FORELSKET ★ MarkHyuck

chapter eight

Mark était resté chez moi pour m'aider avec le déménagement. Mark m'agaçait. Mais, il m'aidait dans l'avancement de mon appartement, alors je n'ai rien dit et l'ai laissé rester.

Il m'a un peu raconté ce qu'il faisait de sa vie.
Si je me souviens bien, il a parlé de son arrivée dans l'appartement de Taeyong, et Donghyun, quelques mois après le décès de mon frère. Ses parents avaient dit que Taeyong avait besoin de compagnie pour traverser cette période, ils ont alors envoyé Mark vivre chez eux. Mark m'a dit qu'il était heureux d'aider son frère, car ça a toujours été le contraire. Il voulait lui rendre cette tendresse.

En entendant cela, je me suis rappelé Donghyun. Je me suis vite dit que personne ne pourrait égaler la tendresse de Donghyun. Jamais.

En entendant cela, Mark m'avait rappelé que mes parents n'étaient pas comme les siens.
Je n'ai jamais aimé mon géniteur. Parce qu'il faisait du mal à Donghyun. Parce qu'il me faisait mal. Mais surtout parce qu'il faisait pleurer mon frère chaque soir. Un jour, quand j'étais plus jeune -j'avais peut-être neuf ou dix ans-, j'ai demandé à cet homme pourquoi je ne pouvais pas entrer dans la chambre de Donghyun après la nuit tombée. Il m'avait simplement dit : « tu comprendras quand tu seras plus grand. ».
Au fil des années, après avoir vu les larmes de ma mère couler, après avoir entendu les cris de mon frère s'intensifier, je n'ai jamais compris.
Je ne comprenais pas.
Et il n'a jamais dénier nous comprendre. Il avait cet air fier sur son visage, comme ci tout les choix qu'il prenait, pour lui ou pour la famille, étaient les bons. Il avait ce sourire avec les autres qui me donnait envie de vomir, car il faisait bien semblant. Je pensais avoir hérité ce talent d'acteur de cet homme.
Je pense avoir toujours détesté mon géniteur.

J'ai aimé ma mère.
Je la trouvais forte. Car elle avait marié cet homme. N'est-ce pas un grand acte de courage que de marier une pourriture ?
J'ai beaucoup aimé ma mère. Mais je ne pensais pas qu'elle m'aimait de la même façon que je l'aimais. Maman n'aimait pas me voir gagner les concours organisé par l'école. Elle disait souvent que le jeu était sûrement truqué et qu'un enfant bête comme moi ne serait pas capable de grand chose. Elle me reprochait souvent d'être trop silencieux, trop bruyant, trop gros, trop mince, trop désinvolte, trop immature, trop moi.
Mais j'ai toujours aimé ma mère parce qu'elle n'était pas comme cet homme. Je pensais même que c'est lui qui l'avait rendu comme ça.
J'ai vite compris que ma mère ne m'aimait pas vraiment, en voyant comment elle traitait Donghyun. Je n'ai pas voulu trop y penser, parce que maman n'était pas comme cet homme. Alors j'avais décidé de l'aimer, même si ce n'était pas réciproque.

Mark m'a ensuite parlé de sa copine, Elena. J'ai fini par l'interroger sur la photo dans sa voiture -oui, j'ai fini par m'intéresser à ce qu'il me disait-, il m'avait confirmé que c'était bien elle, Elena.
Ils se connaissaient depuis leur première année d'université, mais ont décidés de se mettre en couple qu'en fin d'année, car ils ne voulaient pas se perdre de vue. Elena avait décidé d'abandonner l'université, elle ne pensait pas être faite pour rester assise sur une chaise.
Je lui ai énoncé qu'elle était très belle, il m'a répondu qu'il le savait, en riant.
Je n'ai pas vraiment compris pourquoi ils s'étaient disputés récemment, je n'ai jamais compris les disputes de couple.
Donghyun, parfois, m'expliquait que Taeyong ne voulait pas faire son sport avec lui ou n'écoutait pas les musiques qu'il lui a recommandé et cela l'énervait. Pendant quelques heures.

Je n'ai jamais compris. Donghyun pouvait très bien le faire tout seul. Ce n'était pas Taeyong qui allait suer à sa place, non ? Ou je ne sais pas. Je n'ai jamais vraiment compris les disputes de couple.
Peut-être sont-ils tellement amoureux qu'ils voulaient tout faire ensemble. Je ne sais pas.

« Je ne sais pas grand chose de l'amour. À part l'amour d'un frère. » Avais-je simplement formulé à Mark.

Il m'avait doucement sourit en posant son verre sur la table.