Partie 33

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    S'il te plaît, libère-toi de ce carcan de l'obscurantisme petit humain. La vie est cruelle sache-le
et cesse de te leurrer.

_ Depuis combien de temps a t-il commencé ? Et comment s'appelle t-il ?

_ Un mois, Mr Nicolas Robertson.

   Hum

_ Est-ce qu'il t'a déjà fait mal ?

La petite se contenta de faire un signe de oui par la tête.

   Hum

"Cette fillette, toujours capricieuse  semble soudain triste et pathétique "

_ Je te crois !

_ Vraiment ? Demanda innocemment la gamine.

_ Oui, et les membres de ta famille sont de gros idiots imbus d'eux même, pensant être des dieux aux côtés de qui personne n'oserait agir de façon incontournable.

_ Mon aîné n'est pas un idiot !
Mamie peut-être un peu et, mon autre frère est le plus grand idiot de la terre lui. Rectifie la petite. Si j'avais pu voir mon aîné, lui aussi m'aurait crû.

_ Hum

_ Alors je peux rester ici jusqu'à l'arrivée de mon frère ?

_ Non ! On va tirer cette histoire au clair et l'attraper en flagrant délit ce monsieur.

_ Vraiment ? Mais comment ?

_ Je vais te ramener à ton manoir et tu vas faire ton cours comme d'habitude.
Et moi je resterai dans les parages compris ? Avec des témoins, il ne pourra plus le nier.

_ D'accord ! Je vous fait confiance jolie demoiselle.

_ Bien ! Allons-y.

_ Erica, j'aurais besoin que vous m'accompagnez.

_ Très bien maîtresse, affirmait heureuse la servante de Tâchat.

Une fois dans la voiture, la petite demanda :

_ Mais, ne devriez-vous pas prendre des gardes avec vous ? Et s'il s'enfuit alors ?

Voilà une question sensée ! Que devrait faire Tâchat une fois qu'elle aurait attrapée cet homme ?
Mais, elle ne pouvait sûrement pas utiliser les hommes du maître.

_ Tu es la petite sœur du maître. N'as-tu pas des gardes à ton manoir ?

_ Je partage le manoir de mon second frère et ses gardes ne m'obéissent pas.

_ Hum... et bien si vous avez besoin de gardes, vous devriez vous adresser maîtresse à Vipère. C'est lui qui est chargé de la sécurité du manoir.

_ Bien ! Je vais lui demander.

Tâchat arriva enfin au point de contrôle du manoir et trouvait enfin le général du manoir.

_ Bonjour ! C'est vous vipère ? J'aurais besoin de cinq de vos meilleurs hommes si possible.

La toisant de haut en bas avec mépris, vipère lui jeta :

_ Et moi j'aurais besoin de vacances et ce n'est pas pour autant que j'en aurai petite. Va jouer ailleurs.

Un de ses subordonnés, lui chuchota :

_ Commandant, elle, c'est la nouvelle femme du maître.

_ Et alors ? Rien à faire. Je ne suis pas à son service, crachait l'homme en la regardant droit dans les yeux.
Et encore moins au service d'une servante.

"Aaah donc voilà d'où venait son mépris, c'était à cause de ses origines. "
Alors en s'armant d'un sourire au coin, la jeune femme affirmait :

_ Bien le merci et désolée du dérangement.

*****

_ Alors jolie demoiselle, ces hommes ?

_ Ils ont dit ne pas être à mon service. Quand on en aura fini avec cette histoire, n'oublie pas de dire à ton grand frère qu'ils ont refusé de nous aider petite, dit sournoisement Tâchat.

_ D'accord ! Mon frère s'occupera d'eux.

_ Au moins on a le chauffeur qui semble plutôt costaud. On peut donc y aller.

******

_ Anaïs, pourquoi m'avez-vous fait attendre ? Un peu et je sonnais votre disparition à votre grand-mère, chuchota face au visage de la petite son professeur. Je te l'ai déjà dit, tu ne peux pas m'échapper.

_ Je ...je suis désolée monsieur. Ne me faites pas de mal, dit la petite, la voix tremblante.

Déplaçant sa chaise pour être plus proche de la petite, le professeur jeta un coup d'œil aux alentours.

_ Aujourd'hui, on va parler de l'hygiène corporelle. Et bien l'hygiène c'est être propre. Sais-tu ce que tu dois faire pour être propre ?

_ Je dois me laver tous les jours.

_ C'est bien, dit-il en passant ses mains dans les cheveux de la petite.
Mais, tu dois aussi avoir des habits lavés ainsi que les dessous. Sais-tu c'est quoi un dessous ?

La fillette fit un non de la tête.

_ Les dessous ce sont ces petits vêtements que tu portes avant de mettre tes habits. Par exemple, les soutiens gorges. Mais toi, tu ne portes pas encore de soutien gorge n'est-ce pas ?

La fillette fit un oui de la tête.

_ Il y a également les culottes et ces culottes doivent être lavés pour être propres. Dis-moi, dit-il en passant maintenant sa main sur le visage de la petite. Qui lave tes culottes ?

_ Les servantes et parfois moi-même, dit d'une petite voix Anaïs.

Tâchat, Erica sa servante et William le chauffeur observaient la scène cachés dans un coin.

_ Maîtresse on devrait intervenir vous ne pensez pas ?

_ Pas encore !

_ Celui que tu portes aujourd'hui qui l'a lavé ?

_ Moi-même !

_ Hum et bien. Je dois vérifier si tu l'as bien lavé, dit le professeur en soulevant la jupe de la petite. Humm je vois qu'il est de couleur rouge.
Maintenant je dois vérifier en profondeur si tu l'as bien lavé.

_ Non je.. je ne veux pas que vous me touchez comme ça.

_ Hum...moi je pense que tu dis que tu ne veux pas parce que tu le veux. Tu veux que je regarde. Ça se voit dans tes yeux que tu aimes ça. Tout le monde aime ça ! laisse ça va te plaire.

_ C'est faux je ne veux pas.

_ Maîtresse ! Chuchota Erica.

_ Avancez vos mains d'un centimètre de plus, et plus jamais vous ne saurez ce que ça fait d'avoir un bras Nicolas.

Le monsieur ne manquait pas de sursauter de surprise.

Mais contre toute attente ce dernier ne semblait pas vraiment être effrayé.
Il avait une mine normale, comme n'ayant rien à se reprocher.

_ Hum... je ne vous connais pas, qui êtes-vous ?

_ Est-ce tout ce que vous avez à dire après vous êtes fait prendre ? Demanda Erica.

_ Moi ? Me faire prendre ? Répliqua innocemment le monsieur.
Mais prendre à faire quoi ? C'est votre parole contre la mienne.
Vous n'êtes personne, preuve, je ne vous connais même pas alors que moi je suis l'illustre professeur possédant trois doctorats , l'oréal de plusieurs prix. Que peuvent faire de simples employés mademoiselle ?

Osez m'aimer Alexander Dook Magconnert !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant