Chapitre 19

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Le reste de la nuit fut court mais les deux amants avaient finalement réussit à trouver un sommeil sans cauchemar ni sans tremblements.

Yléana se réveilla en première, elle vit le mafieux encore endormit le soleil illuminait son visage si dur en apparence mais si doux à ses yeux.

Elle caressa tendrement la joue droite du mafieux en souriant, elle n'avait pas l'impression d'être aux côtés du chef de la mafia.

Avec elle, c'était un homme comme les autres sauf que lui avait réussit à obtenir ce qu'elle n'avait jamais offert à un autre homme. Son cœur et son corps.

Elle se sentait épanouie et heureuse avec lui, elle se sentait tellement vivante qu'elle avait l'impression que c'était interdit alors que rien ni personne n'oserait se mettre en eux.

Elle était la compagne du chef de la mafia Dimitri Kunetsov et elle était fière d'avoir brisé en quelque sorte sa carapace de marbre.

La jeune femme se leva en prenant soin de ne pas le bousculer car il était face à elle. Yléana ne prit pas de drap cette fois alors qu'elle se promenait entièrement nue dans la chambre jusqu'à la salle de bain.

Elle ouvrit le robinet de la douche avant de s'admirer pour la première fois entièrement nue dans le miroir de la salle de bain. Son corps était encore marqué pas les puissantes mains du mafieux mais cela ne lui faisait pas peur, c'était simplement sa manière à lui de lui qu'il l'aimait.

Alors qu'elle se retourna pour prendre sa douche, elle vit le mafieux qui l'attendait à côté de la douche le sourire aux lèvres en la regardant de haut en bas.

- des réveils comme celui-là j'en veux bien tous les matins avant le petit déjeuner moy yagnenok – dit Dimitri en rentrant dans la douche

Yléana rougit avant de le suivre dans la douche, elle prit soin de garder un peu distance afin qu'ils puissent tout les deux avoir de l'eau.

Elle mit son savon sur elle avant de sentir les mains du mafieux sur son corps qui prenait soin de faire mousser le savon tout en faisant exprès de caresser des zones sensibles pour la jeune femme.

- nous n'avons pas le temps ce matin, nous devons régler cette histoire tu te rappelle n'est-ce-pas ? – demanda la jeune femme en le confrontant face à face

Le mafieux grogna avant de lever les mains en l'air, il rigola doucement devant l'air extrêmement sérieux de la jeune femme.

Les deux amants continuèrent à se taquiner sans jamais céder à la tentation avant de sortir de la douche encore mouillés.

Yléana donna une serviette à Dimitri avant d'en prendre une pour elle aussi, elle se sécha sous les yeux gourmand du mafieux qui n'en perdait pas une miette.

- ton corps me rendra fou – dit-il en embrassant sa nuque avant d'aller dans la chambre pour s'habiller car il était déjà sec.

- oh, je croyais que tu étais déjà fou de mon corps – dit la jeune femme en le regardant d'humeur taquine aujourd'hui

Alors que Dimitri allait répondre quelqu'un toqua à la porte avant de rire.

- je comprends mieux pourquoi le vieux ne voulait pas venir toquer à la porte, il est temps de sortir de votre chambre les deux amoureux ont a une super piste ! – dit Alexei avant de redescendre l'escalier

Yléana rigola avant d'enfiler un pantalon et un t-shirt ou une magnifique fleur y était brodée mains. La jeune femme aimait beaucoup ce t-shirt car c'est elle seule qui avait brodée la petite fleur.

C'était un clin d'œil à sa maman qui aimait énormément cette fleur, elle avait le même t-shirt afin d'avoir le fameux t-shirt souvenir à montrer à ses enfants lorsqu'elle serait mère à son tour.

Elle ouvrit la porte de la chambre avant de sortir suivit de près par Dimitri qui murmurait de petits compliments en russe dans sa barbe.

Elle rigola doucement avant de voir le visage sérieux de son oncle, cependant il n'était pas en colère contre eux.

Anton montra malgré son dégoût pour la photo le corps sans vie du tueur en sérié qu'il avait tous les trois suspectés d'être le coupable, l'auteur lui-même de ce livre de tordu.

- s'il est mort depuis longtemps comme l'indique l'état de décomposition de son corps cela ne veut dire qu'une seule chose – dit Dimitri avant d'être coupé par Yléana

- mon amie est devenue son élève, c'est elle la tueuse en série maintenant il ne peut pas y avoir d'autre hypothèse c'est tout simplement impossible ! – dit la jeune femme avant d'aller prendre l'air sur la terrasse dans le jardin

Dimitri garda un œil sur elle avant de regarder les deux hommes en face de lui qui comprenait parfaitement la réaction de la jeune femme. Elle devait être complètement perdue.

Alors qu'Alexei fronça les sourcils en voyant une ombre sortir de l'obscurité, il ne mit pas longtemps à sortir son arme pour tirer.

- que fais-tu pauvre fou pense à Yléana – hurla Anton avant de sortir dans le jardin et de voir Yléana en état de choc assise sur la terrasse.

Son regard était rivé sur l'ombre qui peu à peu commençait à prendre forme.

Les deux mafieux ne mirent pas longtemps à rejoindre Anton et Yléana dehors, armes à la main comme prêt à faire feu à tout moment.

- tu ne peux pas être vivante c'est impossible ... tu ... tu as disparue il y a plusieurs années c'est insensé – dit Yléana alors que Dimitri s'approcha d'elle avant de la serrer dans ses bras

- insensé tu dis ? Voyons Yléana, tu aurais t'en doutais depuis longtemps tu étais si intelligente et si belle lorsque nous étions déjà au lycée – dit la femme en regardant Yléana avait dégoût et jalousie apparente

- je ne comprends pas ... qu'est-ce-qu'il a bien pu te faire subir pour que tu devienne aussi folle que lui l'était de son vivant ? – demanda la jeune femme dans l'incompréhension la plus totale

- il m'as juste façonnée à son image, parfaite et forte tout simplement – dit la femme

- tarée surtout tu veux dire - dit Alexei en la regardant avec dégoût et rage mêlée

Deux émotions qui une fois ensemble donnait un mélange explosif.

Yléana essaya de se lever mais Dimitri la tenait si fermement sur le sol, que c'était peine perdue. Elle comprenait parfaitement son geste, il souhaitait juste la protéger du danger.

- c'est tellement pathétique, toi la sainte nitouche dans les bras glacial d'un mafieux sans cœur que c'est pathétiquement poétique tout ça – dit – elle

- ferme la Lola ! – hurla de colère Yléana

Tout d'abord surprise la fameuse Lola reprit une expression neutre, jamais elle n'avait vu ou même entendue Yléana hurler ou être en colère sur quelqu'un comme elle l'était actuellement.


L'obsession de Dimitri KunetsovOù les histoires vivent. Découvrez maintenant