Chapitre 8 - William

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  « Madame, Monsieur bonjour. C'est le commandant de bord qui vous parle. Nous arrivons à l'aéroport de Los Angeles. Il est actuellement seize heures vingt-quatre et il fait vingt-deux degrés sur la terre ferme. J'espère que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie et on espère vous revoir très bientôt. Bon séjour à Los Angeles ! »

   Dès que nous mit pied à terre, le soleil de Los Angeles nous réchauffe le visage et nous accueille sans aucun nuage à l'horizon. Nous récupérons nos affaires et nous nous dirigeons ensemble vers la sortie.

   La maison dans laquelle nous allons passer notre weekend est celle de mes parents pour les vacances. Une demeure près de la plage qui est assez grande pour que nous six nous dormions chacun dans notre chambre. Dès que nous avons posé nos affaires chez moi, nous nous dirigeons vers le bâtiment qui abrite l'antenne du FBI de Los Angeles.

   Une fois la sécurité de passée, nous sommes conduits à l'étage de la surveillance du territoire. Le directeur de cette antenne se présente à nous et nous décrits les menaces possibles pour ce weekend. Après avoir débattu longuement sur ce qu'il devrait être fait, nous avons enfin fini notre journée et sortons en ville pour profiter du beau temps avant ce week-end. On se dirige vers la mer pour admirer le paysage et les vagues déferlant contre le sable.

-    Vous en pensez quoi de cette ville les gars ? demande Alexandra

-    C'est un peu comme une carte postale mais avec la chaleur en plus, répond Lucas en mangeant sa glace

-    Si tu as besoin de te rafraichir il y a l'eau pas loin, fit Antoni en désignant la mer à notre droite

-    Non, ça ira merci

-    Tu es sûr ? Une baignade ne te tente pas ? réitère Toni

-    Non, tranche Lucas, et j'en suis certain alors cesse de faire le malin, ou c'est toi qui finiras dans l'eau

   Alors que nous marchons sur le chemin de pierres bordant la plage, je vois loin devant nous une personne s'effondrer à terre. Sans un regard pour mes amis, je cours la rejoindre et vois qu'une femme est allongée au sol sur le côté. Matt qui m'a suivi appelle directement les secours, tandis que je me penche vers elle pour savoir quel est son problème.

   Elle a du mal à respirer et à la main droite posée contre sa gorge. Pour qu'elle me voie je me mets face à elle donc dos à la mer, ce qui lui fait lever la tête. Elle me fixe de ses yeux bleus aussi froids que la glace. D'une voix calme je lui demande ce qu'il se passe, tout en m'accroupissant et en posant ma main sur son bras droit pour la rassurer.

-    Je ... crise... d'asthme, dit-elle difficilement

   Comprenant de suite de quoi il retourne, je lui réponds :

-    Suivez ma respiration, mon ami a appelé les secours ils ne devraient plus tarder

   Elle ne me répond pas et essaye de suivre mon conseil. Pourtant, je sens bien que c'est de plus en plus difficile pour elle, et que cet effort la fatigue. Je regarde Matt et m'empresse de lui dire :

-    Quand est-ce qu'il arrive ?

-    Dans cinq minutes, répond-il anxieux

   Je redirige mon regard sur cette femme et remarque qu'elle a des difficultés à garder les yeux ouverts. Je pose mon index et mon majeur sur son artère carotidienne, à mon contact elle se contracte. Je compte le nombre de battement et constate que son pouls est très faible.

   Son état se dégrade de minutes en minutes et je ne peux rien faire d'autre à part la regarder respirer difficilement. J'insulte mentalement les secours pour leur manque de rapidité, me demandant même si ce ne serait pas plus rapide par nos propres moyens. Quand tout à coup le téléphone de Matt sonne. Celui-ci fait une tête bizarre et répond. Il raccroche à peine une minute plus tard et nous dit :

Mafia la Rose des VentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant