Camila ( Réécriture)

Chapitre 36: Je l'ai tué.

⚠️TW : SANG, VIOLENCE, ARME, VIOL, SELF-CONFIDENCE, HARCÈLEMENT⚠️

Faites attention et ne mettez pas votre santé mentale en danger pour un livre.

— PDV: CAMILA —

-Elio ! Chuchotai-je. Je n'arrive pas à porter Emilio jusqu'à sa chambre, il faut que tu m'aides là !

Je le vois arriver avec des coupes de champagnes à la main, qu'il pose sur la table en me voyant galérer avec son frère qui refuse de se réveiller pour aller se coucher dans son lit.

J'ai tout essayé, le traîner par les pieds, par les bras, en passant ma main en dessous son ventre , mais rien n'y fait. Il proteste et refuse de marcher lui-même et se rendors dès qu'il se réveille.

Je laisse passer Elio qui fusille son frère du regard. C'est vrai qu'il nous facilite pas la tâche, les invités sont tous partis il y a une heure et nous faisons le ménage que tous les deux. On est épuisés. Il est déjà cinq heures du matin.

Elio frappe les deux joues d'Emilio sans mettre trop de force pour le réveiller, et lui dit avant de repartir dans la cuisine :

-Ose te rendormir ici et t'es mort.

Et il fallut seulement trois secondes à Emilio pour souffler et monter les escaliers pour rejoindre sa chambre.

Je reste ébahie devant la scène qui vient de s'offrir à moi, cherchant à comprendre comment ça se fait que Elio ait réussi à le faire bouger d'ici en trois secondes chrono.

Après des minutes de reflections, je décide de me remettre au ménage, et c'est seulement une heure après, à six heures du matin, que Elio et moi allons à l'étage.

Je voulais qu'il dorme avec moi cette nuit, et apparemment lui aussi, puisque il prend ma main en montant les escaliers, ce qui me fait comprendre immédiatement qu'il a besoin lui aussi d'une bonne nuit de sommeil.

Il y a des choses qui se font désormais avec tellement de naturel entre lui et moi, que ça en devient flippant. Et malgré que tout se fasse naturellement, la sensation reste la même depuis notre premier baiser. Si ce n'est que mon coeur bat un peu plus vite à chaque fois.

On s'embrasse naturellement même si ce n'est que exceptionnellement, on dort ensemble naturellement, on se complimente naturellement, on ose se regarder naturellement ,on se touche naturellement.

Tout est naturel avec lui, et je sais qu'il n'y a pas un milliard d'hommes avec qui je pourrai faire ça.

Et ça m'effraie.

Pourquoi lui?

Pourquoi moi ?

Pourquoi nous ?

Je me dirige vers la salle de bain, tandis que lui va dans ma chambre, et je m'apprête à me démaquiller.

Ces moments où je suis bien apprêtée sont les plus durs. Parce que même si je ne me trouve pas spécialement belle avec tout ce maquillage, je me trouve déjà mieux. Et ce moment est celui où je suis contrainte d'enlever tout ce qui est faux sur mon visage.