Chapitre 35: La femme que j'aime.

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⚠️TW: DADDY ISSUES, VIOLENCE, TROP DE MIGNONNERIES⚠️


Song: Daddy issues - The Neighbourhood







— ELIO —











Elle ne veut pas sortir de ma tête putain.

Je passe devant la salle de bain de l'étage rapidement pour effacer les pistes qui pourraient faire croire que Camila et moi nous sommes possiblement embrassés, que j'ai goûté à son cou et que son souffle se soit fait entendre dans toute la pièce, puis je quitte la pièce et m'apprête à descendre rejoindre les invités.

Tu parles d'une « famille ».

-Salut Elio !

-Au revoir Warren. Dis-je d'un ton agacé en arrivant dans le salon.

Ce type n'arrêtera jamais de faire croire à tout le monde qu'il m'apprécie. C'est si compliqué que ça de ne pas m'adresser la parole?

Dès que j'entends sa voix j'ai envie de lui péter la gueule.

Comme ses parents d'ailleurs, ses bouffons n'ont jamais manqué de faire des allusions sur ma vie qui ne les regardent absolument pas. Et pourtant, dès qu'il y a un « repas de famille » , ils se pointent.

J'ai fait une liste des personnes qui devaient venir à mes hommes pour qu'ils sachent qui doit entrer ou pas, mais j'ai du rajouté mon oncle, ma tante et Warren, sinon mon père m'aurait défoncé.

Ouais... Elio, vingt trois ans et le seul homme dont il a peur c'est son père de soixante ans qui n'oserait jamais lever la main sur lui.

D'ailleurs, je l'aperçoit , assis sur un des canapés du salon, entrain de parler à Galiana et d'autres personnes que je reconnais mais dont j'ai oublié le prénom.

Mon père est resté en contact avec chaque personne de ma famille, que ce soit mes cousins et cousines, ses frères et sœurs, ses oncles et tantes, enfin bref.

Il est bien le seul qui aime tout le monde ici, parce que moi, seul mon cerveau sait que si je pouvais tous les mettre à la porte maintenant, je le ferai.

D'autant plus que mon père fait parti d'une fratrie de trois frères et deux sœurs.

Et dans les je ne sais combien de cousins et cousines que j'ai du côté de mon père, il y a qu'une seule personne que j'apprécie.

Je me sens obligé d'aller saluer mon père, alors j'arrive vers lui, tandis qu'il lève la tête, et se lève immédiatement en me voyant.

Un sourire s'affiche sur son visage et il m'ouvre ses bras directement en me disant :

-Tere õhtust mu poeg. ( Bonsoir mon fils)

-Kuidas sul isa läheb? Demandai-je. ( Comment ça va papa ?)

Il hoche la tête pour me confirmer son état, et je suis rassuré de voir qu'il va mieux. Ses problèmes respiratoires lui causent beaucoup de soucis mais la dernière fois, c'est vrai que j'avais paniqué quand je suis passé le voir le jour de l'anniversaire à Camila et qu'il avait du mal à respirer.

Camila ( Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant