Chapitre 18 : Retrouvailles

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Les cavaliers rient, et Théoden déclare :

Théoden : Il est évident que nous assistons à des retrouvailles d'amis très chers ! Voilà donc vos compagnons perdus, Gandalf ? Ces jours sont décidément voués à l'émerveillement. Ces gens ne sont-ils pas des semi-hommes, que certains d'entre vous appellent Hobbytlan ?

Pippin : Hobbit, s'il vous plaît, Monsieur.

Théoden : Hobbit ? Votre langue a pris une bien étrange tournure, mais le nom ne me paraît pas inapproprié. Des Hobbits ! Aucun récits de ma connaissance ne rend vraiment compte de la réalité.

Merry s'incline, et Pippin se lève et salue profondément. Puis ils commencent à discuter des coutumes de la Conté avec le roi, mais Gandalf les arrête :

Gandalf : Vous ne connaissez pas le danger qui vous guette, votre Majesté, ces deux là pourraient vous parler des plaisirs de la table et de leurs coutumes des heures durant. Sans doute il y aura-t-il un meilleur moment pour cela plus tard. Où est Sylvebarbe, Merry ?

Merry : Au Nord, complètement de l'autre côté. Mais il m'a laissé un message pour vous : "Si le Seigneur de la Marche et Gandalf veulent bien s'avancer jusqu'au mur Nord, ils y trouverons Sylvebarbe pour les accueillir." Et j'ajouterai que vous trouverez également des victuailles du meilleur cru, choisies par vos humbles serviteurs.

Gandalf : Voilà qui est mieux ! Eh bien Théoden, viendrez vous avec moi à la recherche de Sylvebarbe ? Il faudra faire le tour, mais ce n'est pas loin. Sylvebarbe n'est autre que Fangorn, l'aîné des Ents.

Théoden : Je viens avec vous. Adieu, mes Hobbits ! Puissions nous nous retrouver dans ma demeure ! Là, vous prendrez place à mes côtés, et nous parlerons de tout ce qu'il vous conviendra d'aborder ! Adieu !

Les hobbits s'inclinent bien bas, et le roi s'éloigne avec Gandalf et ses hommes.

Pippin (chuchotant à Merry): Voilà donc le roi du Rohan ! Un bon petit vieux, très poli.

Toi : Pippin !

Pippin : Eh bien quoi ? Je n'ai rien dit !

Legolas, Gimli, Aragorn et toi vous approchez des hobbits, grimpez sur la grosse pierre, et laissez vos chevaux se reposer.

Legolas : Et maintenant que les gens importants sont partis discuter de choses importantes, les chasseurs aimeraient des réponses à leurs questions !

Merry : Nous aussi nous en avons à vous poser !

Legolas : Chaque chose en son temps, puisque nous étions les chasseurs, il est normal que vous rendiez compte en premier !

Gimli : Ou en deuxième ! Ce serai plus agréable après un repas, je meurs de faim ! Si vous pouviez nous apporter de quoi combler le creux que nous avons au ventre, vous vous acquitteriez un peu de votre dette.

Les hobbits vous guident alors vers une grande salle dans la muraille, et il vous sortent toutes sortes de mets et de boissons du garde manger.

Merry : Êtes vous satisfait, maître nain ?

Gimli : Certes oui, la dette est réduite de beaucoup !

Et les hobbits s'attablent une deuxième fois.

Pippin : Il faut bien tenir compagnie aux invités !

Legolas : Vous êtes plein de prévenance, ce matin ! Mais nous ne serions pas arrivés, et vous seriez peut être encore à vous tenir compagnie l'un à l'autre !

Une fois que vous êtes repus, vous ressortez vous asseoir sur la grosse pierre. Pippin et Merry se remettent à fumer, imités par Aragorn, et Gimli emprunte une pipe à Pippin pour faire de même. Comme Legolas et toi ne fumez pas, vous vous contentez de regarder les alentours. Au bout d'un moment, l'elfe déclare :

Legolas : Allons, le temps passe ! Cessez cette curieuse manie de vous enfumer et contez nous votre récit.

Les hobbit racontent donc leur capture, le dernier combat de Boromir -tu es gênée quand tu vois que Aragorn et Gimli te regardent pour savoir si tu vas dire quelque chose-, puis le trajet avec les orques, la puanteur, la crasse, les fouets, et autres anecdotes que Merry doit raconter à la place de Pippin, tellement il en a souffert. Ensuite, ils se sont enfui, et faufilé dans Fangorn, où les Ents les ont recueillis.

Puis il racontent comment les Ents ont lancé l'attaque sur l'Isengard, libéré l'Isen de son barrage, et détruit les machines maléfiques du magicien. Mais il ne s'est pas laissé faire, et il a envoyé des flammes liquides sur un des Ents, qui avait brûlé immédiatement. Les autres sont devenus fous de rage, et ont redoublé de violence, mais à un moment, Sylvebarbe avait poussé un cri retentissant, et il y avait eu un silence de mort. Il avait parlé à sa tribu, et ils s'étaient mit à surveiller la Tour jour et nuit, jusqu'à aujourd'hui.

Pippin : Si Saruman met le nez à sa fenêtre, il verra un bien triste gâchis. Mais il reste enfermé dans sa tour, sans le moindre signe de vie.

Puis il raconte comment Langue de Serpent était arrivé, ce matin, et comment Sylvebarbe l'avait soulevé de son cheval pour lui demander son nom. Ce dernier lui avait répondu qu'il était Grima, ami et conseiller du roi, et qu'il venait de sa part porter un message à Saruman. Mais malheureusement, Gandalf était passé la veille, prévenant le vieil Ent de son arrivée imminente, ainsi que de sa nature de traître. Alors Sylvebarbe l'avait laissé rejoindre Saruman, et s'enfermer à son tour dans Orthanc.

Merry : Je me demande ce que fabrique Gandalf, l'après midi avance. Et si on allait faire un tour ?

Vous vous approchez un peu de la Tour, et vous apercevez des personnes non loin de la grande porte d'Orthanc.

Legolas : Voilà Gandalf avec Théoden et ses hommes !

Legolas x reader La dernière quête (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant