Chapitre 25: Bats-toi

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À toutes les personnes qui souffrent en silence , les paroles de Rafael vous sont destinés.













— PDV: ELIO —










Je viens d'arriver dans la villa, sur le point d'annoncer à Camila qu'on va s'installer ici plus rapidement que prévu si elle le veut bien, mais la scène qui s'est offerte à moi , ne m'a pas laissé parler de ça.

J'ai vu le corps de Camila, faible et tremblant, entrain de monter les escaliers en compagnie de Diego. J'eus comme un goût amer dans la bouche, un sorte de regret d'être parti , et depuis que je suis arrivé, c'est une avalanche de remarque que je me suis prends en pleine gueule.

Diego est descendu en me fusillant du regard, et j'ai réussi à supporter quelques minutes leurs remarques en les ignorant , mais je commence sérieusement à vouloir tous les démarrer.

Rafael n'a pas pu me soutenir comme toujours, parce qu'il est monté vérifier que Camila allait bien, alors je dois m'en prendre pleins la gueule.

-Mais qu'est ce qui t'as prit de la laisser seule pendant une période comme ça de sa vie Elio ? Elle a perdu sa sœur, elle se sent abandonnée et seule, et toi tu la laisse seule encore une fois ? Me dit Diego plutôt froid.

Je déteste leurs manies de me parler comme si j'étais un gros cons et que je ne valais rien. Putain mais qu'est ce que ça peut m'agacer! Je crois qu'ils se souviennent pas bien, qui est le jefe ici.

-Qui est le jefe ici ? Hein? HEIN? Fermez tous vos grandes gueules d'accord? Et si vous me parlez encore comme si j'étais personne dans ce foutu Red, je vous promets que je vous nique vos races compris ? Dis-je en haussant le ton.

La colère s'est emparée de moi beaucoup plus rapidement que je le pensais, et je sens qui si , ils continuent à me parler après ça , je vais exploser en emportant leurs egos à tous.

-On dit pas que tu es personne ici Elio. On dit juste que Camila était toute seule, et malgré les hommes que tu as placé devant la maison, c'est pas assez sécurisée, la preuve avec les polonais, et que Camila vit une période compliquée où elle doit être soutenue. Même en cas d'embrouille.

Je me lève du fauteuil enragé, claque mon téléphone contre la table et hurle:

-ET C'EST QUI QUI ÉTAIS SEUL PENDANT LES DEUX SEMAINES OU VOUS ÉTIEZ PAS LÀ HEIN ?! DITES MOI C'EST QUI?!  C'EST MOI PUTAIN DE MERDE , ET JE CROIS QUE PERSONNE N'ÉTAIT AVEC MOI SAUF RAFAEL ! ET PERSONNE N'ÉTAIS LÀ POUR DIRE À QUELQU'UN DE RESTER POUR MOI! J'AI PERDU ENCORE UNE DE MES SŒURS MOI AUSSI ! J'AI LE DROIT DE PRENDRE L'AIR AUSSI !! J'AI LE DROIT DE PETER UN PLOMB ! ET J'AI LE DROIT D'ÊTRE ÉPUISÉ D'AVOIR PASSÉ LES DEUX SEMAINES À JONGLÉ AVEC LE PUTAIN DE BUISNESS QU'ON A DU GÉRER SEULS. ALORS FERMEZ VOS GUEULES , PARCE QUE, À VOUS, JE NE VOUS LAISSERAI PAS AVOIR RAISON!

Je reprends finalement mon téléphone, et pars de ma baraque en claquant la porte, en ayant l'impression d'entendre Eva m'engueuler.

Mais la vérité c'est que je suis crevé. Je suis crevé de donner autant depuis plus de deux semaines. C'est infernal. Je suis crevé de devoir faire comme si de rien était parce que je suis celui qui est habitué à voir des cadavres et des proches crevés.

Camila ( Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant