Partie 17

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Quand tu es au sommet, tu ne vois que le dessus de la tête des autres....toi tu n'es même pas dans mon champ de vision femme.

Des jours et des semaines s'étaient écoulés. Tâchat s'était rétablie et avait regagné sa chambre depuis fort longtemps
mais le maître avait comme disparu du manoir.
Tâchat n'avait plus entendu parler de lui... comme un mort.

Elle avait entendu dire qu'il était dans ses quartiers.
Dans son bureau....puis en voyage....de retour....et encore en voyage. Pour dire que trois mois s'étaient volatilisés mais la jeune femme n'avait croisé l'ombre de son époux.

Sa vie à elle avait poursuivit sa trajectoire à la différence qu'avec le renvoie de la gouvernante,
Tâchat se retrouvait dans l'obligatorieté de prendre les directives dans le manoir.
Qui lut crût qu'elle Tâchat devrait gérer une maison ? Donner des ordres ? Le comble de toute l'histoire est cette nounou qui s'était comme lignée contre la jeune femme.

Matilde lui avait raconté comment le maître avait pris soin d'elle pendant sa convalescence.
Matilde lui avait fait du chantage émotionnel ...puis quand elle vit que la jeune dame ne semblait guère ébranlée dans ses sentiments alors elle utilisa la logique.

_Voyons Tâchat que tu l'acceptes ou non c'est ton époux.
Et tu te dois de faire de ton mieux pour qu'il se sente bien.
Tu ne peux pas juste te contenter de vivre dans le bâtiment d'à côté.
Puis, il a pris soin de toi donc tu as une dette envers lui. Tu te dois de t'en acquitter. Regarde.... pourquoi ne ferais-tu pas toutes ces choses qu'il t'avait demandées han ?

Ce plaidoyer s'était soldé avec Tâchat qui promettait à Matilde de s'occuper d'Alexender pendant un mois....Piff. Cette femme devenait pesante.

Alexander, lui, était pour la troisième fois de retour de Paris, où il suivait un traitement pour ses yeux. Assis dans son bureau, il vérifiait avec Chip que toutes ses instructions avait été respectées pendant son absence.

_ Bienvenu maître ! Avez-vous fait bon voyage ? Quel dommage que vous ne m'aviez permis de vous accompagner cette fois.

_ Tu avais des choses à faire ici. A ce propos fais-moi un rapport !

_ Bien maître vous m'avez demandé de garder un œil sur votre épouse et de trouver une solution au problème de la vente de ses tricots. Et bien il faut dire qu'il n'y a rien de particulier de ce côté là, à la seule différence qu'avec l'absence de la gouvernante, elle a pris en charge le manoir et c'est hallucinant comment elle s'en sort à merveille. Elle a tout modifié jusqu'au salaire des employés.
Elle a découvert des irrégularités dans les comptes du côté des achâts...a puni les instigateurs dont Shirley était en tête et récompensé les plus honnêtes.
Elle a tout revu, ce qui nous a fait faire des économies de plus de 15% sur les dépenses du manoir.

_ Hum...

_ Quant aux tricots et bien elle continue de les faire et de les vendre à la seule différence que je me suis arrangé pour que ça ne sorte pas du manoir. C'est moi qui les achète. Désolé maître c'est la seule alternative inoffensive que j'ai trouvé.

_ Hum...

_ Oh..eurh.. comment dire ça ? Je ne sais pas trop pourquoi mais de ce que j'aurais entendu, Matilde aurait convaincue la jeune femme de vous obéir surtout en ce qui concerne vos demandes personnelles. Alors quand votre épouse à sut que vous reviendrez..eh bien elle ...elle .. elle s'est personnellement occupée du nettoyage de votre chambre et de votre cuisine.

Que se passe-t-il avec la nounou ? Ne pût s'empêcher de se demander le maître. Essayait t-elle de les mettre ensemble ou quoi ? Quoi qu'il puisse être, Alexander se devait d'avoir une discussion avec cette bonne femme.

_ Quand tu auras finis ton rapport convoque-moi la nounou.

_ Bien maître. Quant au Croqmort tout a été mis en place comme il se doit. Ils ne tarderont pas à recevoir votre surprise, tout au plus dans une heure de temps maître.

_ Bien...bien. Rit d'un air satisfait le maître qui venait de reprendre
le contrôle sur la situation. Les messagers ont-ils été bien envoyés ?

_ Oui maître.

_ Parfait ! Que le spectacle commence.

*

_ Monsieur Douglas, un homme qui dit venir du maître MagConnert demande une audience.

Le maître MagConnert ? Alexander dook MagConnert.
Cet homme, Douglas le haïssait lui et son prestige....lui qui soumettait tout être...lui qui les assujettissait. De quel droit s'était t-il proclamé maître sur Waldorf ?
La famille Brokers est belle et bien la plus ancienne de cette région et par ricochet la plus à même de la diriger. Mais cet individu avec comme armure le pouvoir et l'argent de sa famille avait volé au Brokers ce qui leur revenait de droit. Puis qui était ce maître ?
Douglas n'était-il pas son aîné de deux ans ? N'avaient-ils pas fréquentés les mêmes écoles ?
Eu les mêmes enseignants ?
En quoi lui était-il supérieur alors ?

Miséréré MagConnert... MagConnert...je t'aurais un de ces beaux jours.
Je trouverai ta faiblesse et je t'anéantirai toi et toute ta famille, trancha le robuste Douglas.
Tu es mon ennemi juré vermine !
Je dois peut-être me soumettre à toi maintenant mais tu ne perds absolument rien pour attendre.

_ Bien conduisez-moi à lui.

_ Bien mon seigneur !

_ Qui êtes-vous et pourquoi le maître vous envoie dans mon manoir jeune homme ?

Vêtu d'un ensemble tout blanc...blanc neige ... blanc propre. Walter, l'homme du maître garda le silence le regard vers le sol comme si la honte le submergait. Mais soudain, de façon aussi surprenante qu'inattendue il leva son regard de pierre...ce vide dans celui de Douglas qui tresaillit.

Ce regard ! C'était un regard funeste...de satisfaction ! Ça sentait le malheur !

Au milieu de leur salon, le père et le fils Croqmort était eux face à Golden, un autre homme du maître tout aussi vertu de blanc écarlate avec ce même regard..celui d'une prévision des plus funestes !

Est-ce un critère pour être recruté au sein du manoir du maître ?
Avoir un regard sinistre, ténébreux ?

Osez m'aimer Alexander Dook Magconnert !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant