« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
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« C'est ta chambre. »
Je regarde autour de moi. C'est presque la même que celle d'Harry. Elle n'a pas la vue sur la ville comme la sienne, mais plutôt sur une ruelle. Il y a une couette blanche duveteuse semblable à celle d'Harry. Les murs sont vides.
« On devrait faire quelque chose avec ces murs », je commente nonchalamment en prenant place sur le lit.
« Ce serait cool si tu pouvais peindre ta chambre. Avec toute cette histoire de location, peindre les murs, c'est non. Tu pourrais peut-être accrocher quelques photos », dit Harry en se penchant dans l'embrasure de la porte.
Mes oreilles se dressent à cette idée. « J'aime bien les photos. Je pourrais prendre une ficelle et en pendre quelques-unes dessus. Est-ce que tu as des photos supplémentaires que je pourrais accrocher jusqu'à ce que j'en prenne moi-même ? Je veux dire... C'est quand même toi le photographe ici. »
Harry réfléchit un moment avant de répondre. « Suis-moi. »
Je saute du lit et le suis avec empressement. Je peux voir le petit sourire sur son visage lorsqu'il ouvre son armoire, deux chapeaux de cow-boy y sont accrochés à un crochet. L'un d'eux est endommagé par la fumée. Harry a dû le trouver sur le sol de la salle d'exposition principale après que j'ai été emmené à l'hôpital. Je m'assois par terre pendant que Harry sort une boîte en carton. Une fois ouverte, je vois qu'elle est pleine de photos. Certaines sont des polaroids, d'autres des photos imprimées standard. Beaucoup d'entre elles sont en noir et blanc.
« Je les ai prises au lycée et à l'université. Certaines d'entre elles étaient destinées à des projets. Beaucoup sont des photos de mes amis en train de faire des conneries. Tu peux prendre certaines des photos artistiques et les accrocher. Elles ne servent à rien si elles restent dans une boîte à prendre la poussière », dit Harry avant de prendre place à côté de moi sur le sol.
Nous prenons chacun une pile de ses photos et les trions. J'en sors beaucoup d'un jour où Harry a passé une journée à la plage avec ses amis. Il se peut ou non, que j'en aie pris une, simplement parce que Harry y est torse nu. Harry m'en tend quelques-unes assez artistiques qu'il a prises sur le campus de l'université. Il s'assure toujours que j'approuve la photo avant de l'ajouter à la pile.
« Lou ? »
« Hmm ? »
« Pourquoi as-tu pris le chapeau ? Ta chambre était littéralement en feu, et tu as pris un chapeau de cow-boy bon marché que j'ai acheté à dollar tree. », lâche Harry, son visage rougissant à cette interrogation malgré le fait qu'il souhaite réellement connaître la réponse. Et à présent, je me rends compte que j'ai probablement eu l'air bizarre en voulant le récupérer aux yeux des gens.
