« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
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Je vois ensuite Fizzy. Elle est assise à la table de la salle à manger en train de faire ses devoirs de mathématiques ; je peux dire que ce sont des maths par son tapotement frénétique sur la calculatrice posée à côté d'elle et parce qu'elle n'a jamais été autant frustrée qu'avec ses devoirs de mathématiques. Ses sourcils sont froncés, mais cette frustration s'estompe lorsqu'elle lève les yeux et me voit debout dans l'embrasure de la porte. Elle détourne le regard vers Lottie pour se rassurer et celle-ci hoche la tête.
Fizzy saute de sa chaise et se jette sur moi. Mes bras s'enroulent autour de sa petite taille alors qu'elle passe ses bras autour de mon cou. Elle enfouit sa tête dans ma poitrine, et je peux l'entendre pleurer.
« Shhh, Félicité », je la réconforte en utilisant son nom complet. « Je suis à la maison, amour. Je suis à la maison, je suis rentré. »
« Je ne pensais pas que j'allais te revoir un jour », répond Fizzy en s'éloignant et en essuyant quelques larmes.
Je la regarde attentivement pour voir que ses cheveux bruns et raides ont poussé au-delà de ses épaules. Elle est grande aussi ; elle est plus grande que Lottie. Son maquillage est plus simple que celui de sa sœur, mais il montre quand même à quel point elle est devenue adulte et je peux affirmer que son sourire est le même que celui de ma mère. Ça, ça n'a pas changé.
« Tu as tellement grandi », je commente en essayant de retenir certaines de mes émotions, ayant simplement envie de remonter le temps et ne jamais partir. Elles m'ont manqué. Je ne pense pas avoir réalisé combien elles m'avaient manqué jusqu'à maintenant. En voyant à quel point Fizzy a grandi, je me rends compte du temps que j'ai manqué ici.
« Je fais à peu près la même taille que toi », commente Fizzy en riant à travers ses larmes avant de me ramener dans ses bras pour un autre câlin. Ce n'est pas une étreinte de bienvenue désespérée lorsqu'elle glisse ses mains autour de ma taille ; c'est un câlin de réconfort que je lui retourne.
« Tu m'as manqué aussi, Fiz. Je suis désolé d'être parti. »
Fizzy s'éloigne et hoche la tête en signe de compréhension. « Lottie nous a expliqué. Je comprends. J'imagine donc que ce garçon à côté de toi... »
« Je m'appelle Harry. Je suis le petit ami, oui », ajoute Harry en tendant la main avant que Fizzy ne la serre respectueusement.
« C'est un plaisir de te rencontrer, Harry », dit Félicité avec un doux sourire. « Tu t'es bien occupé de lui ? »
« Oui, il l'a fait », je réponds pour Harry. « Il m'a aidé à me remettre après qu'Eleanor ait mis le feu à ma chambre. »
Les deux sœurs me regardent avec confusion et surprise. Elles connaissaient Eleanor ; elle a été ma petite amie pendant un certain temps, et elles doivent se souvenir des dîners de famille gênants que nous avons eus avec elle.
