𝐂𝐋𝐀𝐖𝐒 & 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃, 𝑗𝑢𝑟𝑎𝑠𝑠𝑖𝑐 𝑤𝑜𝑟𝑙𝑑

𝟏𝟏

C'est au siège social de la société que les employés étaient logés. La dernière journée à Isla Nublar était des plus longues et épuisantes et le couple avait du mal à reprendre des forces.

Encore moins quand ils ont été habitués au climat tropical de l'île ses onze dernières années. Le lendemain de la chute de Jurassic World, les visiteurs avaient été ramenés chez eux tandis que les employés vivant à plein temps sur l'île se retrouvait dans un hôtel à New York.

Une fois le pied posé dans la chambre, Elise avait pris une douche et était tombé de fatigue sous la couette. Elle ne rouvrit les yeux que le lendemain matin.

Owen entre dans la chambre et rigole en l'apercevant sous la couette toute molletonnée.

- Pourquoi tu n'as pas allumé le chauffage ?

- Parce que je suis soucieuse de l'environnement. Marmonne-t-elle.

Il l'a rejoint dans le lit.

- Je n'ai surtout pas eu la force, mes muscles sont encore tout endoloris.

- Toi qui avais l'habitude de courir de partout.

- Ne parle pas au passé, ce n'est pas parce que je suis de retour sur le continent que je vais passer mes journées au lit.

Il s'infiltre sous les draps avec elle et passe ses bras autour d'elle.

- Très bonne initiative, viens me réchauffer, rigole-t-elle alors qu'il embrasse son cou.

- Mais encore...

- Tu as vraiment besoin que je te fasse un dessin Owie ?

- Tu ne vas réellement pas me lâcher.

Elle se tourne vers lui et l'embrasse tandis qu'il se place au-dessus d'elle.

- Que fait-on ensuite ? demande-t-elle, sa tête sur son torse.

- Je n'en sais rien, on pourrait rester encore quelque jours ici.

- Arrête, je sais que tu ne tiens pas en place dans cette chambre d'hôtel » rigole-t-elle.

- Je ne suis plus habitué à l'espace réduit.

- Moi non plus à vrai dire, en même temps, on a passé onze ans de total liberté où nous habitions entre la rivière et la montagne. Dit-elle en remontant de sorte à être au même niveau que son visage.

Elle sourit et passe sa main sur sa joue pour l'embrasser. Il réfléchit.

- J'ai peut-être une idée.

- Je le sais ça, j'attendais que tu me l'exposes.

Il fronce les sourcils.

- Tu as ce regard quand tu fais le réfléchi, rigole-t-elle en se mordant la lèvre inférieure.

- Je suis très réfléchi, mademoiselle Hatfields en inversement leur position, se retrouvant au-dessus d'elle.

- Je ne sais pas si ça va te plaire.

- Je suis vexée, tu devrais me connaître mieux que ça.

- Je te connais assez pour savoir que ça pourrait te plaire mais est-ce qu'on en est à là ?