« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
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« C'était un très joli garçon qui était ici plus tôt pour sa peinture. Vous deux avez pris un certain temps à l'arrière », commente Zayn.
Nous nous asseyons derrière le comptoir et discutons un peu alors que la journée ne fait que commencer. Sirotant nos cafés pour réveiller nos sens.
« C'est la personne la plus bavarde que j'ai eu à peindre. Il est constamment en train de poser des questions, de faire des blagues et de raconter des histoires au hasard. C'est un sacré personnage », commente-je nonchalamment en regardant les gens passer devant la fenêtre.
« Il t'a fait sortir un peu de ta coquille. Je pouvais t'entendre rire d'ici », dit Zayn en riant.
« C'est difficile de ne pas rire de lui. Il a ce grand sourire, et il te fait oublier beaucoup de choses qui peuvent te déranger. C'est facile de lui parler. »
« Tu as l'air d'être conquis par lui. »
« Je ne le suis pas. »
« Tu es sorti de cette pièce hier avec du rouge sur les joues. »
Zayn laisse échapper un rire alors que je me remets à rougir. « Et alors, si je rougissais ? Les gens rougissent tout le temps. »
Zayn secoue la tête et relâche enfin son attention de moi. Nous tombons dans un silence confortable alors qu'il esquisse une nouvelle idée pour une peinture. Il fait beaucoup d'abstrait, alors que je suis très douée pour peindre des portraits et des paysages. Ensemble, nous couvrons beaucoup d'art.
J'entends les acclamations dans les rues depuis notre studio. Je sais que cette fête va durer jusqu'au matin, et cela ne me dérange pas vraiment. J'aime voir les gens heureux. J'aime particulièrement voir les gens heureux parce qu'ils sont fiers de ce qu'ils sont. Les gens passent en courant devant la fenêtre du studio avec des vagues de drapeaux colorés qui les suivent. J'entends la musique assourdissante et les cris.
« Louis. »
Je lève les yeux pour voir Zayn qui me parle. « Ouais ? »
« Tu devrais te joindre à la fête. »
« Toi tu devrais y aller. C'est toi qui es bi », dis-je à Zayn sans détour.
« Les fêtes comme ça, ce n'est pas mon truc. Tu devrais y aller. »
« Pourquoi ? »
« Pourquoi pas ? »
Je roule des yeux. « C'est une pride parade, et je ne fais pas partie de la communauté LGBT. Je veux dire que je les soutiens, mais je n'en suis pas membre. C'est comme aller à la mosquée alors que je ne suis même pas musulman. »
