« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
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Cheyenne apporta une bouteille de jus de raisin blanc pétillant pour le dîner du vendredi soir. Cheyenne et Niall venaient de changer de maison après avoir obtenue les clefs la semaine dernière, c'était donc au tour de Zayn et Liam de recevoir. Le grand Dogue Allemand salua Cheyenne avec un aboiement, sautant et posant ses pattes sur les épaules de Niall. Watson lécha Niall avant de décider que l'odeur de la cuisine pourrait éventuellement tomber sur le sol afin d'y être mangée.
« Comment va ma femme ronde préférée ? » s'exclama Louis en embrassant Cheyenne.
Elle gloussa et lui rendit son étreinte. « Mon ventre se voit à peine ! »
« Tu es déjà rayonnante », dit Harry qui, appuyé contre le mur, attendait son tour. Cheyenne libéra Louis pour aller vers son autre ami. Après les salutations, ils se dirigèrent vers la cuisine qu'Harry et Cheyenne ont aménagée pour Zayn et Liam. Le couple commença à servir des boissons à leurs amis, de la bière à tout le monde à l'exception des conducteurs désignés et des femmes enceintes.
Harry se déplaçait dans la cuisine, de l'armoire à épices à la table de cuisson, comme un serveur déambulant parmi les invités lors d'un dîner. Il glissait avec une certaine grâce pour un homme aussi grand et aussi longiligne. Harry s'éloigna de la casserole pour s'approcher du groupe qui discutait, s'arrêta aux côtés de Louis et l'embrassa furtivement avant de se remettre à cuisiner.
« Vous ne cuisinez même pas dans votre propre maison ? » Niall demanda à Liam et Zayn avec un peu de surprise alors qu'ils regardèrent Harry couper des tomates en dés.
« Il a proposé », a répondu Zayn. « Je n'allais tout de même pas refuser. J'aime trop sa cuisine ! »
« D'accord, mais attendez la prochaine fois que nous organiserons le repas », déclara Cheyenne en défendant ses talents de cuisinière. « J'ai trouvé la recette de ma grand-mère pour sa sauce Alfredo originale. La cuisine d'Harry n'a qu'à bien se tenir ! »
« Défi accepté », répondit Harry en diminuant le feu de la cuisinière avant de revenir vers le groupe et boire une gorgée de sa bière.
Une fois le repas servi dans leurs assiettes, ils se dirigèrent vers le jardin pour s'asseoir autour de la table du patio. Il y a quelques mois, Liam a accroché une guirlande lumineuse qui s'entrecroise plusieurs fois au-dessus de la terrasse, ce qui donne une lumière douce et agréable lorsque le soleil commence à se coucher.
« Où est Olivia ? » Demanda Zayn, un peu triste que sa filleule préférée ne soit pas là.
« Elle dort chez un ami », répondit Harry, et tout le monde remarqua le regard que lui et Louis s'échangèrent.
« Qu'est-ce qui ne va pas ? » Liam enchaîna, sentant la tension monter. Harry gigotant sur son siège, mal à l'aise.
Louis se chargea de répondre, « Elle est rentrée à la maison avec cet ami, Adam, et elle avait un bleu sur la joue... »
« Comme si elle avait été frappée », ajouta Harry, très inquiet. Tous les convives réagirent, allant des cris jusqu'à s'asseoir sous le choc. Personne ne pouvait imaginer que quelqu'un puisse poser la main sur leur rebelle petite fille. Tout le groupe d'amis la considérait comme leur propre fille ; elle avait six parents, et ils étaient tous furieux. C'était une combinaison assez dangereuse.
« Qui la frapperait ? » Cheyenne dit de sa place à côté de Niall, et tout le monde devint silencieux. Niall lui tenant la main.
Le visage de Liam était le plus terrifiant. Tout son corps semblait tendu, de la mâchoire serrée aux poings fermés. Il se souvient avoir été le premier à être présent lorsqu'elle est tombée de l'arbre et s'est cassé le bras. Il se souvient de l'avoir assise sur ses genoux dans la salle d'attente.
« Bébé, elle va bien. Elle est en sécurité maintenant », répéta Zayn à Liam en frottant doucement le bras de son partenaire pour le réconforter.
« Comment quelqu'un a-t-il pu faire ça ? » Liam demanda à voix haute, frustré.
« Elle est douée pour dire ce qu'elle pense », rappela Harry. « C'est une chose dangereuse. C'est mon hypothèse. Je n'arrête pas d'essayer de lui poser des questions à ce sujet, mais elle continue de me mentir. Et je sais qu'elle ment. Elle peut à peine me regarder quand elle répond. »
« Elle protège peut-être quelqu'un », poursuit Cheyenne. « Elle défend toujours ce en quoi elle croit, mais elle défend aussi les gens en qui elle croit. Est-ce que cela aurait-il pu lui causer des problèmes ? »
« Peut-être qu'Adam est victime d'intimidation », réalisa Harry. « Olivia a dit qu'ils allaient lui vernir les ongles, mais il y avait déjà du verni sur ses ongles. Comme s'il avait été rapidement enlevée. Aucun garçon ne peut avoir la vie facile dans une école publique en portant du vernis à ongles. Je me souviens avoir été harcelé pour ça. »
Louis jeta un coup d'œil triste à Harry. Il pouvait parfaitement imaginer un sportif du lycée poussant un jeune Harry dans les casiers et lâchant le mot en "T" au passage du sportif et de ses amis. L'école publique peut être un bain de sang, et ce n'est absolument pas plus facile pour les garçons aux ongles vernis.
« Peut-être devriez-vous parler avec le père d'Adam », suggéra Cheyenne, déclenchant l'approbation générale et il fut décidé que parler au père d'Adam était la prochaine étape.
Leurs bouteilles se sont vidées et les assiettes sales ont été déposées dans l'évier. Ce n'étaient plus de jeunes fêtards de vingt ans. Ils étaient des couples et des parents. Ils ne restaient plus éveillés jusqu'au petit matin à discuter et à boire. Harry n'aimait rien de plus que de lire avec Olivia à 21 heures, puis de la mettre au lit. Louis et lui suivant le mouvement et se couchant à 22 heures. Au fur et à mesure que l'heure avançait, le groupe se dispersa et tout le monde commença à rentrer chez eux.
Harry conduisit leur Range Rover Sport jusqu'à la maison, avec Louis sur le siège passager. La musique jouait doucement à la radio tandis que la brise entrait par la fenêtre ouverte pour ébouriffer leurs cheveux.
« Lou, il y a quelque chose dont je voulais te parler », commença Harry, la voix légèrement tremblante. Louis le regarda avec inquiétude. Il n'y a pas beaucoup de choses qui rendent Harry aussi anxieux.
« Tu peux tout me dire, mon amour. »
La douleur traversa la poitrine d'Harry lorsqu'il entendit à haute voix la confiance que Louis avait en lui pour rester honnête. Louis croyait en Harry, et il regrettait de ne pas en avoir discuté avec lui plus tôt.
« J'ai eu un entretien d'embauche », commença Harry, sans même regarder Louis par peur de sa réaction. « Ce n'était pas gagné d'avance. Des gens me l'ont suggéré, et j'ai envoyé ma candidature. Je ne m'attendais même pas à avoir une réponse. »
« Mais tu as eu un entretien. »
« Oui. »
« Où est le poste ? »
Harry hésita un instant avant de soupirer.
« Londres. »
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On se dit à très vite sur Prideful !
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