??? : Vous, maître nain, je vous prie de lâcher votre hache. Nous n'aurons pas besoin d'en arriver là. Qu'attendez vous, descendez !
Gimli : Et vous allez nous envoûter avec votre voix maléfique ! Non merci !
Alors, aussi aisément qu'une chèvre, il monte les marches jusqu'à vous. Dans ses mouvements, vous voyez nettement qu'en dessous de sa cape, il est entièrement vêtu de blanc. Tu as un mouvement de recul.
Gimli (se précipitant sur le vieil homme en brandissant sa hache) : Saruman ! Encore un pas et je ferai une entaille dans ton chapeau que même un magicien aura du mal à recoudre !
Le vieillard fut trop rapide pour lui. Il bondit sur un haut rocher, et se redresse de toute sa hauteur. Sa cape en haillon vole en arrière et ses vêtements blancs resplendirent. Il lève alors son bâton et la hache du nain lui saute des mains.
Toi : Gandalf !!!!!
En effet, Gandalf le Gris est dressé devant vous. Mais ce n'est plus Gandalf le GRIS, puisqu'il est BLANC.
Toi (les larmes aux yeux): Comment... Par quel...
Il descend de son perchoir et te prends dans ses bras.
Gandalf : Ne pleurez pas mon enfant !
Aragorn : Vous étiez tombé !
Puis il te lâche et Aragorn se précipite pour lui serrer chaleureusement les mains, les yeux brillants. Puis Legolas fait de même, sauf Gimli reste à l'écart, figé en état de choc, toujours au même endroit que quand le magicien vous a révélé son identité.
Gandalf : Maître nain, cessez de me regarder avec ces yeux de merlan frit, cette expression vous est peu flatteuse !
Contre toute attente, le nain se mit à rire.
Gimli : Gandalf ! Mais... Vous êtes tout blanc !
Un éclat de rire général accueillit ces paroles.
Gandalf (riant): Oui je suis blanc ! Mais, parlez moi de vous ! Allons nous asseoir et faites moi le récit de votre voyage.
Vous descendez de votre perchoir, vous asseyez tous en cercle, et commencez votre récit : l'échappée belle de la mine, le voyage jusqu'en Lothlorien, les cadeaux de la Dame, la mort de Boromir, la fuite du porteur de l'Anneau, le kidnapping de Merry et Pippin, les Rohirrim...
Gandalf : Pauvre Boromir ! Mais il est mort comme il l'aurait souhaité : en combattant pour ses amis !
Tu hausses les sourcils d'un air dédaigneux à l'évocation du nom, ce qui ne manque pas à Aragorn, assis en face de toi :
Aragorn : Nous n'avons pas eu le temps de parler, mais comme Boromir n'est plus parmi nous, j'imagine que je peux vous demander, dame (ton nom).
Il marque un temps de pause et tu baisses les yeux.
Aragorn : Que s'est-il passé ?
Tu ne peux retenir les larmes qui perlent au coin de tes paupières, et roulent sur tes joues.
Tu sens qu'on te fixe, et, Legolas qui est assis à côté de toi, te regarde d'un air encourageant.
Toi : Ce n'est pas facile...
Gandalf (d'un air grave) : Mon enfant, je vois bien que vous êtes brisée. Il faut nous parler, cela vous libèrera d'un lourd fardeau.
Tu renifles et tu commences ton récit. Tu ne rentres pas dans les détails, mais tu te livres un maximum. Et, une fois fini, tu te sens un peu mieux.
Un silence absolu suit tes paroles.
Gandalf : Legolas... Je ne sais quoi dire... Merci... Je suis véritablement surpris et attristé de la conduite de Boromir, je pensais que c'était quelqu'un de bien...
Le reste de la journée se passe dans le silence presque total, et vous ne parlez que pour vous dire : "je prends le premier tour de garde cette nuit", "je vais chercher du bois pour le feu", et "Gimli arrête, ne coupe surtout pas les arbres d'ici si tu tiens à la vie, il y a du bois mort par terre"
Une fois la nuit tombée, Legolas grimpe à un vieux chêne pour y dormir, puis quelque minutes plus tard, il se penche la tête en bas sur une branche et te dit :
Legolas : Montez !
Puis il disparait dans les feuillages.
Toi (pensées) : ????? Euuuh Pourquoi ??? D'accord... C'est bien gentil mais je sais pas grimper aux arbres !
Tu commences ton escalade, mais une fois arrivée à deux mètres du sol, impossible d'aller plus haut -et de redescendre, bien sûr, sinon c'est pas drôle-.
Toi : Euuh... Si vous voulez que je monte il va me falloir un petit coup de main !
Au dessus de toi, tu vois le bras du prince se tendre dans ta direction. Tu prends sa main et il te tire vers le haut aussi facilement que si tu était une poupée de chiffon.
Tu t'assois sur une grosse branche très près de lui et il te demande :
Legolas : Ça va ?
Toi : Oui...
Et là, il te met un bras autour de la taille, te tire vers lui, et s'adosse contre le tronc central de l'arbre. Tu piques. le plus. gros fard. de. ta. vie. Ton cœur semble sur le point d'éclater.
Legolas : Eh bien bonne nuit ! Et ne vous inquiétez pas, vous ne pouvez pas tomber.
Toi (d'une petite voix): D'accordbonnenuit !
Tu n'as pas d'autre choix, dans cette position, que de poser ta tête sur son épaule, et tu te dis que jamais tu ne pourra dormir comme ça.
Toi (pensées) : Par tous les Valar et par les Terres Immortelles !!!!!!! Je dois rêver c'est pas possible !
Mais comme la journée a été lourde en émotions, et tu tombes -pas de l'arbre heureusement- endormie très vite.
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Legolas x reader La dernière quête (tome 2)
FantasiaBonjour ! Si tu tombes sur cette partie de l'histoire en premier, je t'invite à lire d'abord le tome 1 ! Bonne lecture ! Tu es une semi elfe mi elfe mi humaine. Tu fais partie de la Communauté de l'Anneau qui a été créée dans le but de jeter l'annea...