▪︎ Chapitre 31

418 21 100
                                    




| Convalescente |

━━━━━━━━━━━━━━━━━

◊◊◊

Ça fait maintenant deux jours que j'ai une attelle de cheville, j'arrive à me déplacer mais ne le fait pas par simple flemmardise. Alors j'exploite ma famille. Avec mon frère et Ren, nous sommes posés dans le salon en regardant une série tout en mangeant.

Moi : PAPA ?

Papa : Ouiii ?

Moi : Je peux avoir un autre coussin ? Celui-là me fait mal au dos. Dis-je d'un air pitoyable.

Papa : Bien sûr ma meringue. Me dit-il en partant.

Yuri : C'est de l'exploitation ce que tu fais.

Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles. Dis-je en prenant une bouchée de mes nouilles.

Papa : Et voilà pour toi ma Nana.

Moi : Merci papa.

Papa : Les garçons vous venez avec moi au dojo ?

Yuri/ Ren : Ouais carrément !

Moi : Quoi vous m'abandonnez ici ?!

Papa : Tu as tout ce dont tu as besoin autour de toi. Ne t'en fais pas je sais que tu peux te débrouiller seule.

Moi : Mais moi aussi je veux aller au dojo !

Papa : Désolé tu ne peux pas venir avec nous dans cet état.

Ren : Oui mieux vaut que tu restes ici.

Yuri : Bon après-midi.

Papa : On te ramènera des pâtisseries en rentrant, bye choupette. Dit-il en partant.

*J'y crois pas ils m'ont abandonné.*

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

DING DONG !

*Ça fait à peine cinq minutes qu'ils sont parti et il sont déjà de retour ?*

Je ne me lève pas pensant qu'ils ont les clés avec eux, mais apparemment je me trompe car la sonnerie retentit.

Moi : en soufflant. J'arrive. Dis-je en boitant jusqu'à la porte d'entrée.

Mais la sonnerie persiste encore et encore.

Moi : C'est bon y'a pas le feu ! M'exclamé-je en ouvrant la porte. Ah c'est toi...

Bakugo : Il est là ton frère ?

Moi : Bonjour, oui je vais bien. Et mon frère n'est pas là, je suis seule chez moi alors repasse l'année prochaine. Dis-je en refermant la porte.

Mais ce dernier ne l'entend pas de cette oreille et bloque la porte avec son pied.

Moi : Que veux tu ?

Bakugo : Tu ne m'as pas dis quand est-ce qu'il rentrera.

Moi : Il rentre le siècle prochain bye.

Comme un hérisson. K.Bakugo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant