Mafia la Rose des Vents

Chapitre 40 - William

Alors que je ferme la porte de mon appartement, mon téléphone vibre dans ma poche. Je me dépêche de sortir de l'immeuble, le prends en main et, remarque que mon correspondant n'est rien d'autre qu'Elena.

-    Bonjour William, dit-elle à travers le téléphone

-    Bonjour Elena. Que me vaut cet appel ?

-    Je voulais savoir où vous en étiez dans l'enquête. Si tu es autorisé à m'en parler bien sûr

-    Eh bien, tout ce que je peux te dire, c'est que les différentes pistes que l'on a étudiées non rien donné. L'affaire est classée, faute de preuves, annonçais-je contrarié

Je monte dans ma voiture et démarre. Je mets mon téléphone en haut-parleur et, pars en direction des bureaux du FBI.

-    Mer... Mince, se rattrape Elena. J'espérais que tu avais au moins un élément à me donner

-    Je suis aussi déçu que toi, mais je ne peux rien faire de plus. A moins que ..., dis-je hésitant

-    Que ?

-    Est-ce que le mot « vesus » te dit quelque chose ?

-    Versus ?

-    Non, vesus !

-    Vésuve ?

-    Non, le mot « vesus », retentais-je en épelant le mot

-    C'est la première fois que je l'entends, me répond-elle. Où l'as-tu lu ?

-    C'est un mot que la scientifique à découvert sur un bout de papier. Il était dans les affaires des victimes de l'explosion du portail

-    Tu as l'identité du propriétaire ?

-    Malheureusement non

-    Bon, ça ajoute une interrogation de plus, ne peut s'empêcher de dire Elena

-    Tu as des éléments, ou des observations à me faire partager ? demandais-je curieux

-    Eh bien, les bombes ont été fabriquées à l'aide de matériaux qui se trouve facilement. Donc la piste ne nous a pas menés très loin

-    On a fait les mêmes constats, rapportais-je consterné

-    Alors, tu dois aussi savoir, qu'aucune marque d'entreprise de production n'est discernable sur les bouts récupérés

-    Exact, c'est l'élément manquant qui nous a empêché de trouver le responsable, avouais-je non moins surpris de leur découverte

-    On en est donc au même stade, annonce-t-elle. Je ...

Une toux l'empêche de continuer. Je lâche un instant la route des yeux et fixe mon téléphone, comme si ça allait l'aider.

-    Tout va bien, Elena ? interrogeais-je anxieux
J'ai le temps d'arriver au parking souterrain avant qu'elle ne me réponde.

-    Oui... Oui, dit-elle d'une petite voix. Dure semaine, ce n'est rien

-    D'accord. Je suis désolé, mais je vais devoir te laisser. Le travail m'attend

-    Ah, mais oui le décalage horaire, remarque-t-elle. Je ne te dérange pas plus

-    N'hésite pas à m'appeler si tu as un indice qui me permet de rouvrir le dossier. Je traquerai avec plaisir le coupable, si j'en avais la possibilité, déclarais-je

-    J'essaye de te trouver ça. Bonne journée à toi William

-    Prends soin de toi, Elena

   Et je raccroche. Je suis assez surpris de la discussion que je viens d'avoir. Pour qu'elle m'appelle d'elle-même, me demande des infos, et m'en fournissent aussi facilement. C'est que tout ne doit pas bien se passer à Los Angeles.