Chapitre...

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Je ne serais même pas exactement quand cela à commencer. Peut-être est-ce dû à l'enchainement des évènements, peut-être à un en particulier ou alors je me voilais la face depuis longtemps. Mais c'était surement ma première vraie et grosse rupture amoureuse qui m'a fait sentir que quelque chose n'allait pas.

J'allais juste chez une hypnothérapeute pour les problèmes de stress et elle m'a annoncé que j'avais une dépression. Je m'imaginais déjà devoir expliquer beaucoup de chose à mes parents, devoir prendre des médicaments.

Heureusement, j'ai vite était "rassurée" en sachant que je pouvais faire comme je voulais car je n'était pas à un stade critique. Je pouvais m'en sortir grâce à mes amis et moi-même. 

Je pense que c'est lorsque j'en ai parlé avec mes amis que des visages se sont découverts. 

Ceux qui ne savaient pas quoi faire et sans le vouloir se sont éloignés, je ne peux pas leur en vouloir je les comprends.

Celle qui profite de ton état pour te se mettre avec la personne que tu aimais. Qui te disait qu'elle serait toujours là pour toi et lorsque tu étais au plus bas t'envoyait par message "tu es seule avec toi-même" au moment le plus dur que tu vivais.

Et enfin les deux seules personnes qui ont été là pour moi. Je pourrais dire que je suis toujours là grâce à elles.

Le mot dépression était sorti pour la première fois mi-septembre, je croyais que ça ne durerais pas longtemps. Je ne savais pas que c'était la chose la plus fausse.

Les fêtes de fin d'années fut la périodes la plus dure de ma vie. Une descente en enfer. Je ne pouvais plus être seule avec moi-même c'était dangereux. Mon seul moyens de m'échapper fut les animes et surtout les jeux. Genshin était et est toujours un point majeur de ma vie, je pouvais me fondre dans une autre réalité et devenir qui je voulais.

J'étudiais à l'école juste parce que j'étais obligée, je  dormais peu, je ne voulais pas aller ne foule, je survivais car je préparais une année d'étude au Canada, je ne dessinais plus, je n'écrivais plus. Mais je me faisais mal, autant physiquement que mentalement et j'ai été au point de me demander pourquoi je vivais. Je ne parlais pas de cela, tout ça à cause d'un putain d'égo qui n'avait pas lieux d'être.

C'est "grâce" à cette situation que j'ai pu renouer avec un ami de début de secondaire. Il ne m'a pas fallu longtemps pour craquer et fondre en larme dans ses bras. C'est avec le courage qu'il m'a donné que j'ai tout dit à mon amie.

Elle qui est d'habitude si calme m'a retourné la tarte de ma vie avant de me prendre dans ses bras. Je peux l'assurer que ça m'a calmé autant que choquée. Je me suis promis d'essayer d'aller mieux. Et ces deux là m'y ont aidé.

Aujourd'hui il m'arrive encore d'avoir quelque petit "break down" mais c'est normal, tout ne va pas mieux pas tout de suite. Je n'ai plus de cicatrices 6 mois et je n'ai rien tenté depuis la fameuse claque. J'ai pu constater que je pouvais encore aimer quelqu'un dans un sens romantique et je suis plus qu'heureuse que ça soit l'une des deux personnes qui m'a aidé. Elle connait mon histoire et mes fragilités, quoi de mieux pour se soutenir l'un l'autre ? J'ai été diplômée et en septembre je pars 1 an au Canada pour mes études, puis l'université m'attends. Plus j'avance plus je me crée un futur qui me plait. Maintenant je ne me préoccupe plus des obstacles, ma vision à changer avec tout ces évènements (et croyez moi il y en a eu pas mal) et je dit qu'au final, même si j'ai beaucoup perdu, j'ai des choses extrêmement précieuse.

J'ai partagé cette histoire avec vous pour vous dire, qui que nous soyons, que l'on est toujours bien vécu ou pas, la dépression est quelque chose qui n'est pas à prendre à la légère. Elle arrive sans prévenir et on se fait beaucoup de fausses idées dessus. Il y a toujours quelqu'un pour vous. Et si vous ne voulez pas en parlez avec quelqu'un de proche de vous pour ne pas les inquiéter (ce que je comprend totalement) je vous donne des numéros

SOS Amitié

S.O.S. Amitié offre, à tous ceux qui choisissent d'appeler, la possibilité de mettre des mots sur leur souffrance et, ainsi, de prendre le recul nécessaire pour retrouver le goût de vivre. Le site donne les numéros d'appel de chaque région et offre aussi un service d'écoute web (anonymat, confidentialité et non directivité).

Numéro d'appel commun : 09 72 39 40 50Site internet : https://www.sos-amitie.com/Suicide écoute

Accueil et écoute des personnes confrontées au suicide, 24h/24, 7j/7.

Numéro d'appel : 01 45 39 40 00 (prix d'un appel local)Site internet : http://www.suicide-ecoute.fr/SOS Suicide Phénix

Accueil et écoute des personnes confrontées au suicide, 7j/7 de 16h à 20h.

Numéro d'appel national : 0825 120 364 (15ct / min)Numéro d'appel régional Île-de-France : 01 40 44 46 45 (prix d'un appel local)Site internet : http://www.sos-suicide-phenix.org/


Dans tout les cas, si vous souffrez de dépression, ne restez pas seul. Si même les informations au dessus ne vous conviennent pas, sachez que je suis là. De même pour les personnes se questionnant sur la dépression. La dépression n'est pas un tabou, vous avez le droit d'en parler.

Note plus joyeuse, comme mentionné plus haut je vais partir 1 année scolaire au Canada mais sachez que je vais toujours tenter de reprendre la rédaction. Je vais maintenant pouvoir faire du genshin (certains vont d'ailleurs arriver alors accrochez vous les gars, je reviens)

Surtout prenez soin de vous et à la prochaine !

manga x reader osOù les histoires vivent. Découvrez maintenant