FORELSKET ★ MarkHyuck

chapter seven

Je me suis réveillé sur un matelas, le soleil aveuglait mes yeux. Je préférais ce genre de réveil aux cris de mon géniteur.

J'ai redressé mon dos lorsque j'aperçus un autre corps gisant sur le matelas. À la hâte, j'ai sursauté et je me suis rapidement éloigné.
J'ai soupiré d'agacement en voyant que le frère de Taeyong était la source de ma peur.
Il avait vraiment fait comme chez lui. D'habitude quand on dit ça, c'est simplement pour mettre à l'aise la personne, et non pas pour prendre cette phrase au pied de la lettre.
Mark était définitivement quelqu'un d'étrange.

Laissant Mark profiter de sa nuit de sommeil, j'ai marché jusqu'à la cuisine, qui n'habitait qu'un frigidaire, presque vide, ainsi qu'une cuisinière et un lavabo.
J'ouvrais le frigidaire en sachant que j'avais acheté du lait hier matin, mais je fus plus qu'étonné lorsque j'aperçus qu'il était, ce matin, presque plein.
Il avait vraiment fait les courses.
Cette pensée m'arracha bizarrement un sourire dénué de sens. Je me demandais si Mark avait vraiment toute sa tête.
En y repensant plus ardemment, Mark m'avait emmené jusqu'au matelas hier, il avait fait mes courses et m'avait même apporté des médicaments. J'ai pensé qu'il devait avoir vraiment pitié de moi pour faire tout ça.

Je suis reparti à la salle de bain pour faire ma toilette.

★

Je prenais mon petit déjeuné quand Mark, à moitié réveillé, s'avança au salon.

« J'suis désolé, j'étais crevé hier. J'me suis endormi sans même m'en rendre compte.. »

S'excusât-il.
Il avait les cheveux ébouriffés et secs. Ses yeux étaient à moitié fermés et il se grattait lentement la nuque. Mark n'avait pas ses lunettes, j'ai remarqué que ses yeux étaient plus petits sans. Son visage semblait un peu plus attrayant sans. Non pas qu'il n'était pas beau. Mark était sûrement le genre de personne qui aurait été populaire dans mon ancien lycée, celui dont toute personne normalement constitué trouverait beau. Il avait ce sourire et cette gaieté qui laisserait tout le monde scotché à son sourire. Le genre de personne qui rassemblait les gens autour de lui pour raconter ses aventures qui en fera envier plus d'un.
Mark était sûrement comme ça. Et j'étais sûrement anormalement constitué pour le trouver aussi agaçant.
J'ai haussé les épaules.
« T'inquiète. Et merci pour les courses. »

Je pensais paraître un peu trop désintéressé car il a seulement sourit avant de s'asseoir en face de moi. J'ai haussé un sourcil face à son action.

« Donghyuck. Appelait-il mon nom comme s'il allait m'annoncer un début de grossesse ou je ne sais quel importante décision. Est-ce que je peux te poser une question ? »

Encore ses questions inutiles. J'encrai mes yeux aux siens pour lui témoigner mon attention.

« Est-ce que tu voudrais bien donner ça à ma petite amie ? »

Il sortit Ledit ça de sa poche. Une boîte. Mark me tendît cette boite noire en velours. Je pris la boîte en main et me permettais de l'ouvrir sans dire un mot. Dans la boîte se tenait un un collier avec un pierre rose, le collier était très beau.
Je me rappelai alors de la question qu'il venait de me posé et je ne pus m'empêcher de rire.

« - Woa. Les yeux de Mark s'écarquillèrent.
   - Quoi ? Répondais-je en essayant d'arrêter de rire.
   - C'est la première fois que je te vois sourire.
   - On s'est rencontré hier.
   - Ah oui, t'as raison. Avait-il simplement dit comme si ce que je venais de dire était la chose la plus logique qu'il ait entendu. Alors ? C'est oui ?
    - Pourquoi ne le fais-tu pas toi même ?
    - On est en froid... »

Je soupirai. Je commençais réellement à regretter l'avoir rencontré.
Mark n'avait aucune gêne. Néanmoins, je me suis senti concerné par sa demande.
J'allais émettre ma réponse lorsqu'il posa ses deux mains sur mes deux épaules et me fixa dans le blanc des yeux.

« - Je t'en supplie !
   - Ok. Si tu veux. Mais lâche moi.  »

Il sourit de toutes ses dents alors qu'il me tapota l'épaule en guise de remerciement. Sa main se posa ensuite dans mon plat pour me prendre une fraise.

Décidément, Mark était vraiment étrange et n'avait aucune gêne. Mais je me retrouvais encore bien plus étrange pour avoir accepter sa proposition.