chapter twenty-one

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Mark avait recommencé à toquer à ma porte pendant quelques minutes.

Je me suis demandé si je devrais le laisser entrer, mais lorsque j'ai fini par me décider, les bruits derrière la porte avaient cessés. J'ai soupiré avant d'entrouvrir la porte et n'y voir personne.

J'ai soupiré,cette fois ci de soulagement. Je ne voulais pas le laisser entrer. J'aurais été vulnérable. Ou je ne savais pas. Je ne savais absolument pas ce qu'il m'avait pris de prendre Mark dans mes bras.
Je ne savais pas pourquoi cela m'avait rendu aussi vulnérable, ou, aussi soulagé.
Je ne savais pas.
J'ai refermé la porte et me suis rendu sur le canapé en me traitant une fois de plus d'imbécile pour avoir agit aussi instinctivement.

Je n'avais pensé à rien. Quand son regard avait croisé le mien, j'eus seulement l'impression que c'était tout ce que j'avais et pouvais faire à ce moment là. C'était tout simplement impossible de procéder autrement. C'était automatique.

Je me suis vraiment senti stupide.
Mark doit me penser stupide.
Je n'étais même pas apprêté, avec mon pyjama et mon haleine de chips aux oignons.
Néanmoins, je ne savais pas si je regrettais.
Repenser aux bras de Mark entourant mon cou faisait apparaître le plus stupide des sourires sur mon visage. Comme si j'en avais besoin, de ce câlin.

Peut-être, au final.
J'avais besoin d'un câlin, donc Mark n'avait rien à voir avec ce sourire sur mes lèvres.

Non?

J'avais mal à la tête. Mais ce cœur ne voulait plus s'arrêter de battre à la chamade.
J'inspirais en prenant le plus d'air possible, puis, j'expirais en essayant de ralentir mon cœur, appuyant fortement ma main à mon torse.

J'avais repensé à Mark. Ses doigts qui s'étaient entremêlés dans mes cheveux avec tellement de délicatesse, son cou dans lequel j'avais déposé ma tête, qui sentait cette odeur. J'avais repensé à cette odeur. J'avais repensé à son odeur et mon cœur repris ces battements rapides.

FORELSKET  ★ MarkHyuck Où les histoires vivent. Découvrez maintenant