FORELSKET ★ MarkHyuck

chapter ten

Je déambulais dans la rue où Elena m'avait quitter.
Je n'avais pas vraiment envie de voir Mark. J'ai jugé inutile de revenir le voir, ils devaient s'expliquer sans que je m'immisce bêtement dans leur histoire.
Je lui rendrais son collier plus tard.

Je me rappelai d'Elena. Cette jeune femme avait le don de m'intriguer. Je me suis questionné sur pourquoi était-elle avec Mark.

Mark et Elena semblaient être d'extrême opposés de mon point de vue.

Elena avait cette allure de femme sûre d'elle, elle paraissait savoir ce qu'elle voulait. Mais sûrement pas quand il s'agissait de l'amour. Lorsqu'elle a entendu le nom de Mark traverser mes lèvres, son regard s'est assombri, ses paupières avaient assombri ses yeux clairs et ses sourcils fronçaient.
Elle avait devisé de Mark comme un poids sur son dos, plus tôt. Je ne savais pas si elle l'aimait, mais je savais qu'elle était blessé. Mark était bien différent d'elle.

Mark avait cet air désinvolte qui pouvait en agacer plus d'un, et moi le premier. Le brun semblait tout savoir sur ce que pensait ses proches, alors il était convaincu que les sentiments faisaient tout. Son visage était marqué d'un sourire quand il m'avait parlé d'Elena. Je pensais que Mark était amoureux, c'est pourquoi il était resté sur une routine qui devait évidemment agacer sa petite amie. Peut-être. Et puis peu importe. J'étais tout aussi agacé de me retrouver à penser à eux deux.

J'ai seulement déposé mes casques sur mes oreilles et ai continué de marcher. Malheureusement pour moi, mon téléphone commençait à vibrer à ce moment là.

Renjun.

J'ai directement pouffé de rire et ai répondu,

« - Mec, faut que tu viennes tout de suite !
- Qu'est-ce qu'il se passe, Renjun. Énonçais je, amusé par mon interlocuteur.
- Jeno m'a invité au restaurant, je sais pas du tout quoi mettre ! À. L'AIDE. insistait-il en criant à travers son téléphone.
- J'arrive, cher damoiseau en détresse. Je radotais ironiquement.
- Tu me sauves my love, je t'attends ! »

J'ai continué de rire en raccrochant. Renjun avait le don de faire apparaître le plus grand de mes sourires. Ce qui se faisait rare ces temps-ci.

Renjun était un ami que je connaissais depuis l'enfance. Je ne me rappelais pas de notre première rencontre en primaire. Sans doute une rencontre ordinaire entre enfants de huit ans. Nous n'étions pas vraiment amis, seulement des enfants qui jouaient ensemble de temps à autres.
Au collège, d'ailleurs, nous n'avions garder aucun lien. Et puis, j'admets avoir été jaloux de lui durant cette période.

Renjun était mignon garçon, il était drôle et il avait une tel aisance à parler aux autres qui m'avait rendu si désireux de sa vie.
Parfois, je me surprenais à être jaloux sans aucun facteur, juste parce que j'étais moi. Parce que j'étais coincé dans ce corps à jamais et que je ne pourrais jamais modifier la famille dans laquelle j'ai vécu et le passé qui m'empêchait de voir le futur avec un peu plus d'allégresse.

J'étais jaloux de Renjun parce qu'il était tout ce que je n'étais pas et tout ce que je ne pourrais jamais être. Et, au collège, je me mentais en me demandant ce que les gens le trouvaient de plus alors qu'il n'était seulement pas moi, ennuyeux et pessimiste. Je ne le connaissais même pas personnellement, je n'avais jamais été dans sa classe mais je me retrouvais à avoir une haine profonde envers lui que j'avais créer de toutes pièces.

Arrivé au lycée, Renjun et moi nous retrouvions dans la même classe. Je n'étais pas heureux de me retrouver dans la même classe que lui, les premiers jours. Mais, je ne sais par quel bel hasard, son chemin avait finalement croisé le mien et je me retrouvais à faire un exposé sur le volcan des îles Aléoutiennes avec lui. Si vous voulez tout savoir, tout ce dont je me rappelais, dans cet exposé, était que le volcan se situait en Alaska -désolé de décevoir les amateurs de volcans, je n'en n'étais pas un-. Mais je me suis rappelé de cette journée, je suis allé chez lui, et nous avions tellement ris qu'à un moment donné, Renjun était tombé de sa chaise. Je ne me souvenais pas vraiment de la discussion, seulement que nous étions, tout les deux, incompétents dans cette matière.
Renjun m'avait fait rire comme personne ce jour-là, pas même Donghyun. Alors j'ai tout de suite aimé Renjun, et cette vague de haine coincé dans mon cœur s'était saupoudré d'une jolie pluie d'admiration pour le jeune garçon. J'ai compris, ce jour là, pourquoi était-il aimé de tous.

Je devais avouer qu'à un moment, j'ai pensé tomber amoureux de lui. Mais j'ai vite compris que je ne pouvais pas envisager une autre relation que notre amitié. Donghyun m'avait brièvement expliqué l'amour. Je ne ressentais aucun sentiments amoureux envers Renjun. J'aimais beaucoup rire avec lui et rester à ses côtés pour qu'il me parle de lui.
J'aimais beaucoup écouter Renjun.
Et il avait le don de faire apparaître le plus grand de mes sourires, alors j'ai porté dans mon cœur ce garçon que j'enviais.

Je me suis rendu, gaiement, vers l'appartement de mon ami, HUANG Renjun.