« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
Joyeux neuvième anniversaire de mariage à nos amours.
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Harry arrive en titubant dans la cuisine le lendemain matin, encore épuisé. J'ai déjà appelé son travail pour annuler tous les rendez-vous qu'il avait aujourd'hui, lui ayant déjà préparé des plans pour la journée.
« Lou ? »
Je m'éloigne de la poêle où je suis en train de faire des œufs brouillés et je réussis à intercepter Harry qui me serre dans ses bras dans un énorme câlin. Il me tient fermement contre lui, comme s'il ne voulait jamais me laisser partir. Je peux sentir les bandages sur son poignet à travers mon t-shirt fin, et ça me rappelle encore plus la nuit dernière. Je me souviens de ses yeux fatigués. Je me souviens à quel point il avait l'air si petit. Et par-dessus-tout, je me souviens du sang qui coulait des poignets de Harry parce qu'il l'avait voulu.
« Comment te sens-tu ? » Je demande poliment à Harry alors qu'il prend place sur un des tabourets du bar qui donne sur la cuisine et que je me remets à la cuisson des œufs.
Harry hausse les épaules. « Je vais bien. Je, hum, suis encore désolé pour hier soir. Je ne sais pas ce qui s'est passé... »
« Harry, ce n'est pas ta faute. »
« Non, non, c'est ma faute. Je peux être meilleur. Je sais que je peux- »
« Et je sais que tu le peux aussi, mais nous devons penser de façon logique, Harry. Il est évident que quelque chose ne va pas. J'ai un plan, et si ça ne marche pas, tu reprendras ton traitement » Harry ouvre la bouche pour m'interrompre, mais je continue. « Je t'aiderai à surmonter toutes tes crises de panique. Nous devons simplement mener une seule bataille à la fois. »
« Quel est ton plan ? »
« J'ai appelé ta mère hier soir. Une dame très gentille. Elle m'a fait penser à toi. »
Les yeux d'Harry s'écarquillent de surprise. Il ne s'attendait probablement pas à ça. « Comment allait-elle ? »
« Elle va bien. Très bien. Tu lui manques beaucoup. Elle veut que nous lui rendions visite afin que je puisse être correctement présenté. »
« Ça me semble bien. Maintenant, cesse d'éviter la vraie question. Pourquoi as-tu appelé ma mère ? » m'interroge enfin Harry. Il n'a pas l'air en colère. Harry a rarement l'air en colère, il a l'air épuisé. Il appuie sa tête contre ses mains. Je vais probablement lui faire faire une sieste plus tard.
« Il y a d'autres choses qui peuvent causer ta dépression » Je prends la poêle et verse les œufs brouillés dans une assiette. Je traverse la cuisine et la pose devant Harry. Je lui tends une fourchette et m'appuie sur le comptoir pour lui faire face. « Ta mère et moi avons discuté. Je lui ai dit comment tu avais l'air d'aller. J'ai mentionné que mon ami, Zayn, a recommandé de faire analyser ton sang. »
