It was always you

Chapitre 10

Je suis excitée.

Je n'étais plus une simple exécutante ou observatrice, mais une part entière d'un projet d'investissement. Malgré ma soirée... dissolue, j'ai pu apporter un plus au projet initial, qui sera un gros plus une fois le projet finalisé. Je me demande si je ne devrais pas renégocier mon contrat et avoir un pourcentage sur les futures recettes.

Je passe le reste de l'après-midi à mon bureau, lisant et répondant à quelques courriels et surtout commençant l'ébauche du dossier de Monsieur River.

Ce n'est pas le premier dossier que je monte, mais avant je n'étais qu'un minuscule rouage, une exécutante. Aujourd'hui, ce dossier est le mien. J'en suivrai l'évolution et une fois mis en place j'en suivrai attentivement le rendement. Ce ne peut être qu'un plus sur mon Curriculum Vitae. Note à moi-même : mettre à jour mon CV avec mon nouveau poste.

« Mademoiselle Lenovo, pouvez-vous venir dans mon bureau s'il vous plaît ? » résonne mon intercom.

Je frappe deux coups puis entre sans attendre de réponse.

« Ferme la porte derrière toi. »

Tutoiement.

« Oui, Maître.

— À genoux sous mon bureau. »

Génial !

Je me faufile sous le bureau, sa braguette est déjà baissée. Je sais ce qu'il me reste à faire. Il recule un peu son fauteuil pour me laisser de l'espace.

J'entreprends de lécher sa queue sur toute la longueur, comme s'il s'agissait d'un énorme popsicle, appuyant de la pointe de la langue sur chaque veine visible, puis suçotant son gland entre mes lèvres. Je lèche de la pointe de la langue la perle de liquide séminale qui se présente hors de la fente de son gland. Une fois en pleine érection, je la prends à pleine bouche, faisant des va-et-vient jusqu'à en avoir mal à la mâchoire. D'une main je le masturbe, de l'autre je lui caresse les testicules.

« Tu as fait du bon boulot aujourd'hui, je suis fier de toi.

— Merchi Maîcre », dis-je la bouche pleine en le regardant droit dans les yeux.

Je le suce avec toute la reconnaissance dont je suis capable, quand il jouit dans ma bouche sans m'avoir prévenu. Je déglutis pour avaler, impossible de recracher, le jet, puissant, chaud et salé, s'est déversé au fond de ma gorge par saccades. Son sexe continue de palpiter sur ma langue.

Ahhhh c'est dégueulasse. Vivement un petit café pour faire passer le goût.

« Bon. Tu peux retourner à ton travail », dit-il en remballant son matériel bien propre après que je l'ai nettoyé avec ma langue.

Ah ? Et moi ?

Je me sens frustrée de ne pas être finie, c'est que je suis mouillée moi. En fait, j'ai dépassé ce stade depuis un moment, c'est rendu les chutes du Niagara dans ma culotte. Je me redresse énervée, mais ne dis rien. Je vais m'arranger toute seule.

« Interdiction de te masturber », dit-il sans lever la tête, devinant mon intention.

Est-ce que je l'ai dit à voix haute ?

« Est-ce que je l'ai dit à voix haute, Maître ?

— Non, mais je commence à te connaître.

— Bien Maître, je resterai telle que je suis, trempée.

— Es-tu déçue que je ne t'aie pas prise ?

— Oui, Maître.

— Bien. Ça va t'enseigner la patience. C'est moi qui décide quand tu jouis ou pas, quand tu mérites de m'avoir en toi. C'est clair ?

— Oui, Maître. » Mais je ne suis pas d'accord dans l'immédiat. Il me semble que je l'ai mérité mon bonbon non ? Je préfère ignorer la remarque graveleuse de ma petite voix, espérant juste ne pas l'avoir dit à voix haute.

« Retourne travailler maintenant, la journée est presque finie.

— Monsieur ? Je voulais vous dire qu'Audrey, l'assistante de Monsieur Henri Routhier s'est excusée auprès de moi pour son comportement. Des excuses honnêtes. Je l'ai pardonnée. Tout est réglé, si vous pouviez en parler à Monsieur Routhier et reprendre les discussions. Elle était sincèrement désolée.

— C'est noté, Mademoiselle Lenovo. Merci. Deux dossiers à votre profit depuis le début de la semaine. J'aurais dû vous recruter plus tôt. »

Awwww, c'est trop mignon.

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Myka