Chapitre 12

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PDV Tawny

Braoum Braoum 

Le bruit de l'orage et les éclairs me tirèrent de mon sommeil agité et ce n'était pas plus mal. J'étais en train de faire un cauchemar sur l'Oncle Lev. Je revivais en boucle mes agressions, et en plus, mes blessures me faisaient très mal. Je tâtonnai sur le lit, cherchant en vain la présence de Maman, mais je ne trouvai que son châle. 

Braoum Braoum 

Les orages s'intensifièrent et mon souffle se coupa. Il faisait sombre et le problème c'était que j'avais peur du noir. En plus, mon récent cauchemar et les orages faisaient monter ma panique. 

Maman. 

Il me fallait ma Maman. 

Je me levai du lit avec son châle dans la main et sortit de la chambre. Ayant une excellente mémoire, je me souvins de la petite visite que Maman m'avait faite et pris le chemin en direction du salon. J'entendis de grandes voix parler et avançai prudemment. Tous les Avengers étaient là. Je cherchai Maman et la vis de dos, assise sur un fauteuil.  

J'eus à peine le temps de faire un pas, que tous les yeux convergèrent vers moi. Quand Maman croisa mon regard, elle comprit immédiatement que quelque chose n'allait pas. Elle ouvrit ses bras, et je courus vers elle. Je mis ma tête dans son cou et elle me serra fort. Le silence de la pièce était seulement interrompu par mes pleurs. 

Nat : Qu'est-ce ce qui ne vas pas mon cœur ? demanda-t-elle doucement en me caressant le dos. 

Je ne répondis pas. 

Nat : Un mauvais rêve ? tenta-t-elle. 

Je hochai faiblement la tête. Maman continua de me bercer. 

Tawny : Я боюсь темноты Мама (J'ai peur du noir Maman)… 

PDV Nat 

Je voyais bien que parler russe l'apaisait, alors je commençai à lui murmurer des mots rassurants à l’oreille. Cela fonctionna très bien, et après quelques minutes, Tawny s’était calmée. Les autres avaient repris leur conversation, même s’ils nous jetaient des regards curieux de temps en temps. 

Tawny : Я люблю тебя, мамa (Je t’aime, Maman), murmura en séchant ses dernières larmes. 

Ses mots me touchèrent profondément, et je sentis mes yeux devenir humides. À cet instant, j’avais complètement oublié la présence des autres et seul ma fille comptait réellement. Je la serrai encore plus contre moi et enfouis ma tête dans ses boucles rousses. 

Nat : Я люблю тебя мой ангел (Je t’aime mon ange). 

Mes larmes coulaient à présent, et Tawny vint délicatement les sécher. Je vis du coin de l’oeil que les Avengers nous regardaient et que Wanda rangeait son téléphone. 

Soudain, je me souvins qu’elle se crispait dès que je touchais son ventre. Je pris mon courage à deux mains, priant pour qu’elle ne se braque pas, et lui demandai calmement pourquoi elle avait mal au ventre. 

Tawny : Je...je..j’ai...j’ai pris un coup au judo... 

Nat : Est-ce que ça fait très mal ? 

Tawny : Non, seulement quand on appuie trop fort... 

Bien qu’elle n’ait que sept ans, ma fille était une excellente comédienne. J’étais sûre qu’elle me mentait, mais je fis comme si de rien était. Je lui redemanderai quand on serait seule. 

Tony, qui était assis près de nous, se tourna vers Tawny, avec un grand sourire.

Tony : Alors le Gremlins, tonton Tony te manquait trop ? 

Tempus Fugit - Tawny RomanoffOù les histoires vivent. Découvrez maintenant