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Le ciel est fendu de lumières bleues clignotantes. Wooyoung est obligé de s'arrêter. La route est bloquée par les pompiers. Les gyrophares font faire demi-tour toutes les voitures. San murmure qu'avec toute cette neige, on voit mal la route et que ça ne l'étonnerait pas qu'un automobiliste ait renversé un piéton. Le blond acquiesce et commence à manœuvrer pour prendre une autre direction.

- Attends ! Arrête toi !

Il s'exécute.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

San est persuadé d'avoir vu Shana parmi les pompiers. Il sort de la voiture et court vers les camions. Wooyoung coupe le moteur et le suit. Sa sœur est bel et bien avec les secouristes, le corps secoué de sanglots et le visage tiraillé par l'inquiétude.

- Veuillez reculer monsieur.

Un pompier lui barre la route.

- C'est ma sœur !

En entendant sa voix, Shana se retourne et se jette dans les bras de son frère. Il la serre aussi fort qu'il le peut dans ses bras. Elle est beaucoup trop sous le choc pour réussir à articuler le moindre mot. Wooyoung se renseigne donc au près du pompier.

- La dame qui habite ici est tombée dans les escaliers et a perdu connaissance. Nous devons la transporter au plus vite à l'hôpital pour qu'elle y reçoive les soins nécessaires.

Les yeux du blond sont remplis de larmes. Il fait ce qu'il peut pour les contenir et les ravale avant d'aller voir San. Shana n'a toujours rien dit mais ce silence en dit long. Le rosé se doute que sa grand mère est au centre de cette histoire. Il pose sa main sur son épaule puis regarde la jeune femme

- Va avec eux.

Elle hoche la tête. En voyant celle de Wooyoung et ses yeux humides, San panique. Ses jambes lâchent quand le mannequin lui explique la situation. Il a réussi à le rattraper de justesse.

- Ça va aller. Ça va aller. Nana est forte... Elle va se battre. Viens, on va les rejoindre.

Le photographe est en larme. La peine et l'inquiétude se mélangent violemment. Dans la voiture, Wooyoung souffle un bon coup avant de démarrer. Il veut rester solide pour son petit-ami. Ses mains sont tremblantes, il serre le volant si fort que ses phalanges deviennent blanches. San ronge ses ongles sous l'effet du stress. Le blond attrape sa main qui se faisait maltraiter et entrelace leur doigts.

- Ça va aller.

Impossible de savoir qui il essaye de rassurer, le photographe ou lui-même ?

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WinterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant