72. Strong

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Je ne vais pas chez Harry le lendemain de la dispute. Je lui laisse du temps et de l'espace. Je ne peux pas lui courir après et lui dire que je l'aime ; l'amour ne règle pas tout. La vie n'est pas comme dans les films. Je ne peux pas faire irruption dans l'appartement d'Harry, lui chanter une chanson que j'ai écrite, et faire en sorte que tout aille bien entre nous. Nous devons raisonner et discuter. Je pense juste qu'il est préférable que je le laisse respirer.

J'ai néanmoins tout de même une petite conversation par texto avec lui.

A : Harry

Rien de stupide ce soir, mon amour. Je te laisse de l'espace, mais tu m'as promis de ne plus jamais te faire de mal.

Un texto est arrivé quelques secondes plus tard.

De : Harry

Rien de stupide. Je te le promets.

J'allais lui offrir un cadeau plus grandiose, mais Harry n'a jamais été très porté sur les grandes attentions. Il préfère les petites choses. Je me souviens avoir acheté des billets pour un concert de musique indépendante en ville qu'il voulait voir. À la fin de la soirée, je lui ai demandé ce qu'il avait préféré, et j'entendais par-là, quelle avait était la chanson qu'il avait le plus apprécié. Pourtant ce n'est absolument pas ce qu'Harry a compris.

« Me balancer sur la musique avec toi. Envelopper mes bras autour de toi par derrière et me balancer sur la musique avec toi. C'était ça mon moment préféré de la soirée. »

Je passe une nuit agitée chez Zayn avant de me retrouver à la porte de chez moi. Cet appartement est mon chez moi, cela n'a pas changé. Le seul changement, sera si Harry veuille que je ne rentre à la maison. Je frappe à la porte. Je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Soit Harry laisse toujours la porte ouverte, soit je la déverrouille avec ma clé, mais je refuse de m'imposer. Il n'y a pas de réponse. Quand j'essaie la poignée, la porte s'ouvre comme prévu. Ce gamin doit commencer à verrouiller la porte.

J'entends un album qui passe dans le tourne-disque. C'est l'album que je lui ai offert en janvier sans qu'il y ait eu une occasion particulière et où je pensais simplement à lui.

Harry n'est ni dans le salon ni dans la cuisine. J'entre, enlève mes chaussures et continue à avancer pour le trouver. Je remarque la pile de crêpes sur le comptoir. Je les touche ; elles sont froides. La crêpière est toujours sur le comptoir, donc je suppose qu'il les a faites plus tôt ce matin. Il y a aussi deux couverts disposés à côté. S'attendait-il à ce que je sois à la maison pour le petit-déjeuner ? C'est le début de l'après-midi à présent.

Pride (Traduction - L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant