête en arrière et émet un long sifflement, clair et perçant, que vous êtes stupéfaits d'entendre sortir de ses vieilles lèvres barbues. Il siffle encore deux fois, et, au bout de quelques minutes, vous percevez des hennissements venir des plaines de l'Est.

Une fois les montures en vue, tu t'exclames :

Toi : Ce sont nos chevaux ! Et ils sont guidé par un autre beaucoup plus grand. Ça alors, je n'ai jamais vu un cheval aussi imposant !

Gandalf : Et vous n'en reverrez jamais ! Voici venir Scadufax, le plus grand des Mearas, les Seigneurs des Chevaux.

Scadufax a maintenant beaucoup distancé les trois autres, et c'est lui qui arrive le premier. Il fourre affectueusement ses grands naseaux dans le cou du magicien, et celui-ci lui adresse quelques mots à l'oreille. Quand les autres chevaux  arrivent, et Gandalf s'adresse à eux :

Gandalf : Nous allons sur le champ à la demeure de votre maître, le roi Théoden.

Puis il vous dit :

Gandalf : Prenez chacun une monture, je ferai assoir Gimli devant moi, et avec son consentement, Scadufax nous portera tous les deux.

Votre chevauchée dura bien des heures, sans la moindre pause, et en fin de journée, le magicien annonce :

Gandalf : Voici la brèche du Rohan, Isengard est là bas.

Legolas : J'y vois une grande fumée, qu'est ce que cela peut-être ?

Gandalf : La bataille et la guerre ! En route !

Vous cavalez encore jusqu'au coucher du soleil, puis Gandalf vous accorde quelques heures de repos -qui passèrent bien trop vite à ton goût-. Quand vous repartez, la Lune est encore haut dans le ciel. Tes muscles courbatus te font mal, tu es fatiguée, et le froid qui s'installe te gèle le bout des doigts.

L'aube finit par se lever. Soudainement, Scadufax s'immobilise et hennit, et Gandalf pointe son doigt à l'horizon en s'écriant :

Gandalf : Regardez !

Au loin, tu vois se dresser les montagnes du Sud, et à leurs pieds, se déploient des prés bordés de collines. À l'entrée de la plus grande vallée, une palissade entoure un petit mont. A l'intérieur, se trouvent des petites maisons, et au milieu, juchée sur une terrasse verdoyante, une grande salle au toit d'or.

Gandalf : Ces habitations se nomment Edoras, et cette salle dorée est Medusel. C'est là que réside Théoden fils de Thengel, Roi de la Marche du Rohan. Maintenant, il nous faut cheminer avec prudence, car la guerre menace de tous les côtés, et les Rohirrims sont vigilants. Ne tirez aucune arme et ne dîtes aucune parole hautaine, jusqu'à ce que nous nous trouvions devant le siège de Théoden.

Vous descendez donc dans la vallée et vous passez devant un groupe de tertres couverts d'herbe et de petites fleurs blanches. Le magicien vous explique qu'il s'agit de l'endroit où dorment les aïeux du roi.

Une fois arrivés devant les palissades, cinq hommes en côte de maille vous barrent le passage, et s'adresse à vous dans la langue du Riddermark -que tu ne comprends pas-. Un échange a lieu entre les soldats et Gandalf, qui répond calmement à leurs questions virulentes. Tu entends le nom de tes compagnons ainsi que le tien, et tu comprends que le magicien fait annoncer votre venue au roi quand un garde part vers l'intérieur de la ville.

Il réapparaît au bout d'un certain temps et déclare quelque chose que Gandalf vous traduit :

Gandalf : Nous pouvons entrer, mais ils prendront nos armes.

Le grand portail s'ouvre et vous entrez, marchant en file indienne derrière votre guide. Au bout d'un long chemin pavé en lacet calé entre de petites maisons, vous gravissez un escalier muni de larges marches, et vous arrivez sur une terrasse verdoyante. Au milieu, une fontaine en forme de cheval alimente un cours d'eau qui coule dans le village.

C'est ici que le guide vous laisse pour retourner à son poste, et vous marchez encore un peu pour parvenir à la vaste entrée de la grande salle. Un autre garde vient vers vous et vous parle cette fois-ci dans le parler commun :

garde : Salut à vous, étrangers venus de loin ! Je suis Hàma, l'Huissier de Théoden. Je dois maintenant vous demandez de me laisser vos armes avant d'entrer.

Legolas lui remet alors son arc, son épée, et ses deux longs poignards accrochés dans son dos. À ton tour, tu lui remets ton arc, ton grand poignard accroché à ta ceinture, et les deux petits -que tu garde habituellement tout le temps sur toi- , cachés dans tes bottes. Mais Aragorn hésitait à confier son épée, et la situation allait déraper quand Gandalf calma le jeu et donna sa propre arme : sa grande épée en métal si clair qu'on la dirait faite de glace. Aragorn, à contrecœur, déboucle sa ceinture, mais la pose lui même avec les autres armes, et défend quiconque d'y toucher. Gimli l'imite et annonce :

Gimli : Et bien, si tout est à votre convenance, nous allons maintenant entrer et nous entretenir avec votre maître.

L'Huissier, hésitant, dit à Gandalf :

Hàma : Pardonnez-moi, mais il faut aussi laisser votre bâton à la porte...

Gandalf : Sottises ! Je suis vieux ! Voudriez vous priver un vieillard de son appui ?

Hàma : Non, bien sûr, mais ... Bon, vous pouvez entrer.


Legolas x reader La dernière quête (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant