𝙲𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛 ⁶⁷

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Si nous comptons bien, à quinze heure je m'étais faite kidnapper. Le trajet a dû durer environ trente minute et je suis enfermé dans cette pièce depuis à peu près cinq heures grâce à mon formidable ouïe qui m'a aider à me situer dans le temps -j'ai surtout entendu deux imbéciles venir dans la pièce dire l'heure-

Donc si je compte bien il doit être 19h30. C'est bientôt l'heure du diner et j'ai déjà mon ventre qui gargouille. 



Trois jours se sont écoulés et je suis toujours enfermé dans cette maudite pièce où l'air y est à peine présent. J'humais plus la mauvaise odeur d'humidité et de tuyaux rouillés que de l'oxygène sérieux. Je ne pouvais m'empêcher de soupirer à cette pensée.

Depuis mon kidnapping j'avais tenté de me situer dans le temps. Même si je m'étais faite kidnappée, je jouais un rôle important pour pouvoir amadouer mon grand-père et pouvoir le convaincre de faire un échange entre moi et l'argent. Donc étant comme pion indispensable à ce plan de cette organisation -sûrement- criminelle, ils me traitaient plus au moins bien. Je recevais un repas aux mêmes heures. Le matin à 9h, l'après-midi à 13h et enfin le soir à 21h. C'était seulement le soir vers 23h que je n'entendais plus autant d'agitation dans les couloirs. Les personnes qui me rapportaient le repas changé d'ailleurs fréquemment, seulement une seule parmi elles j'avais pu reconnaître qui avait l'air plus veillant que les autres venaient chaque soir à 21h. Je l'entendais d'ailleurs derrière la porte avec un autre surveillé l'entrée. 

Grâce à mon incroyable talent d'observation, j'ai pu monter un plan pour m'enfuir loin de cet endroit qui commençait à polluer mes poumons. Tout commencera donc à partir du moment où le monsieur soit disant "gentille" me rapportera mon repas. J'attendrai patiemment que le temps tourne pour que je puisse sortir une magnifique excuse afin qu'il puisse venir entrer dans la pièce. Je profiterai lorsqu'il baissera sa garde de lui assommer un coup pour qu'il perde connaissance, grâce à ça, je pourrais tenter de m'enfuir de cette pièce. Le reste sera plus du cache-cache et assommage en étant la plus discrète possible.

Actuellement il doit être 20h40 et quelques, ce qui veut dire que dans pas longtemps je vais recevoir mon diner.

La porte s'ouvre sur le monsieur "gentil" qui m'accueil avec son expression neutre. Il posa me sachet en plastique contenant la nourriture et je me précipitai lorsqu'il posa la bouteille d'eau sur le matelas abimé auquel j'y suis assise depuis ces trois longues et interminable journées. Voyant mon agissement exagéré, il me lança un regard blasé. Quand je le vis prêt à partir de cette pièce, je me dépêchais de terminer la bouteille pour l'appeler.


Moi : Attendez ! Vous pouvez me donner une autre bouteille d'eau ? 


Suite à mes mots, il fut légèrement étonné qui se fit vite remplacé par une autre expression faciale qui demeurait neutre comme à sa plus grande habitude.


... : Tu avais déjà dû boire tout à l'heure, non ? Donc pas la peine qu'on te redonne une autre. Me répondait-il

𝐼 𝑗𝑢𝑠𝑡 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑦𝑜𝑢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant