FORELSKET ★ MarkHyuck

chapter twenty

Je suis resté dans ses bras pendant quelques temps. Quelques temps qui ne me paraissaient que quelques secondes.
J'avais resserré mon étreinte autour de sa taille. Mark sentait bon. Il détenait cette fraîche odeur que je n'arrivais pas clairement à décrypter mais qui me donnait tellement envie de le garder entre mes bras.

Mark était un imbecile. Un imbécile que je ne voulais plus approché. Un imbécile dont je n'avais pas besoin.
Mais le voir sur le pas de ma porte m'avait tout de même vendu une certaine satisfaction.

Je sais que j'ai voulu manquer à Mark. J'ai voulu qu'il s'ennuie sans moi, et qu'il revienne, inconsciemment. J'avais voulu qu'il revienne. Je n'avais pas besoin de lui, néanmoins, Mark ne voulait plus sortir de mon esprit.

Je n'appréciais pas forcément Mark. Mais je voulais tout de même qu'il m'apprécie. Je voulais que Mark ressente ce vide sans moi. Ce vide que j'avais ressenti lorsqu'il m'avait laisser rentrer seul ce soir là. Et sa venue aujourd'hui avait confirmé qu'il m'avait toujours dans un coin de la tête,
comme moi.

N'était-ce pas bizarre ? N'étais-je pas bizarre ?

Je le prenais dans mes bras à l'heure du déjeuner, comme s'il était la seule personne que je voulais voir aujourd'hui. Peut-être parce que c'était vrai.
Je le prenais dans mes bras comme si je ne l'avais pas insulté de tout les noms la veille.

Et en entourant mes bras autour de ses hanches, je m'étais senti confortable.

« Donghyuck, ça va ? »

Je me suis rapproché de lui, sans rien dire , collant nos deux abdomens ensemble. Je sais qu'à ce moment-là, je ne voulais faire qu'un avec lui. Je voulais qu'il ressente mon coeur. Je voulais qu'il l'entende vibrer à travers ma cage thoracique.
Mark n'avait pas participé à l'étreinte jusque là. Mais à ce moment-là, il ramena alors ses bras autour de mon cou et rapporta sa main jusque mes cheveux pour mieux déposer ma tête sur son épaule.

J'ai voulu pleurer.

J'ai voulu fondre en larmes dans ses bras comme dans ces films d'amour ennuyeux. J'ai voulu qu'il me réconforte en me serrant encore plus fort, qu'il ne dise rien à part qu'il sera là pour moi. J'ai voulu qu'il m'aide, et qu'il reste.
Pourtant je le trouvais vraiment insupportable.
Et puis, comme d'habitude, rien n'était sorti.

Mark avait le don de m'énerver.
J'ai soupiré.
Et puis je me suis demandé ce que diable étais je entrain de fabriquer.
Je l'ai directement lâché et ai toussoté.
En reculant d'un pas, j'ai instantanément levé les yeux vers lui avant de rater un battement.
Mark venait de changer et j'en étais complètement troublé.

Alors je l'ai légèrement poussé derrière l'entrée de chez moi et ai hâtivement fermé la porte devant lui.

Mark venait de changer.
Ses lunettes dorées lui allaient mieux que d'habitude.

Ses lunettes dorées le rendaient insupportablement mignon.

Je me suis laissé tomber contre ma porte d'entrer en m'injurant.
Que diable m'arrivait-il aujourd'hui ?