Chapitre 13

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Une semaine venait de passer et la jeune femme n'avait pas beaucoup vu Dimitri pendant ses quelques jours.

Ses cours commençaient très tôt et finissait assez tard, elle n'avait pas beaucoup de temps pour discuter avec lui non plus par messages. En effet, ce dernier lui avait donné son numéro de téléphone car il devait partir en séjour professionnel en Grèce afin de signer un accord extrêmement important pour son entreprise.

Malgré cela la jeune femme avait toujours le droit à des petites surprises de sa part a chaque fois qu'elle rentrait des cours.

Parfois c'était un sachet de bonbons rempli jusqu'au bord, ou encore de magnifiques fleurs qui étaient faites mains ou bien de magnifiques robes.

Elle avait l'impression de vivre un conte de fée qui malheureusement prit fin lorsqu'elle reçu une lettre anonyme. Au début, elle avait pensait à une mauvaise blague de ses nouveaux camarades de classe qui visiblement aimé bien se moquer d'elle car elle ne parlait pas très bien russe.

Mais en ouvrant la lettre, elle avait hurlé si fort que son oncle avait tout d'abord pensait qu'elle avait vu une petite araignée. En effet, la jeune femme était terrorisée par ses petites bêtes.

Ce dernier avait également lu la lettre et avait appelait dans la secondes Dimitri afin qu'il rentre le plus vite possible.

Pourquoi ? Car la lettre était écrite en sang et demandait de l'aide auprès de la jeune femme. Si ils avaient tout les deux bien comprit c'était son amie qui était détenue par un tueur en série depuis de longues années maintenant et qui avait réussi à trouver le moyen de la contacter.

Cela faisait à présent 2 heures que la jeune femme était blottie contre le torse de Dimitri qui n'avait pas mis longtemps à revenir en Russie.

Ce dernier partageait le même avis que son conseiller, comment son amie aurait-elle pu savoir ou elle se trouvait ? Et surtout pourquoi lui envoyer un doigt comme preuve ?

Pour lui, il s'agissait plutôt d'un piège que ce fou avait essayé de tendre sur la jeune femme qui heureusement avait très bien réagit en expliquant tout à son oncle et à Dimitri.

- elle ne risque plus rien Dimitri tu peux la laisser dormir seule – dit Alexei qui venait de les rejoindre

Le chef de la mafia le regarda tellement noir, que ce dernier leva les mains en l'air comme s'il essayait de lui faire comprendre qu'il n'était pas l'ennemi.

- excuse-moi mon ami, je deviens fou ! Cette situation va me faire craquer – dit le mafieux en regardant la jeune femme qui dormait paisiblement dans ses bras

Alexei tapota doucement l'épaule de son ami avant d'aller se servir un bon verre de bourbon ancien, un bourbon écossais.

- quel est le plan maintenant chef ? – demanda Anton, qui venait d'entrer dans la salon

- retrouver cette petite merde et le torturer de longues heures avant de le tuer a mains nues – dit Dimitri en souriant

Son conseiller frissonna quelques secondes avant de hocher la tête, en accord avec son chef.

- cela promet d'être très amusant je pense – dit Alexei en rigolant

Anton regarda les deux garçons en levant les yeux au ciel, comment pourraient-ils être différents alors qu'ils avaient été élevés par la même personne.

En effet, Alexei avait trouvé à moitié mort dans une ruelle sombre par le père de Dimitri qui a ce moment là s'occuper déjà seul de son fils. Cependant ce dernier avait refusé d'abandonner le garçon dans la ruelle.

C'était en plein hiver et il faisait extrêmement froid dehors, de plus la ruelle n'était pas connue pour être paradisiaque.

Alors que Dimitri était formé dès son plus jeune âge à être le futur chef de la mafia, Alexei lui était formé pour être son bras droit.

- le vieux a raison cependant Dim', la demoiselle ne risque rien ! les plus grands de la mafia russe vivent auprès d'elle – dit son Alexei en donnant un verre à son ami

Dimitri grogna tout en remerciant son ami pour lui avoir donné ce verre dont il avait bien de besoin actuellement.

- tout d'abord, nous devons avoir le lieu d'où vient la lettre – dit Dimitri

- je m'en occupe dit Anton en prenant son manteau avant de partir de la maison, tel un courant d'air hivernal

Les deux amis furent tout d'abord surpris avant de hocher la tête en rythme, ils comprenaient parfaitement l'état dans lequel devait être le vieil homme.

Sa nièce était devenue la cible du possible tueur de son amie, mais Dimitri avait l'impression que quelque chose ne collait pas dans ce mystère comme si il manquait des pièces maîtresses pour que tout soit plus clair.

- Alexei va fouiner dans son ordinateur et cherche si elle n'aurait pas alerté sans vouloir le tueur et surtout cherche si son amie est bien morte – dit – il en berçant la jeune femme qui avait légèrement bougé

- tu pense qu'elle n'est pas morte ? – demanda Alexei

- c'est une piste que j'envisage en effet mon ami, après tout, les deux amies ne se connaissaient pas depuis longtemps et si elle recrutait les victimes pour le tueur après tout – dit Dimitri en essayant de ne pas parler trop fort

Son ami ouvrit les yeux en grand, en réalisant qu'il avait peut-être raison. Peu de filles se méfieraient d'une autre jeune femme surtout de leur âge.

La théorie tenait parfaitement la route. Mais pourquoi revenir maintenant ?

C'était incompréhensible et cela commençait à mettre à rude épreuve les nerfs du mafieux qui étaient déjà tendus depuis son arrivée.

Alexei était monté en haut pour faire ce que son chef lui avait demandé, alors que la jeune femme venait tout juste d'ouvrir les yeux sortant de son long sommeil.

- que ce passe t- il ? – demanda la jeune femme en voyant des sacs de voyage à l'entre de sa maison

- je reste ici, Alexei aussi ! Ca nous permettra d'assurer ta sécurité et d'avoir un œil sur toi

La jeune femme s'assit un peu plus convenablement tout en regardant le mafieux dans les yeux, elle était inquiète pour elle ce qui était normal mais pas seulement elle était inquiète pour tout le monde.

Elle avait elle-même du mal à assimiler que ce soit bien son amie qui lui avait écrit la lettre, ce n'était pas son lexique habituel et Yléana savait très bien que la jeune femme avait des troubles mentaux qui pouvaient être calmés lorsqu'elle parlait dans son champs lexical habituel.

- j'ai peur de mourir Dimitri – dit la jeune femme en se blottissant de nouveau contre le mafieux qui l'a serra contre lui pour la rassure.


L'obsession de Dimitri KunetsovOù les histoires vivent. Découvrez maintenant