« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
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Harry n'avait pas assez de sièges pour nous tous, alors nous nous sommes tous assis sur des oreillers autour de la table basse. Tout le monde mange avec appétit les deux quiches que Harry et moi avons préparées.
« Je n'arrive pas à croire que Louis t'ait aidé à faire ça », commente Zayn en prenant une autre bouchée. « Il n'a jamais préparé un repas de sa vie. »
« Comment peux-tu n'avoir jamais rien fait de ta vie ? » demande poliment Liam.
Je hausse les épaules. « Je vis dans un espace trop petit maintenant pour cuisiner, et j'ai grandi dans une famille riche. Ils ne m'ont jamais permis de faire quoi que ce soit puisque nous avions une cuisinière. »
« Comment passe-t-on d'une vie dans un manoir avec une cuisinière à un espace si restreint que tu ne peux pas cuisiner ? » demande Liam. Zayn le fusille du regard, mais je réponds. Ce sont des questions assez faciles. Répondre à Harry sur des questions similaires m'a permis de m'ouvrir plus facilement.
« Ils m'ont coupé les vivres quand j'ai obtenu mon diplôme universitaire. »
Personne ne rajoute quoi que ce soit d'autre sur le sujet. Les conversations varient ensuite des anecdotes d'enfance à la question de savoir si les singes pourraient ou non prendre le contrôle de la planète. On ne s'ennuie jamais, car nos amis s'entendent bien. Harry me sourit de l'autre côté de la table alors que du lait sort du nez de Niall qui rit d'une histoire racontée par Zayn. Je suis content que nos amis s'apprécient, mais c'est difficile de sourire à Harry en retour. Le faisant grimacer de confusion lorsqu'il remarque que je ne semble pas aussi heureux que lui. Je pointe ma tête du doigts, et Harry fronce les sourcils.
« Je vais bien », dis-je à voix basse à Harry, en sachant que le boucan des garçons n'aide pas.
Harry secoue la tête et commence à parler une fois que la table est suffisamment calme. « Je vais raccompagner Louis chez lui. Zayn, tu peux rester, mais il ne se sent pas très bien. »
Tout le monde compatit de me voir souffrir, et je fais de mon mieux pour sourire et les remercier pour cette belle soirée alors que nous partons. Nous sortons ensemble dans l'air de la nuit, et je laisse échapper un soupir.
« Je ne voulais pas t'éloigner de tes amis. Tu peux remonter. Tu n'es pas obligé de me raccompagner jusqu'à chez moi », j'essaie de le raisonner, mais il ne m'écoute pas et continue de marcher.
« Ça ne me dérange pas de te raccompagner. Tu es en train de tomber malade, Lou. De toute façon, je ne veux pas que tu rentres à pied si tard. »
Tout le monde a tendance à me traiter comme une petite créature qui ne peut rien gérer. Peut-être est-ce à cause de ma taille. Je ne sais pas ce qui en est la raison, mais je suis trop fatigué pour avoir un filtre.
