Winter

17.

L'annonce de leur couple est passée comme une lettre à la poste. Ses parents étaient heureux pour eux. Shana s'est levée une petite heure plus tard la tête dans le vague et le coeur en compote. Voir ses parents l'a réconfortée un petit peu.

Elle est partie se balader pour se changer les idées alors que le rosé est parti prendre une douche, laissant donc Wooyoung seul avec leurs parents.

- Je sais que c'est quelque chose que vous devez gérer en famille, mais si vous avez besoin d'aide ou de quoique ce soit... n'hésitez pas.

Il leur adresse un petit sourire compatissant et peiné.

- C'est gentil, Wooyoung. Merci.

Puis, la mère ajoute:

- Et, tu fais partie de cette famille maintenant.

Le blond sourit, heureux d'entendre ces paroles. Ils discutent pendant de longues minutes. La mère de San est très curieuse sur les activités professionnelles du blond. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre un mannequin de la renommée de Wooyoung.

Lorsque San descend, il s'est enveloppé dans un sweat de son copain et a enfilé un jogging. Sa mère marmonne.

- Pour une fois, j'ai envie de rester en pyjama.

Ils ont passé la journée ensemble, assis dans les canapés, à discuter. Lorsque Shana a voulu aborder le sujet de l'enterrement, ils ont conclu que c'était trop tôt d'en parler aujourd'hui lorsque le rosé s'est effondré et réfugié dans sa chambre.

- J'ai besoin de prendre l'air. Wooyoung, t'aurais pas une clope ?

- Si, mais depuis quand tu fumes ?

Elle tourne la tête. À son regard larmoyant, il comprend que c'est juste une excuse pour sortir sans que ses parents ne viennent. Elle a probablement juste besoin de se retrouver seule pour ne pas craquer devant eux. Il sort son paquet de sa poche et lui tend.

- Le briquet est dedans.

- Merci.

Elle le prend et s'éclipse.

- Tu fumes depuis combien de temps ?

- Beaucoup trop longtemps. J'ai commencé au lycée.

La mère ouvre de grands yeux en soucoupe. Elle commence à lui poser des questions, un peu gênée car très indiscrète, mais Wooyoung y répond sans le moindre problème.

- Maman fout lui la paix avec ça.

San se rassoit aux côtés du mannequin.

- Ça va, mon cœur. Parler de ma dépression ne me pose plus de problème.

- D'ailleurs, tu vas pas pouvoir voir ton médecin si tu es ici.

- Je m'en fout. J'ai beaucoup plus important à gérer qu'un rendez-vous raté chez le psy.

Le rosé hoche la tête. Dans un sens il n'a pas tort. Mais sa santé aussi est importante...

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