Osez m'aimer Alexander Dook Magconnert !

Partie 41

Sais-tu ce qui fait que la vie soit si pathétique, fillette ? Hum, c'est tout simplement parce que quand toi tu dors, d'autres projettent des projets malveillants en coulisses.
Vont-ils réussir ? Seul le hasard peut te sauver !

_ Mais mère, comment allons-nous faire l'échange ?

_ Hum, j'ai l'appât idéal. J'ai réussi à récupérer Naomie son ancienne nounou. Ne t'inquiète pas du pourquoi du comment ma fille, contente-toi juste de réfléchir à comment sortir de ton manoir dans deux jours, et apprends bien avec Shirley.

_ Bien mère, je ne vous décevrai pas.

[...]

_ Ça va ? Ne me dis pas que tu es toujours dessus à tchater. Allez pour une fois obéis à ton mari, femme. Je m'en vais aujourd'hui sur Paris et je reviens demain avec mes yeux, pas la peine que tu m'accompagnes, chère femme.

_ Hum, je voulais être la première personne que tu verras de tes yeux, mais bon comme tu ne veux pas que je vienne. Dit la jeune femme la mine boudeuse.

Alexander voulait faire une surprise à son épouse, si elle venait avec lui, sa surprise serait fichue.

_ Mais bon ce n'est pas tant ça qui me préoccupe, mais cette lettre que j'ai reçue ce matin.

_ Une lettre de qui ? Et qu'est-ce que ça dit ?

_ Bah déjà ça dit de ne pas t'en parler.

_ Quoi ? Est-ce une lettre de menace ?

_ Bah je ne pense pas, elle vient de ma mère. Elle a kidnappé ma nounou, celle dont je t'avais parlé.

_ Mais elle avait promis de la libérer si tu venais chez moi, à la place de ta sœur non ? Hum, ta famille n'a aucun sens de l'honneur. Je vais y envoyer un bataillon.

_ Alex non, ce n'est pas la peine. Elle me demande juste de venir au manoir demain. Tu as détruit leurs biens, je ne pense pas qu'elle oserait de nouveau s'opposer à toi. Selon moi, elle veut me faire du chantage avec tatie pour que je lui donne de l'argent ou un truc de ce genre-là. Mais je ne sais pas vraiment quoi lui donner ? Alors je voulais savoir, qu'est-ce que tu me permets de lui donner ? Au cas où.

Alexander regardait sa femme avec beaucoup de fierté. Oh, qu'il avait hâte d'être à demain et d'enfin pouvoir la voir. Combien d'hommes sur cette terre pouvaient se vanter d'avoir une telle complicité avec leurs épouses. Elle avait été menacée, mais lui cacher la situation ne semblait même pas être une option pour elle. Elle avait la combinaison de l'un de ses coffres et pouvait juste se contenter de se servir. Mais elle en discutait avec lui.

_ Eurh, pourquoi tu souris seul, à quoi tu penses ?

_ Je suis en train de penser à quelle point je t'aime.

Tâchat leva le sourcil gauche. Eh bien, c'était assez embarrassant pour elle quand il lui disait qu'il l'aimait parce qu'elle ne savait que répondre. Après tout, elle ne sait pas si elle l'aime aussi ou si elle se contente juste de suivre le mouvement. Alors que dire dans ce genre de situation ?

-- Ne vous inquiétez pas chère épouse, j'ai assez d'amour pour nous deux.

Tâchat sourit face à sa remarque.

-- Tu es fou.

-- Hahaaa.

Une chose était tout de même certaine, Tâchat passait un bon moment quand elle était avec son mari. Dans ses pensées, la jeune femme eut soudain des vertiges.

-- Ça va ?

-- J'ai la tête qui tourne.

-- Normal, tu as passé toute la nuit à te demander si je te trouverai jolie demain.

-- Ne te moque pas de moi Alex !

-- Hahaha, viens, on va se coucher. Une longue journée nous attend demain, Madame MagConnert.