Partie 38

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C'est normal, voyons, rien n'est éternel. Aurais-tu oublié ?

_ Voilà une proposition très généreuse, Miss Simpson, mais mon grand frère est déjà marié, et désolée pour toi, mais sa femme occupe déjà beaucoup de place. Il n'y a donc plus de place pour une deuxième personne. Alors, bats les pattes, vilaine femme !

_ Anaïs, où sont tes bonnes manières ? La grondait son grand frère. Les règles de l'élégance d'une dame ?

_ L'une des règles de l'élégance d'une dame stipule qu'une jeune dame ne doit pas intervenir dans les discussions des adultes. Citait-elle d'une petite voix, d'une voix coupable.

_ Bien, maintenant présente tes excuses à notre invitée.

_ Je suis désolée, mademoiselle Simpson.

_ Oh, qu'elle est mignonne. Ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas, dit Courtney en passant sa main sur la tête d'Anaïs.

_ Frère, je vous prie de dire à votre invitée que je ne suis ni un chat, ni même un chien. Alors, qu'elle enlève sa main de ma tête !

"Petite effrontée", pensait intérieurement Courtney.

_ Frère ?

_ Hum ?

_ Une autre règle de l'élégance d'une dame stipule également qu'une dame doit faire preuve de retenue, de bon sens et d'éducation. Et je ne vois aucune de ces manières dans la proposition indécente de votre invitée !

Alexander sourit face à la remarque pleine de morgue de sa sœur, qui semble beaucoup vouloir protéger son frère.

_ Petite, laisse les grandes personnes discuter, tu veux bien ?

_ Je ne m'appelle pas "petite", mon prénom est Anaïs. Et mon frère n'est pas autorisé à t'épouser !

_ Aïe, frère, elle vient de me pincer, ça fait mal ! Cette femme est méchante, commença à pleurer la petite en se réfugiant entre les jambes de son frère."

-- Quoi ! Mais c'est faux, Maître, croyez-moi, je n'ai rien fait à votre sœur.

Tâchat était choqué par l'aptitude à mentir de cette petite fille.
"Wouah, il ne faut vraiment pas l'avoir contre soi." On comprenait pourquoi sa grand-mère peinait à la croire.

-- Assez, Anaïs, cesse de briser mon audition. Quant à vous, miss Courtney, je ne vous prendrai pas comme deuxième femme. Avoir deux femmes ne fait pas partie de mes fantasmes. Comme Anaïs l'a dit, la première prend vraiment beaucoup de place. Je dépense déjà assez de calories avec une. Pas question d'une deuxième. Contentez-vous donc de faire vos excuses.

-- Moi, je n'attends que ça !

-- Tâachaaaat, pourquoi tu n'as rien dit ? Tu vois cette vilaine dame-ci, elle veut te piquer ton époux !
Mais tu as vu comment je l'ai remballée ! Hihihi.

-- Je... je suis désolée pour mon manque de respect, maîtresse, veuillez... veuillez s'il vous plaît pardonner mon offense.

Au fur et à mesure que Courtney prononçait ces mots, l'envie de vomir lui prenait les tripes.

-- Je vous pardonne, vous êtes donc excusée. Vous devriez rentrer chez vous maintenant, Mademoiselle Courtney.

Courtney aura du mal à passer sur cette nouvelle humiliation !

-- Bon débarras ! Je ne l'aime pas, elle !

"Elle était là, mais n'avait rien dit, essayait-elle de me tester ?" se demanda le jeune Maître.

Osez m'aimer Alexander Dook Magconnert !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant