58. No Control

307 36 17
                                    


✾△✾

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

✾△✾


« Tu sais que ça aurait été beaucoup plus facile d'entrer dans cette église si tu m'avais dit que le pasteur Bo était lui-même gay et qu'il avait épousé un homme », je charrie Harry alors que nous entrons dans notre appartement. « Il était si gentil et tolérant. »

« Mes bras étaient chargés, et je pensais que Zayn te l'aurait dit pendant que vous étiez tous les deux dehors », répond Harry, de la douceur dans son regard et sincèrement désolé. « Je suis désolé, mon amour. Je pensais que ça irait, mais ça a fini par marcher d'une certaine façon. Désolé de t'avoir stressé avec ça. »

Je hausse les épaules. « C'est bon, ce n'est pas grave. La thérapie et ce groupe de soutien composé d'autres personnes qui sont passées par là m'aident. Merci de l'avoir suggéré. »

« Parfois, nous avons simplement besoin de plus d'aide que nous ne voulons l'admettre », répond Harry en déposant un baiser sur mon front et en retirant ses bottines. Je pose mes baskets Adidas sur le sol à côté des siennes.

« En parlant de ça, les Williams étaient la famille la plus gentille qui soit », dis-je en regardant le Hulk dans ma main et en le posant sur le comptoir de la cuisine. « Ils font du mieux qu'ils peuvent. J'aimerais qu'on puisse les aider. »

« J'aimerais aussi. Mais elle s'en sort bien. Madame Williams a pris son fils et a échappé à son mari alcoolique et violent », commente Harry avec solennité. « Elle est vraiment forte. »

Le fait de connaître cette dure réalité sur cette famille la rend encore plus incroyable. Certaines personnes jugent trop rapidement les sans-abris ; elles supposent qu'ils ont forcément fait quelque chose de mal pour en arriver là. Si les Williams sont sans abri, c'est à cause de quelqu'un qui a fait quelque chose de mal, et Timothy ou sa mère n'en sont absolument pas la cause.

« C'était bien ce que nous avons fait pour eux. Ça fait du bien. Nous devrions le faire plus souvent », dis-je à Harry depuis le salon, ma concentration sur mes propres paroles devenant plus compliquée alors que les bras de Harry s'enroulent autour de ma taille et me tiennent contre lui. Ses lèvres se posent sur mon cou et me distraient complètement de toute pensée logique qui ne serait pas à propos de lui. Il me relâche doucement et se dirige vers le sapin de Noël pour brancher les lumières. Je reste abasourdi pendant un moment en le regardant marcher. Je secoue la tête et j'essaie de revenir à la réalité.

« On peut faire ça aussi souvent que tu veux », commente Harry en se penchant pour brancher les guirlandes, la vision de ses fesses m'interpellant durant sa descente.

« Ça m'a l'air bien. »

« C'est juste que je n'aime pas la façon dont ta journée spéciale est mélangée avec un jour férié. J'aimerais encore pouvoir faire quelque chose de plus pour ton anniversaire. » Harry passe une main dans ses longs cheveux et prend place sur le canapé. Je m'avance vers lui et me glisse sur ses genoux, le chevauchant. Je ne sais pas qui a pris le contrôle de mon corps, mais aucun de nous ne s'en soucie alors que je le regarde intensément dans ses yeux verts. Leur fatigue habituelle n'est plus aussi présente qu'avant qu'il ne soit traité pour son problème de thyroïde. Il se porte bien.

« Tu pourrais faire quelque chose », dis-je doucement dans l'air calme de la nuit. « Tu pourrais m'embrasser. »

Harry me laisse à peine terminer ma déclaration que ses lèvres se heurtent aux miennes en toute hâte. Je l'attire aussi près que je peux, j'enroule mes jambes autour de sa taille et je me rapproche le plus possible de lui. Ses lèvres quittent les miennes pendant une seconde, mais j'ai besoin qu'elles reviennent. J'ai besoin de lui. Je l'attrape par le col de sa chemise et ramène ses lèvres aux miennes.

Harry s'éloigne une seconde. « Mon Dieu, j'adore quand tu fais ça. »

Aucun de nous ne prend le temps de respirer lorsque je le ramène à moi. Les mains d'Harry se glissent déjà sous ma chemise. Je lui permets de la remonter et d'avoir ainsi ses mains sur ma peau nue. J'aime cette sensation. Je l'aime.

Je ne résiste pas à ses actions lorsque la chemise est retirée de mon corps pour être jetée sur le sol. Ses lèvres addictives s'éloignent des miennes et se retrouvent attachées à mon cou. J'ai du mal à respirer alors qu'elles dérivent vers mes clavicules.

« Tu es si beau », dit Harry. Il me regarde à travers ses cils, la luxure dans les yeux. D'un mouvement fluide, il se lève, mes jambes toujours autour de lui et mes lèvres de nouveau collées aux siennes. D'après la direction qu'il prend, je peux affirmer que nous sommes dans le couloir et que nous nous dirigeons vers la chambre.

Au début, nous n'allons pas très loin dans notre état passionnel. Mon dos se heurte au mur du couloir lorsqu'il glisse sa langue dans ma bouche. Il m'embrasse plus fort et plus profondément avec un besoin et une envie que je n'ai jamais ressentis mais dont je ne pourrais jamais me lasser.

Nous arrivons enfin dans la chambre, et mon dos est plaqué contre le lit alors que le t-shirt d'Harry s'envole enfin à terre. Au moment où il s'arrête pour me regarder fixement avec un désir dans les yeux, je sais que je ne peux pas arrêter ça. Je ne l'arrêterai pas.

« Bébé, on peut s'arrêter quand- »

« Non. »

« Quoi ? »

« Ne t'arrête pas. Je t'en prie, n'arrête pas. J'ai envie de toi, Harry. »

J'ai perdu mes sens. Je suis complètement sans défense. La douce odeur de son eau de Cologne me tient en otage. Je me fiche de savoir si c'est évident à quel point je l'aime quand il m'attire à nouveau pour m'embrasser profondément. Je ne peux pas me passer de lui. La pédale est enfoncée. Mes yeux sont fermés.

Je n'ai aucun contrôle.


🏳️‍🌈

Oi Oi, la Ohana !

Pour ceux qui n'auraient pas pris le temps précédemment de lire la note de l'auteur, vous devez donc avoir eu l'impression de vous faire "voler". Toutefois, je vous rappelle que je ne suis que la traductrice de Pride. L'auteur avait bel et bien spécifié qu'il y aurait leur première fois mais qu'elle n'inclurait pas de détails, je ne suis donc pas responsable de ce qui a ou non été écrit

Claire avait laissé ce message sous ce chapitre donc je tenais une fois de plus à vous le retranscrire :

"Oui, ils ont baisé, et non, je n'écris pas d'obscénités. Désolé les gars. J'espère que la scène d'embrassade était suffisante.

.../... Je parle souvent de la dépression, des problèmes d'alimentation et d'autres choses dans ce livre ainsi que d'obtenir de l'aide, et avec l'aide de mon cher petit-ami, je suis actuellement en train d'obtenir de l'aide pour la première fois en trois ans.

Merci pour votre soutien continu. Vos gentils commentaires sont toujours un plaisir durant mes journées." 

On se dit à bientôt sur Pride !

N'hésitez pas à voter et à commenter,

All the love. ∞ Niahlana

Pride (Traduction - L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant